Dérobé à la situation, à sa grande surprise, Valmet fut éloigné de la scène. Il ne sut se débattre pour se défaire d'une fuite insensée, toutefois il était tout autant incapable d'en vouloir à Kaeden de fuir. Il fut surtout décontenancé par la voie du jeune homme, qui n'était pas du tout ce genre de lâche. Valmet comprit que lui seul était la cause de cette retraite soudaine. Une œuvre de Tristan, très probablement.
À distance raisonnable du campement, Valmet exigea d'être posé à terre. Exhalant un soupir profond, il posa doucement ses mains sur les épaules de Kaeden et lui sourit faiblement.
« L'idée que vous puissiez vous en faire pour moi m'est insupportable. Je vous en prie, ne refaites plus jamais cela. »
Il s'exprima d'un ton doux et compréhensif sans manquer de rigueur ou de fermeté. Il ne voulait vraiment plus que cela se reproduise — à cause de lui. Puisqu'ils étaient éloignés, Valmet songeait aux dernières paroles de Hilja. Toute cette sombre histoire tachetait l'immaculée page vierge d'un chapitre nouveau dans l'histoire de Vardenberg.
« Ignorons le mal, ne craignons que cette forêt. Nous ne pouvons fermer les yeux sur de tels agissements, au nom de Vespanola. Vous l'avez bien vu, les animaux aussi souffrent de cette situation. »
Valmet se tut, inspira profondément puis coupa sa respiration. Égaré dans une réflexion intense, il mesurait ce qu'il s'apprêtait à dire à Kaeden.
« Allons voir au Sud-Est... Il le faut. »
Il insista.
Impossible était le renoncement.
Valmet était persuadé que les autres membres de la guilde ainsi que ceux de l'expédition suivraient aussi le chemin de la vérité. Dans ce contexte incertain et trouble, peut-être était-ce mieux de progresser à part, limitant ainsi l'influence des effets néfastes connus à ce jour. Ou peut-être pas.
codé par Royals
Meuh
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I solemny swear that I am up to no good
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Jeu 28 Jan - 18:52
Intrigue : l'expedition
Mes yeux s’écarquillent devant la silhouette de ce grizzly planté au-dessus de moi. Je me recule à tâtons, par réflexe, alors que je suis toujours à terre et que je ne peux m’empêcher de jeter des coups d’œil furtifs au corps qui git à côté. Elle est… morte. Il l’a tué en quelques secondes, et là il est planté au-dessus de moi. Quelques secondes et il pourrait me…
Je me sens tirée vers l’arrière d’un coup par Kharlensse, alors que des flammes dansent devant les yeux du grizzly. Deux lames enflammées l’encerclent et s’agitent, les silhouettes sont en posture d’attaque. Je me tiens le crâne en revoyant les images mentales communiquées par Hilja, puis fixe son corps mutilé alors que Kharlensse m’aide à me relever. Au même moment, un autre ours surgit des fourrées, mais je n’arrive pas à me détacher d’elle… Je suis encore sonnée par le choc de cette coupure avec son esprit, et le choc qui m’a plaqué à terre en me sauvant la vie. J’adresse un merci silencieux à mon sauveur et me tourne vers la scène qui se déroule devant nous. Bien sûr, Kharlensse les aide en faisant ce qu’il peut.
Dès que le grizzly tombe, je soupire de soulagement. Le combat est fini et la bête est en vie. Voir Veiren l’anesthésier me rassure et je suis du regard l’autre ours qui semble retourner dans les fourrées. Mais qu’est-ce que… Oh, un hybride ? Voir le mercenaire ressortir de là me surprend, non pas que les hybrides soient identifiables sous forme humaine, mais ça reste admirable. J’adresse un regard curieux à l’homme qui tient une épée flamboyante. Je ne sais pas d’où il arrive, ni qui il est, mais on lui en doit une…
Alors, tous les regards se tournent vers Anarion et la chevalière qui nous accompagne. Je les écoute et je ne sais pas si c’est le choc qui m’embrume l’esprit mais j’ai l’impression que sire Anarion ne sait plus ce qu’il dit. Il nous demande de nous reposer et de réfléchir à la suite, et maintenant nous devons nous décider avant de monter le camp ? Je n’arrive même plus à réfléchir sans parler à haute voix. Comme pour moi-même, je dis :
- A ce stade, ce serait idiot de partir ou de se séparer. Un effectif réduit nous rend plus vulnérable, comme ils le disent, et quand bien même nous ferions tous demi-tour à la première complication, que de piètres mages, aventuriers, mercenaires et chevaliers, ou quoi que ce soit d’autres, nous ferions…
Je soupire en croisant les bras, caressant l’une de mes épaules avec ma main comme pour me rassurer, me remettre du choc de ce corps déchiqueté sous mes yeux. Je ferme les paupières et grimace, détournant le regard à l’opposé de là où son corps git pendant que l’ours l’enterre mais je ne peux m'empêcher d'y repenser. Puis survient l’image qui était dans l’esprit d’Hilja, bien qu’elle ne m’ait jamais vraiment quittée. Enfin, j'arrive à couper le contact et je dis aux autres :
- Et puis, il y a cette… chose qui se trouve là-bas, dans la forêt. Il faut qu’on aille voir ce que c’est et qu’on rassemble le plus d’éléments à son sujet. Je suis sûre que ça a à voir avec les maux qui sévissent ici, ou une partie en tout cas. Nous devrions monter ce campement et aller au Sud-Est demain. Ceux qui voudront rentrer, eh bien, ils partiront…
Maladroitement, je m’approche de nos paquetages et sort une grande toile de coton épais. Je demande à Kharlensse de venir m’aider à la déplier, d’autres viendront bien apporter leur aide pour planter des pitons dans le sol afin de la fixer. Une fois celle-ci dépliée, je leur demande de se tenir prêt et tend les bras pour lancer un sortilège informulé, laissant la toile s’élever dans les airs pendant le temps nécessaire pour que notre abri soit fixé.
L’ours est enfin à terre. Inconscient seulement, mais néanmoins beaucoup moins dangereux ainsi. Il ne semble pas y avoir d’autres menaces pour le moment et c’est mieux ainsi. On fini par ne pas y voir grand chose par cette noirceur. Anarion propose alors de mener un groupe pour le retour au château. Est-ce que je le joint ou est-ce que je reste? La question ne se pose même pas. S’il y a des choses encore plus dangereuses que ce qu’on a raconté ce soir, ils vont certainement avoir besoin de moi! J’écoute discrètement les échange autour des agissements à faire.
Je fais alors un timide sourire à Deeryn pour lui indiquer que je vais bien et m’approche des autres en vérifiant une dernière fois que j’ai bien soigné Tovio. Je m’adresse à eux.
-Il vaudrait mieux légèrement déplacer le campement vu le sang et autres trucs qui ont teinté cet endroit. Et pour l’ours, ne redeviendra-t-il pas à nouveau un danger s’il se réveille?
Je m’approche ensuite plus précisément des deux hommes qui ont vaincu l’ours afin de leur parler plus précisément à voix plus basse.
-Avez-vous besoin de soins? Êtes-vous blessés?
Je regarde ensuite l’homme à la chevelure de feu qui fut malencontreusement victime de mon lancer de gourde.
-D'ailleurs, je suis sincèrement désolée de vous avoir atteint avec ma gourde. Mon but était simplement de vous empêcher de commettre un geste que vous auriez pu regretter plus tard. Si vous me le permettez, je peux vérifier votre tête et m’assurer que vous n’avez rien. J’ai un don pour la magie de soin.
Testarossa était dubitatif, les gens n'avaient pas l'air de réagir à ce qu'il disait concernant l'autre groupe de l'expédition. Cela l'agaçait mais moins que de voir des idiots commencer à dresser le campement et se relâcher. Comme si des tours de garde allaient suffire à anticiper d'autres attaques plus que maintenant. Ils avaient clairement déjà subi des assauts.
— Alors c'est ça votre plan ? Attendre de vous faire trancher la gorge dans la nuit maintenant que l'ennemi connait votre position ?
Testa pouffa sèchement et roula des yeux. Il se doutait que la fatigue accumulée ou l'idée de progresser dans le noir pouvaient s'avérer dangereux et contre-productif pourtant le Phénix n'était absolument pas de cet avis. Il lança un regard froid à la soigneuse qui vint lui proposer des soins après s'être excusée. Il ne fit pas de détours et déclina simplement. Ce n'était pas comme s'il pouvait lui reprocher sa guigne.
— Inutile.
Il entendit alors cette blonde parler d'une "chose". Testarossa entendait clairement dans ses paroles qu'elle faisait référence à quelque chose de précis, pas juste en écho aux derniers mots de l'autre elfe morte. Elle semblait détenir des informations. Il s'en alla la voir, dangereusement, lui attrapa le col pour la tourner subitement face à lui.
— Qu'est-ce que vous savez exactement ? Vous avez vu quoi ? Répondez !
Tout le monde semblait à peu près d'accord pour continuer l'aventure, même les plus inquiets de l'expédition et, pensait Veiren, ils avaient raison car la route du retour n'était pas plus sécurisée que celle de l'expédition. Veiren fut intrigué par les paroles de l'homme aux cheveux rouges disant venir de l'autre expédition menée par Oniduil. Alors comme ça l'autre groupe avait échoué ? Raison de plus de poursuive de leur côté. Veiren voulut carrément le contrarier pour tester une pensée mais finalement, le renard abandonna l'idée. Peut-être pour plus tard. Il se méfiait de lui nonobstant le sourire fermé qu'il laissait pendre sur son visage mesquin. En tout cas, Veiren ne voyait pas l'utilité de s'exprimer pour l'instant.
Il eut quand même un rictus pervers quand il entendit le nom entier de la chevalière qu'il adorait tant. Ainsi, elle s'appelait Athanasia. Puisque Anarion semblait lui tenir un rôle important, au point d'être capable de lui confier le commandement de l'expédition en cas de séparation, Veiren ne put s'empêcher d'aller charrier son amie. Il s'approcha d'elle, prit un air vraiment navré et obligé, attrapant ses mains gantelées dans les siennes, les rapprochant de sa poitrine.
- Très chère Athanasia, notre destin semble être entre vos mains. Puissiez-vous nous garder saufs si nous venions à être dispersés. Je vous suivrai même dans la mort.
Évidemment, Veiren était content d'avoir Athy avec eux. Si cela se passait mal, il n'aurait pas trop de mal à choisir qui sacrifier pour sauver sa peau, se disait-il.
Puis, Testarossa commença à aller agiter la pauvre Eryn. Veiren voulut intervenir mais Kharlensse le fit pour lui en écartant le roux de sa chère blonde, le menaçant de ne plus jamais poser ses mains sur elle s'il tenait aux siennes. Quel homme ce Kharlensse ! Cela dit, Veiren pensait aussi que Eryn avait entrevu quelque chose de secret à travers son contrôle mental sur Hilja. Il s'en doutait mais jamais n'allait la forcer à parler maintenant.
Ce fut alors que le regard de Veiren se dirigea vers Deeryn. Ce jeune homme l'intriguait depuis le début, en particulier parce qu'il semblait troublé par quelque chose de plus terrible que l'affaire qui les occupait actuellement. Pourtant, il l'avait entendu parler à propos des faibles et autres. Il trouvait cela ironique et étrange. Il sentait très bien que le garçon cachait une impression lourde et sombre. Veiren ne lisait pas dans les pensées ni les cœurs mais il n'était pas dupe. Donc, le renard fut curieux. Il s'en alla le voir (après avoir donné toute sa confiance à Athy), s'approchant doucement.
- Et vous alors, n'avez-vous point peur ? demanda-t-il sournoisement mais affectueusement. Que ressentez-vous dans cette forêt qui vous trouble tant ? Cela vous rappelle-t-il peut-être autre chose ?
D'un autre côté, Veiren était intimement persuadé que la suite de l'expédition reposerait beaucoup sur le pouvoir et la perception des mages du groupe. Et peut-être que Deeryn, tout comme Eryn ou l'homme encapuchonné, savaient déjà des choses sans le savoir.
Résumé pour ceux qui ont la flemme et/ou qui ont perdu le fil :
Veiren ne donne pas trop son avis sur la décision de groupe quant à poursuivre ou abandonner l'expédition. Il se pose des questions sur l'autre expédition qui a échoué comme le dit Testarossa mais il reste finalement très en retrait. Il part quand même troller sa chère Athanasia puis quand le roux pète son câble sur Eryn, il laisse faire. Sauf que du coup, il a envie d'aller parler à Deeryn pour lui demander ce qu'il ressent aussi (il avait vu au début du rp que Deeryn se sentait bizarre depuis leur arrivée dans la forêt). Veiren pense que la sensibilité des mages est essentielle pour la suite.
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Ven 19 Fév - 11:48
L’expédition
Une fois tout le groupe de nouveau rassemblé, il fut alors décidé de faire un nouveau campement un peu plus éloigné du premier. Lorsque tous furent installés, un dernier rassemblement s’était fait afin de discuter des événements qui venaient de se passer. Eryn, ayant maintenant repris ses esprits raconta ce qu’elle avait perçu dans l’esprit d’Hilja ; soit un objet de forme sphérique flottant au milieu d’une clairière dont la végétation environnante était complètement desséchée ,voire morte. Bien que cet objet vous paraisse fort mystérieux, vous prenez la décision d’attendre donc au lendemain matin et pour l’heure, il vous fallait établir des tours de garde afin de permettre à tous de se reposer.
Étrangement, malgré les tours de garde imposés, la nuit avait été calme et sans heurt. Le matin était particulièrement gris et nuageux. La pluie semblait menacer à tout moment. Nonobstant le jour, tous pouvaient ressentir la noirceur de la forêt et de cette chose étrange qui s’y cache. Au loin, vers la direction qu’Hija avait donnée, les arbres étaient noircis et les branches dénudées de feuilles. La forêt semblait déjà vous indiquer la direction à suivre pour parvenir à cette chose étrange. Le campement maintenant démonté et de nouveau prêt à reprendre la route, les aventuriers se réunissent.
- Si certains souhaitent retourner au château, c’est le moment. Il jeta un coup d'œil insistant en direction notamment d’Elmae qui était la plus jeune du groupe. Sinon, poursuivons en direction du Sud-Est et soyons prudents.
Anarion, prêt à toute éventualité, savait au fond de lui qu’il voulait rester et terminer cette expédition. Cependant, la sécurité des plus jeunes était tout aussi importante. Tovio, quant à lui, avait commencé déjà à avancer dans la direction qu’ils devaient prendre depuis quelques minutes déjà.
Quelques explications
Vous avez jusqu’au 21 mars pour poster avant le prochain passage du PNJ.
Si vous avez besoin d’informations afin de faire avancer le RP, vous pouvez contacter Patabeille, qui vous guidera.
Vous pouvez interagir entre vous autant que vous le souhaitez entre chacun des passages du PNJ.
Il n’y a pas d’ordre de réponses particulier, c'est à votre bon vouloir, mais respectez tout de même une certaine cohésion. N’oubliez pas que ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité de répondre rapidement.
Faites des rps courts, soit autour de 400 mots.
Si jamais vous souhaitez rejoindre l’aventure, bien qu’elle soit entamée, avertissez-moi au préalable. Vous pouvez dire que vous êtes là depuis le début de l'expédition ou que vous venez d'arriver pour une raison ou une autre.
Sanhexia
Sanhexia
I'm not strange nor crazy, my reality is just different from yours.
Athanasia tiqua quand l'homme aux cheveux rouge s'indigna et déclina l'offre d'Adelaïde pour se faire soigner mais ne fit pas de commentaires. De toute façon, elle fut vite distraite par Veiren qui se rapprocha. Elle se raidit un peu à ses paroles, certaine qu'il se fichait d'elle. Si il y a quelqu'un que j'emporterais avec moi dans la mort, c'est bien lui. pensa-t-elle avant de se tourner du côté d'Eryn qui se faisait malmené. Ils n'eurent pas vraiment le temps de réagir que Kharlensse les sépara. La blonde expliqua ce qu'elle avait vu et c'était assez terrifiant. Le campement fut monter plus loin et des tours de gardes furent mit en place.
Naturellement, Athanasia se proposa pour prendre le premier tour de garde et la nuit se passa sans problème particulier. Il était maintenant temps de continuer l'aventure.
Dernier moment pour changer d'avis Elmae...
La chevalière regarda la petite fée en espérant sincèrement qu'elle veuille retourner au château. Sinon, elle se ferait une raison et la protégerais au mieux.
L’homme aux cheveux rouge refusa mon aide et bien… C’est tant pis pour lui!Je cherchai rapidement autour pour récupérer ma gourde. Je fais un dernier tour pour voir si d’autres avaient besoin et tenta de me concentrer sur ce qui se passait, mais l’adrénaline commençait à descendre et la fatigue me rattrapait alors qu’on devait monter un nouveau campement. Autant miser mon énergie sur cela plutôt qu’essayer de suivre toutes les querelles.
Le nouveau campement installé, il était temps de dormir. Ou du moins essayer. Habituellement, j’ai une certaine capacité à dormir facilement n’importe où, mais… La peur me tenait par moment éveillée et, par d’autres, troublait mon sommeil. Je réussis néanmoins à faire une nuit potable. Il le fallait bien puisque soigner puisait dans mon énergie. Ce serait idiot que je ne soit plus en mesure de soigner, je me sentirais franchement inutile.
Au petit matin ce fût la préparation pour reprendre l’expédition et pas question que je quitte. Je me suis engagée, j'irai jusqu’au bout. Espérons juste que ma chance naturelle pour tomber sur les ennuis ait décidé de me faire faux bond aujourd’hui.
La réponse que Deeryn lui donna sonnait si fausse que Veiren n'avait pas à avoir de don particulier pour en saisir la subtilité. Ce garçon semblait cacher bien des mystères qu'il n'était pas prêt à révéler. Il était habile pour jouer le masque. Veiren doutait fortement de sa "sincérité" ou de sa noblesse d'esprit. Le renard n'était cependant pas aveugle à l'attention qu'il donnait à cette soigneuse, Adelaïde. Mais il n'allait rien dire de plus, ni insister. Il allait néanmoins le garder à l'œil car il était intrigué par lui. Deeryn et lui avaient "la même odeur", en quelque sorte, après tout.
- Hm hm, vous êtes bien brave jeune homme. conclut-il simplement en croisant les bras puis hochant la tête doucement.
Veiren le laissa tranquille par la suite. Il avait d'autres choses à accomplir dans l'ombre, des affaires impérieuses. Pendant que les tours de garde et le campement étaient instaurés, le renard se faufila dans la nuit pour partir à la recherche de Kaeden et Valmet. Il se fichait bien de savoir qui remarquerait ou non son absence.
Depuis la première disparition de Jed, Halthim avait veillé à ce que chaque grimoire détenu par un membre de la guilde Vespanola soit désormais imprégné d'une certaine magie de traçabilité. Seuls lui et Halthim avaient la possibilité d'activer cette magie. Veiren s'en servit donc pour retrouver les traces de ses camarades.
Quelle surprise alors pour lui de tomber sur un membre de la guilde inattendu : Tristan. L'homme était à la recherche de Valmet. Ils partirent donc ensemble à la poursuite de Kaeden et Valmet. Ils y parvinrent finalement et Tristan força Valmet à repartir à la guilde avec lui. Veiren se montra particulièrement insistant et sévère.
- Je vous promets que nous aurons le fin mot de cette histoire. Pour l'heure, il serait plus prudent que vous rentriez avec Tristan. S'il nous arrivait quelque chose ici, alors la guilde aurait de sérieux problème. J'ai besoin que quelqu'un reste aux côtés d'Halthim au moins.
Il pensait réellement ce qu'il disait, ce pourquoi chaque mot prononcé avait un vrai impact. Valmet se résigna à retourner à la guilde avec Tristan. Veiren reprit donc la route du campement avec Kaeden. Tous deux regagnèrent l'expédition sains et saufs. Bien sûr, ils eurent quelques remontrances de la part des gens mais Veiren était bien trop fatigué pour prêter attention à ces sermons. Il profita de cette nuit de repos pour dormir.
Au matin, Veiren se leva tranquillement mais le pouvoir maléfique semblait obscurcir son jugement. Il s'approcha de Eryn, lui attrapant les épaules par derrière. La veille, il avait ignoré tout ce qu'il s'était déroulé avec le roux enflammé mais il voulait également la questionner désormais qu'il savait ce qu'elle avait vu.
- Ma petite Eryn, comment te sens-tu ? Ne te laisse pas aveugler par les visions d'hier, ce ne sont peut-être que des bribes qui se sont échappées volontairement pendant que tu pénétrais l'esprit d'Hilja.
Il parlait d'une douce voix mais la façon dont il tournait la phrase et ses mains qui serraient les épaules de la blonde, tout cela suggérait une certaine menace, une sournoiserie sombre et malsaine.
Résumé pour ceux qui ont la flemme et/ou qui ont perdu le fil :
Veiren se fait éluder par Deeryn mais il sent l'anguille sous roche chez ce garçon, bien qu'il décide de l'ignorer (pour l'instant). Dans la nuit, Veiren s'éclipse pour partir à la recherche de Kaeden et Valmet. Ce faisant, il croise un autre membre de la guilde Vespanola, Tristan, qui cherche à ramener Valmet. Les deux finissent par retrouver leurs camarades et Veiren convainc Valmet de partir de la forêt. Le renard et le Vigilar (Kaeden) retournent ensuite au campement. Le lendemain, Veiren se réveille et part embêter sa petite Eryn.
Endgame
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Sam 20 Mar - 21:07
Kaeden ne supportait pas l'obstination de Valmet. Il n'avait pas les mêmes valeurs que lui et encore moins les mêmes priorités. Le Vigilar brandit sa lance pour barrer la route de Valmet, lequel commençait déjà à avancer d'un pas.
— Pas question.
Inflexible et froid se montra Kaeden. Il ne lui laissa aucune occasion de continuer. Les deux hommes restèrent bloqués ainsi. Ils n'étaient pas en sécurité dans cette forêt maudite. Kaeden n'aimait pas du tout les configurations qui l'entravaient. Il comptait bien le ramener à la guilde, en entier, cependant il redoutait aussi d'autres attaques surprises en chemin. Il se savait assez fort pour se défendre en cas de danger mais il ignorait s'il était vraiment capable de protéger Valmet parallèlement. Une véritable épine du pied ! Sa garde piqua à vif dès qu'il entendit de l'agitation à quelques mètres d'eux. Il se retourna et se prépara à attaquer de front. Il découvrit cependant Veiren accompagné de Tristan.
Il pensait d'abord à un mirage ou des délires... un piège ? Toutefois, il se relaxa rapidement en voyant l'attitude de Tristan, inquiet et forcené au point de forcer Valmet à rentrer à la guilde. C'était un dénouement plus serein pour Kaeden. Veiren décida de retourner au campement et laissa le choix à Kaeden. Il le suivit.
La nuit parut à la fois longue et oppressante mais elle passa. Le matin grisé ne présageait rien de bon. Kaeden sentait l'odeur de la pluie. Il l'aimait, bien qu'elle fut gâchée par celle de la maladie de cette forêt souffreteuse. Il prit le relai du dernier tour de garde avant le départ, partit en repérage autour du campement. Il repensait à cette histoire de visions que Eryn aurait entrevu. Une sphère qui faisait dépérir les alentours. Qu'était-ce que ce maléfice encore ? Décidément, le monde extérieur était bien compliqué...
Sortir des songes sombres grâce aux petites mains d'une enfant... jamais Philo n'aurait imaginé cela. L'homme encapuchonné se ressaisit doucement en voyant ce petit visage près de lui. Il ne répondit rien à ce qu'elle lui avouait. Cette petite était si pure. Il eut l'impression que la moindre parole entacherait ce moment, le maudirait et l'anéantirait. Il laissa l'enfant fée partir d'entre ses bras mais demeura abattu par une faiblesse mentale.
Philo fut incapable de se relever, les vertiges s'emparèrent de ses forces. Il assistait aux prochaines directives en étant particulièrement amorphe, détaché de toute réalité. Il entendait néanmoins ce qui se disait. Il ne pouvait pas rebrousser chemin lui non plus, quand bien même il était faible. La forêt de Thandvius était son berceau. Si cet endroit devait périr alors il se disait qu'il devrait mourir avec ou au moins être là pour voir ce moment arriver.
Philo se releva, réajusta sa cape sur sa tête. Ses yeux étaient bordés de cernes étranges tandis qu'il ne trouvait pas le sommeil. Lorsqu'il s'endormit enfin de fatigue intellectuelle, Philo rêva à bien des choses oniriques. Aucun présage ne s'immisça dans ses songes. Il dormit réellement. À son réveil, il semblait avoir retrouvé des forces, comme si des soins lui furent prodigués pendant qu'il dormait. Philo se leva et aida les autres à ranger le campement. Il aperçut pendant qu'il œuvrait, cet homme à la lance dont il pensait qu'il avait déserté lors de l'attaque du grizzli. Il s'approcha sans s'annoncer, comme attiré par cet individu. Il ressentait quelque chose de différent des autres en lui. Cet homme dégageait une aura peu commune aux yeux et au ressenti de Philo.
Il ne lui souffla point mots. Il le regardait simplement comme s'il percevait autre chose que lui, en réalité.
Bien évidemment, que se passait-il dès que l'un se mettait à secouer un peu une blondinette à tronche elfique ? Réponse : un copain féetaud pour défendre la pauvre demoiselle énamourée et complètement larguée. Testarossa pesta dès l'instant où sa rogne croisa la hargne du féetaud blond. Les menaces ne prenaient pas avec lui, néanmoins il comprit qu'il ne tirerait rien de cette blondasse. Il la rejeta en la bousculant pour la lâcher et passa son chemin en tiquant.
Le phénix aurait bien fait cavalier seul cependant il avait besoin d'indications et ne pouvait pas laisser la même chose arriver ici, qu'à l'autre expédition foireuse — surtout après que Eryn déliait enfin sa langue pour raconter ce qu'elle avait tiré des pensées de l'autre elfe morte —. Il prit son mal en patience et participa aux premiers tours de garde pour calmer ses nerfs. Il demeura extrêmement prudent pendant ses rondes. Il donna le relai sans familiarité et ne pouvait même pas trouver de réconfort dans la gnole — qu'il n'y avait dans aucun bagage de ces paysans —. Son humeur était au plus désagréable et il fallait faire avec. Le jour se leva après qu'il eut fermé un peu les yeux. Il dormit adossé et assis bras croisés contre un arbre près de la tente.
Il fut réveillé par l'agitation autour de lui. Il avait le sentiment de ne s'être assoupi que pendant quelques minutes quand ce fut en réalité quelques heures non-refusées. Testa était déjà prêt à partir et en émergeant, il reconnut le mec à la lance contre et à cause de qui il s'était pris une gourde lancée par une idiote. Il pesta mais n'alla pas ruiner son humeur plus que ça en allant lui parler. Il était agacé parce qu'il trouvait que les gens mettaient trop de temps à se préparer.
— C'est pas trop tôt.
Il agrémenta de façon désinvolte les mots conclusifs d'Anarion car ils avaient assez perdu de temps comme ça. Testarossa fut dans les premiers à ouvrir la marche vers le Sud-Est.
Face aux interrogations du renard, un demi sourire tout à fait innocent se desinne.
« Bien sûr que j'ai peur, comme tout le monde, son regard fit son chemin vers Adelaïde exposant sa "faiblesse" ouvertement. Nous serions fous de ne pas l'être, n’est-ce pas? Sans elle nous ne serions survivre.
À la question suivante, il était difficile de bien cerner sa réaction, au vu ce léger sourire et son calme. Peut-être irrité? Dure à dire... Sa réponse bien qu’emplie d’une détermination naïve était une évasion de réponse déguiser. Lui signalant sommes toutes que rien ne l’arrêtera.
« Troublé ou pas cela ne m'empêchera pas de faire lumière sur ce mystère aussi perturbant, et périlleux puisse-t-il être. Quelqu'en soit la raison derrière ce sombre chaos Il faut s’en protéger et l’arrêter, ceci est un fait indéniable... Si vous m’excusez messire Veiren, je vais profiter de me reposer un peu, puisse les dieux vous garder et vous laisser vous reposer vous aussi.
Lui adressant un dernier sourire avant de rejoindre sa belle qu’il sentait agité. Il vint à ses côté l’abriter d’une cape épaisse de son sac. Caressant son visage repoussant quelques mèche de cheveux. Toutefois, il ne s’allongeait pas avec elle et comptait médité à ses côté. Une forme de sommeil réparateur, mais très légère. Il avait l’habitude d’être actif longtemps ainsi que de dormir peu avec son mode de vie mouvementé de vagabond. Puis, quand on marchandais et se faisait autant d’ennemis que lui... Il valait mieux prendre l’habitude de ne dormir qu’un oeil clos et se réveiller à la moindre menaces!
***
Au beau milieu de la nuit, il entendit une voix souhaitant passer le relais. Sommeil sensible, il s’éveilla pour de bon cette fois. Si la brune s’était blottis contre lui, il se pencha sur elle susurrant des mots doux pour qu’elle retire son emprise ce qu’elle fit si c’était le cas. Il se donna tout de même l’attention de lui chuchoter de faire de beaux rêves et qu’il reviendra effleurant son front d’un baiser affectueux afin de ne pas la réveiller. Maintenant reposer et sur pieds, il alla voir le rouquin lui affirmant qu’il lui ferait plaisir de prendre le relais. Chose faites, il devait se trouver une partenaire... Il pensa à Eryn, pour gagner sa confiance. Son instinct le lui dictait car étant les seuls mage du groupe il devait se forger une alliance.
« Dame Eryn, je vous demande humblement de requérir votre assistance pour de la garde de nuit? Contrairement à notre preux chevalière, je ne crois pas être en aise de faire la garde seul et je penses qu’il vaut mieux redoubler de prudence. Après tout, deux paires de yeux vigilants en vaut mieux qu’une comme on dit. Surtout pour une expédition comme celle-ci, n’est-ce pas? Alors? Qu’en dites vous?
Demanda-t-il lui faisant les yeux doux liant ses mains, lorsqu’elle accepta sèchement, il semblait d’autant plus ravie. Bien qu’il lui suggéra de regarder dans les bois, elle ne semblait pas de cette avis et voulais faire quelque chose de plus traditionnelle... En dépit que cela le contraignait, il ne fit rien paraître et osa même la flatter en affirmant que c’était un bon plan et qu’il a bien fait de compter sur elle.
Ils firent des rondes bien que Deeryn s’attardait de faire une surveillance accrue lorsqu’il longeait les bois... À un moment, il lui avertis qu’il se sentait assez souffrant et devait abandonner son poste un moment... Il semblait en effet tremblant, pâle et en sueur froide, s’il se contenait avant, maintenant c’était plus difficile à cacher. Elle renchérit sévèrement que ça allait tant qu’il ne s’éloignait pas trop. Obéissant, il acquiesça sans rouspéter face à son ton autoritaire et hautain.
***
De retour, il semblait se porter bien mieux. Il continua alors ses activités avec Eryn silencieusement. Bien qu’il sentait toujours son regard méfiant sur sa personne... Peu de temps après, ce fut au tour de la jeune femme de lui demander congé. Il lui affirmant d’une douce compassion la voyant si épuiser :
« Aucun problèmes, cette nuit fut assez pesante et terrifiante pour chacun d’entres nous... Ma propre terreur est ce qui me tiens debout en ce moment, mais je n’ai point négliger à me reposer un peu plus tôt, même que... Je vous encourage fortement à en faire autant, merci de votre assistance, passer une bonne nuit ma dame.
Politesse accompli, le prétendu humain ne la retenue plus longtemps qu’il se mit en chasse d’un autre compagnon de garde... Un qui le surveillerais moins... Qui serait moins prompts à lui coller aux talons comme la blonde... Tout le monde semblait roupiller à point fermer sauf la petite complètement terrorisée. Étrangement, cette vision lui fit de la peine et étant une enfant brillante à ses yeux le roublard vit en elle la partenaire toute désignée. Surveillance moins accrue et il tentera de lui changer les idées en échange.
« Bonsoir Elmae... Du mal à dormir hein? Je te comprends, en tout cas je salue ton courage. À ta place je me serais sauver depuis longtemps ou bien je n’aurais cesser de pleurnicher. Hehehe, pas que je sois bien différent de l’enfant terrorisé que j’étais même encore aujourd’hui; j’en tremble encore. On pourra se tenir compagnie et on aura moins peur ensemble qu’en dis-tu?
Elle semblait accepter à reculons. De nouveau, il adressa à son interlocutrice ce doux sourire ravis avant de partir se poster pile en face es bois... Il lui fit part de ce qu’il attendait d’elle, dont de surveiller les bois à ses côtés et de se former des questions et réponses secrètes au cas que l’un d’eux ait à s’absenter quelques part et qu’il puisse se tester mutuellement d’avoir toute leur tête. Après avoir partager ce plan à la petite, si Deeryn était silencieux avec Eryn, ce fut le contraire avec l’enfant. En chuchotant tout bas bien sûr. Il la questionna ou était passé Teoni et lui parlait de choses et d’autres, tenta de lui changer les idées, même si peut-être elle n’en faisait pas autant. Un peu plus tard son bras gauche se remit à trembler de plus belle, de la sueur au font, un teint pâle, dans tout les cas ça ne semblait pas aller...
« Excuse moi Elmae, je me sens encore un peu souffrant, je dois m’absenter un petit moment... Mais ne t’inquiète pas je reviendrai, quoi qu’il m’en coûte... Mais si tu vois quoi que ce soit de suspicieux, ne viens pas me chercher, oublie moi, et n’hésite pas un instant à prévenir les chevaliers. Je compte sur toi, pour ta vivacité et ta vigilance, à plus tard.
Il se permis de caresser avec douceur la tête de la petite avec sa main droite et non la gauche qui pourrait paraître souffrant, bien que suspect.
***
Tout comme avec Eryn, il semblait se porter bien mieux et même être soulager! Le buisson en mouvement à bien dû alerter la petite, mais rapidement il la fait taire affirmant que c’était bien lui. Tel que prévu, il l’invita à le questionner. Sur quoi, il répondit parfaitement à ses questions. Après ce moment d’absence, il ne la quittait plus et firent leur surveillance ensemble, si elle s’était endormi, il fit tout pour ne pas perturber son sommeil. S’il la vit piquer du nez, il la secoua gentiment son épaule en lui disant qu’elle a été suffisamment brave pour ce soir et qu’elle pouvait se reposer, lui confiant qu’elle lui a donnée suffisamment confiance pour terminer la garde jusqu’à l’aube.
L’aube arriver, il pouvait aviser qu’il en avait terminé au grand étonnement des chevaliers avant de faire comme tout les autre et se préparer pour la journée à venir. Il était un des membre à être prêt à lever le camp en premier avec le rouquin avec qui il avait échanger de tour la nuit dernière.
[HRP :: Désoler de la longueur, et je tiens à dire que tout partisans de ma rep ont été consentant des actions que j’ai décrit de leur part. Il en va de même pour ses absences que jai confirmer avec le MJ de l’event Patabeille.
Autrement, TLDR; Il a répondu à Veiren et est aller méditer/somnoler (repos réparateur sans de sommeil profond) la première partie de la nuit (6h) aux côté de sa dulcinée. Au milieu de la nuit il alla voir Testarossa pour prendre le relais.
Après il a fait des rondes avec Eryn et Elmae d’environ deux heures chacunes. Aux deux il s’est absenter un moment avant de revenir. L’absence avec Eryn fut plus courte qu’Elmae (désoler mon enfant, il fallait bien qu’il se rattrappe avec la miss blonde qui le talonnait ).
Ensuite, il a passer les deux dernières heures à monter la garde seul jusqu’à l’aube, après il fait comme tout le monde, "bon matin" déjeuner, paqueter, prêt à partir, bref rien de particulier à noter a ce moment-là hormis qu’il est un des premiers à être prêt à partir.]
Complètement épuisés, Elmae et Teoni avaient suivi toutes les indications des plus grands pour aider un peu au campement – en trainant les pieds –. Ils avaient mangé, puis somnolé sur le bord du feu. La petite fée accepta d’aller se coucher, uniquement lorsque Messire Veiren fit de même. Après tout, Athanasia veillait sur le groupe pour le premier tour de garde. Enfin, peut-être que l’hybride s’était endormi ou non. Elmae en savait rien. En quelques instants, du moment qu’elle avait posé sa tête confortablement et s’était blottie contre Teoni, Elmae s’était endormi.
Son sommeil était particulièrement agité. Nonobstant la douceur du poil du canidé, qui la rassurait habituellement, Elmae fit un cauchemar. Elle s’était réveillée en sursaut, accompagné d’un hoquet. Teoni avait bougé légèrement et l’envie d’avoir des bras qui la serrait était de plus en plus forte. Par contre, le renard était disparu. Inquiète, Elmae regarda aux alentours, alors que tout le monde dormait, puis se leva sans faire de bruits. Elle sortit tout doucement de la tente géante mais pas géante afin de rejoindre la personne alors en garde.
Elmae tomba sur Deeryn. La demoiselle ne savait pas trop si elle était contente ou triste de le voir. Elle aurait bien aimé voir Messire Veiren, ça l’aurait beaucoup rassuré. Deeryn lui faisait un peu peur, surtout à cause de sa ressemblance avec l’apparence qu’on donnait à Jarllen dans les contes et légendes du royaume. Il lui expliqua ce qu’il avait en tête et avec l’heure tardive, Elmae était un peu dans les vapes, rendant les informations difficiles à saisir. Cependant, elle finit par comprendre que Deeryn avait besoin d’elle et qu’elle devait examiner la forêt lorsqu’il serait parti. Aucunement rassurée par tout ça, elle finit tout de même par accepter avec un petit hochement de tête. L’attente fut interminable et elle eut l’impression que cela dura des heures. La fée paniqua lorsqu’elle vit du mouvement dans les buissons. Elle alla pour alerter les gens, sauf qu’elle vit finalement que c’était Deeryn qui revenait de sa ronde. Elle soupira de soulagement et resta en sa compagnie encore un moment.
Après un moment à être resté en compagnie de « l’homme-dragon » et s’être assoupie près de lui, Elmae retourna dans la tente, le renard n’était toujours pas revenu. Après quelques caresses données à Teoni qui s’était réveillé à cause du mouvement, Elmae se rendormit et son sommeil fut paisible.
Au petit matin, Elmae était tout de même fatiguée. Elle avait bien hâte de retourner dans un endroit plus douillet, moins inquiétant. Le petit duo donna un coup de main pour ranger le campement et après avoir bien mangés, ils étaient prêts à repartir à l’aventure. Dans la tête d’Elmae, elle n’allait pas abandonner Athy, Messire Veiren ou encore son nouvel ami – parce que oui, Philo était devenu son ami depuis qu’il le veuille ou non –. La chevalière lui demandait de bien réfléchir à sa décision.
- On veut rester avec vous ! On va être sage et suivre tous ce que vous nous dites, promis ! Je ne veux pas retourner toute seule là-bas, ça me fait encore plus peur…
Elmae fit une petite moue, mais elle était quand même sincère. Teoni montra également son enthousiasme à rester avec le groupe. La discussion était maintenant close et ils pouvaient se mettre en route.
En résumé :
Elmae et Teoni vont se couchés complètement lessivés. Elmae fait un cauchemar, se lève et sort de la tente. Elle voit qu’il y a Deeryn, elle est inquiète mais va discuter avec lui. Il lui demande de veiller sur la forêt alors qu’il s’absente un moment, ce qu’elle accepte à contre-cœur. Après un moment seul, Deeryn revint, ils discutent encore un peu ensemble. Elmae pique du nez à quelques reprises avant de retourner dormir auprès de Teoni. Le lendemain, elle est prête et fatigué et veut continuer avec le groupe et pas rentrer toute seule.
Désolée pour la longueur, j'en avais beaucoup à rattraper. Je vous aime
Meuh
Meuh
I solemny swear that I am up to no good
Messages RP : -1
Dim 21 Mar - 20:31
Intrigue : l'expedition Alors que mes bras se tendent, élevant la toile dans les airs, je sens une force m’attraper par le col. Secouée, perturbée, mes mains viennent s’agripper à celle de l’homme à la chevelure de feu, laissant la tente retomber sur le sol. Mes yeux se plantent dans les siens, prise de peur et les frissons me ramenèrent à l’heure précédente, devant cet ours sanguinaire. Mon destin n’est que pensées funestes en ce jour, semblerait-il.... Enfin, ce fut ainsi jusqu’à ce que Kharlensse n’intervienne, le repoussant et le sommant de me lâcher.
Il m’a fallu quelques secondes pour me défaire de cette paralysie par la peur, encore traumatisée par les évènements de l’après-midi. Les esprits se sont peu à peu calmés et, essayant de me vider la tête, je reprends le montage de notre toit pour la nuit. Les paquetages se défont, les couchages s’installent et bien vite, nous nous retrouvons autour d’un feu pour reprendre des forces avant de trouver le sommeil. Je profite de ce regroupement et de me sentir mieux pour enfin expliquer ce que j’ai perçu plus tôt, sans omettre de détails. Mon regard évite celui de l’homme de feu, encore mal à l’aise et après le repas, je ne tarde pas à aller me coucher.
En pleine nuit, Darian me réveille pour l’accompagner pendant la prochaine ronde. Sceptique, je ne crois pas à toute cette mascarade qui vise à le faire passer pour un homme respectable. Il reste douteux depuis notre première rencontre et le mystère qui plane autour de lui ne me met aucunement en confiance. J’accepte donc sans fioriture de prendre le prochain quart avec lui, mieux vaut l’avoir sous les yeux que de ne retourner dormir que d’un œil. Redoubler de prudence, je n’aurai pas dit mieux. Je me lève en prenant garde à ne pas réveiller Kharlensse qui dormait près de moi, puis suit Darian à l’extérieur. Le quart se passa plutôt tranquillement, n’ayant rien à noter que quelques hululements à la cime des arbres. Après deux bonnes heures de garde et de regards suspicieux, le sommeil semble me rattraper. Je retourne me coucher entre Kharlensse et Veiren, revenu de son escapade. J’attrape un coin de la couverture et retrouve les bras de Morphée non sans mal, prise d’un sommeil plutôt agité.
Au petit matin, je n’ai pas eu grand mal à me lever. Je me prépare rapidement et sors de la tente, apercevant un peu à l’écart, au pied d’un arbre, l’homme qui m’avait secoué la veille. Dans son sommeil, il avait presque l’air d’être paisible, mais cela ne me donnait pourtant aucune envie de le déranger. Une fois tout le monde sorti, nous défaisions les couchages et jôte ma magie pour que la tente soit repliée. Mon regard dériva sur l’homme encapuchonné qui fixait Kaeden. Les émotions de la veille ne m’avaient pas permise de lui parler plus que ça, pourtant, son visage me disait quelque chose. Je le fixais sans vraiment y faire attention, essayant de rassembler les éléments dans mes souvenirs mais deux mains se posent sur mes épaules à ce moment précis, me faisant faire volte-face.
- Oh ! C’est vous Veiren. Je soupire, rassurée puis détournant faiblement le regard à sa question : Disons que ça peut aller… Vous pensez que cela a pu être volontaire alors qu’elle…
Qu’elle était à deux doigts de mourir, voilà ce qui ne voulait pas sortir de ma bouche. Je serre les lèvres et les tords, en pleine réflexion, avant de les planter dans ceux de Veiren et de poser la main sur l’une des siennes.
Je ne sais pas quelles étaient ses intentions, messire Veiren, mais je ne doute aucunement de la véracité de ce que j’ai vu. Cette forêt est accablée par quelque chose qui nous dépasse, et ce que j’ai vu y joue un rôle, j’en suis certaine. Dépêchons-nous de nous y rendre, le temps n’arrangera rien…
J’essaie de composer un sourire maladroit et retire ses mains de mes épaules, tournant la tête vers le groupe qui semble se reformer. Il est désormais temps de se remettre en route.
Eryn est trop secouée pour repousser Testarossa, Kharlensse intervient pour l'en détacher. Elle reprend peu à peu ses esprits alors qu'elle aide à monter le camp, puis explique tout aux autres pendant le repas improvisé.
Dans la nuit, elle fait un tour de garde avec Darian pour l'avoir à l'oeil, puis retourne se coucher auprès de Veiren et Kharlensse, rattrapée par la fatigue.
Au petit matin, elle aide à défaire le camp, observe un moment Testarossa pendant son sommeil puis dévisage Philo qu'elle ne reconnait pas encore. Veiren la surprend et ils ont une petite discussion avant de se tenir prêt à se remettre en route avec le reste du groupe.
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Créa-Main
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Mar 23 Mar - 20:35
L’expédition
Une fois rassemblé, après une « bonne nuit de sommeil », le groupe d’aventurier reprit son avancée. Ceux qui étaient à l’avant guettaient le moindre geste ou bruit suspect qui pourrait signaler une nouvelle attaque. Cependant, c’était le calme plat, presque inquiétant encore une fois.
Étonnement, la marche se déroulait sans encombre. Le groupe suivait la direction indiquée par la défunte elfe. Bien que les membres du groupe étaient incertains, la destination semblait la bonne. Plus que les aventuriers avançaient, plus ils pouvaient percevoir que la nature se dégradait de plus en plus, allant jusqu’à former un chemin, comme s’il leur était destiné. Malgré leurs craintes, ils maintinrent le cap, redoublant de prudence.
Après quelques heures à avancer ainsi, ils atteignirent une clairière. Elle semblait tout à fait surnaturelle avec sa nature complètement noircie, morte. Même la terre donnait l’impression d’avoir aucune présence de vie. Au centre de cette clairière, se trouvait un objet curieux, que personne dans le groupe n’avait jamais vu avant ce jour, enfin, pas de cette taille. Un objet de forme d’œuf lévitait à quelques centimètres du sol. Une aura grisâtre s’en dégageait ainsi qu’une odeur nauséabonde. Tout expert animalier ne saurait reconnaître l’animal dont provint cet œuf. Il était beaucoup plus gros que ceux de tous les animaux vivant à Vardenberg. L’objet paraissait inanimé et la présence des aventuriers ne semblaient pas l’affecter.
À l’extrémité gauche de la clairière, les membres de l’expédition pouvaient remarquer une masse difforme, immobile, dont la seule chose visible était une main humaine.
Quelques explications
Vous avez jusqu’au 15 avril pour poster avant le prochain passage du PNJ.
Si vous attaquez, merci de m'informer au préalable pour donner des idées des réactions sur l'environnement.
Vous pouvez interagir entre vous autant que vous le souhaitez entre chacun des passages du PNJ.
Il n’y a pas d’ordre de réponses particulier, c'est à votre bon vouloir, mais respectez tout de même une certaine cohésion. N’oubliez pas que ce n’est pas tout le monde qui a la possibilité de répondre rapidement.
Faites des rps courts, soit autour de 400 mots.
Si jamais vous souhaitez rejoindre l’aventure, bien qu’elle soit entamée, avertissez-moi au préalable. Vous pouvez dire que vous êtes là depuis le début de l'expédition ou que vous venez d'arriver pour une raison ou une autre.
Aki était en train de marcher avec le groupe en étant sur ses gardes, il n’allait pas se faire avoir comme la dernière fois…
Avant d’arriver dans un endroit étrange comme si la mort était présente, il avait quelques frissons, il se sentait un peu en danger, il sortit son bâton en ayant dans sa main en continuant de marcher avant de voir un œuf qui était en train de voler, mais il puanteur se dégager de cet objet…
Le jeune homme était bien intrigué en ayant pas connu l’origine de cet œuf qui volait en ayant vu une aura grise étrange… Avant de tourner sa tête en ayant bien vu une forme difforme qui ne bougeait pas...
- Mais qu’est-ce que c’est…. Il faut rester sur ses gardes !!!
Le jeune homme était prêt à se battre en voyant autour de lui
Tout était calme. Trop calme. Pourtant, Testarossa guettait le moindre mouvement inhabituel — son épée près de lui, sur sa garde —. Leur destination était toute tracée, littéralement. L'expédition n'avait qu'un chemin et ce fut celui qui mena jusqu'à des terres désolées. Le mal ambiant était tellement plus fort ici. Devant ce spectacle étrange qui s'offrait à eux, Testa s'approcha doucement de l'objet flottant. Pas trop près, juste de quelques pas prudents. Il tourna un peu autour, l'examinant.
— C'est vivant ?
Il lança des regards inquisiteurs aux magiciens ou autres qui pourraient sentir — autre que l'odeur forte — quelque chose émaner de cette chose. Testarossa finit par dégainer doucement. Il n'allait pas attaquer mais s'il fallait tuer la chose à l'intérieur ou neutraliser cet objet, mieux valait être paré. Dès que ses yeux se posèrent sur la gauche, il était résolu à empoigner son épée encore plus fort.
Il s'en alla plus près de la masse étrange et, du bout de la lame, releva cette main qui dépassait. Il n'avait pas peur, bien qu'il restait alerte, il se demandait s'il s'agissait d'un cadavre ou autre. Si cette main réagissait alors son sort serait bien vite scellé par un coup de brette.
Une fois tous paré, nous poursuivons notre route, mais cette fois guidés par ma soeur. Plus on avance, plus le décor est horriblement saisissant. Au bout d’un long trajet, nous arrivons finalement devant un spectacle saisissant et des plus inquiétants… Même qu’est-ce que c’est…. Mon analyse de la scène me fait rapidement voir une main devant sûrement appartenir à un corps. Mon instinct de soignante est enclenché. Je me fiche des autres qui clament de rester prudents et glisse en bas de mon cheval pour courir vers cette main. Et s’il avait besoin de soins?
je n’ai pas le temps d’atteindre mon objectif qu’une certaine soeur me retient soudainement pour passer devant moi et me bloquer le passage. Ah non soeurette! La vie est précieuse! Je la regarde d’un ton sérieux que peu me connaissent.
-S’il est encore vivant, il a besoin de soins. Reste tout prêt et surveille-le, mais ne m’empêche pas de lui venir en aide. C’est mon devoir tout comme le tien est de nous protéger si ça tourne mal!!
L’ayant enfin convaincue, j’ai le champ libre pour aller m’accroupir près de l’homme inerte. Je repousse doucement la lame du rouquin du bout des doigts contre le plat et je m’affaire à enlever les feuilles mortes et la terre le recouvrant légèrement pour finalement confirmer qu’il s’agit bien d’un homme.Rapidement, je constate un souffle et un battement de coeur. Il n’est pas énormément blessé, mais on dirait qu’il a rampé pendant des jours dans la boue.
-Il est vivant!
Et je me concentre alors en passant doucement mes mains au-dessus de chaque partie de son corps, ressentant chaque blessure et en les soignant ensuite. Au bout de quelques minutes, j’ai fini l’opération et l’observe un peu perplexe.
plus ils avançais plus les terres que la troupe foulaient etaient désolés, sans parler de cette atmosphère silencieuse et sinistre... Même son destrieur semblait nerveux, mais grâce à son calme et certaine manoeuvre, la bête ne s’était pas emballer. Il vit la guérisseuse partir tout de suite vers ce corps qui semblait déshydrater qu’importe ce que sa soeur lui dirait, elle n’entendait et fit part de sa détermination.
Cependant, il semblait que le pauvre homme bien que guéris n’ai récupérer son âme... Cette chose l’avait-t-elle absorber? Une aura particulièrement lugubre bien que grisâtre semblait s’en émaner. Au vu du corps gisant à la gauche et de la couleur de l’aura qu’avait l’objet, le mage commençait à penser que cette chose n’était, ni tout à fait morte, ni tout à fait vivant... Du moins pas encore... Si sa pestilence en faisait reculer plusieurs mouchoir au visage. Deeryn était familier avec l’odeur, ce qui l’affectait moins, cependant il respirait à travers de son mouchoir pour ne pas éveiller de soupçons.
« C’est vivant?
S’enquit le rouquin à qui il avait pris le relais la nuit dernière recevant son regard tout comme les autres mages de la place. Cela dit, c’est Deeryn qui se porta volontaire et s’avança. Le voyant dégainer, il voulu attirer son attention pour l’empêcher de faire une bêtises par impulsion.
« Si vous me permettez, je vais sonder cette chose.
Demanda le jeune prétendu humain d’un air à la fois sérieux et inquiet. Doucement, il l’approcha avec prudence.
« Beaucoup de colère... et de noirceur...
S’il était normal que cette entité surpasse sa noirceur, il fut étonner qu’elle surpasse même sa propre haine... Ce qui intriguait le sorcier, si bien qu’il songeait à l’idée d’entrer en communication avec ce dernier, mais comment? Sa main gauche tremblotant voulait s’étendre, mais il hésitait encore... Lui mieux que quiconque savaient ce qu’attendait ceux qui voulaient entrer en communication avec les forces obscures de façon désespéré. Seulement à quel point était-il désespérer de se venger de ce monde?
« Je ne crois pas que quiconque ai été exposer à une telle hostilité... C’est du jamais vu...
Il semblait en pâlir en établissait les faits. Bien qu’il désirerait entre en contact, il préférait d’abord révisé ses options d’abord. Par ailleurs, qu’est-ce qui la guilde des Vespanolas, amis des bêtes avaient, à dire sur un oeuf pareille?
« Avant de tenter quoi que ce soit... Qu’en penses les membres de la guilde Vespanola?
On pourrait croire un oeuf de dragon maudit, d’un Balrog ou autres créatures sombres et oubliées, mais encore là ça n’avait rien de naturel...
). 
