Le temps s'écoulait et toujours aucune avancé dans ses recherches qui pourrait être prometteur. Face à cette impasse, une brise d'air fraîche et sortir sa tête de ses inombrable parchemins et grimoires était de mise!
C'était ainsi que l'humain au sang-mêlé se retrouvait à la plage. En se laissant emporté par le courrants de ses pensées durant sa longue promenade à cheval, loin de la capitale, pour être certain de réduire les chances de la croiser. Dans ce petit recoin reculer du monde, il se rappella que c'était ici même qu'il avait entendu parler par les habitants d'un artéfact légendaire perdu : la larme de Sirenna. Artefact qu'il a sut retrouver alors qu'on le pensait introuvable. Lui rappellant ainsi que de déchiffrer le mystère de l'expédition ne sera qu'une question de temps. S'il ne se laissait pas trop distraire, évidement.
Par ailleurs, un autre complot travaillais sa patience. Son plan pour se débarasser de sa distraction du nom d'Adelaïde était déjà en motion, il ne fallait qu'attendre le bon moment pour l'éxécuter. Chaque jours qui s'écoulaient, elle ne devenait qu'une nuissance plus dangereuse que le sorcier l'aurait cru lorsqu'il a rencontrer la prêtresse initialement. Ce qu'il l'attirait chez elle, ne ferait que gacher ses plans et son but ultime. Il ne se donna plus le choix.
Le charlatan songeur foulait ses bottes dans le sable au gré des chants des goélands et la music de la mer qui s'échouait sur les rivages. Parfois, Deeryn se demandait s'il y avait un monde au delà de ces flots infinis. Une question qui demeura sans réponse pour l'instant. De toute façon, s'il fallait faire une expédition d'exploration les territoires au delà des chaînes de Kalnas lui semblait bien plus pertinent.
Puis sous ses pieds, il sentit un objet... Un crabe? Un coquillage? Non une pièce d'or. Bon, un coup de chance? Sauf que à chaque deux pas plus loin, le même évenement se produisait. Le coup de chance devienait un peu trop redondant pour une simple coïncidence. Il traqua alors les pièces même s'il fallait aller dans les rocheuses et s'enffoncer dans l'eau. Au bout de sa piste, il s'arrêtait, car à partir de se point-ci il faudrait plongé... C'est vrai que ce trésors qu'il trouvait pouvait être simplement avalé dans de la vase, ou bien il fallait s'aventurer dans des grotres sous-marine. Dans les deux cas, cela voulait dire que l'argenté allait devoir se mouiller et devra deviner avec justesse ou ce trésor serait situés à moins de vouloir finir au tréfond des flots. Destin funeste qu'il préférait repousser et ne l'acceptera qu'une fois son objectif ultime achevé. Pas aujourd'hui la mort, pas aujourd'hui!
Rendu au point mort, c'est à quatre pattes qu'il observa l'eau et finalement levait ses yeux sur la faune ailée. Si, toutefois, elle s'amusait à plonger. Si oui à quelle profondeur? Et surtout, dans quelle direction? Puis, un oiseau qu'il n'avait jamais vu se posa à côté lui regardant les abysses. Le jeune bâtard l'observa avant de lâcher un :
« Quack!
D'un ton joueur. Si l'oiseau fut perturbé par ce son soudain. Il ricanna et décida de poser un geste, a première vu, insensé et de lui adresser la parole.
« Hehehe! Je supposes que tu sais où plonger? Ou peut-être pas? Je ne suis pas si sûr qu'on pêche la même chose cela dit.
Sais-t-on jamais, peut-être conversait-il avec un hybride? Si ce n'est pas le cas, et qu'il avait une spectatrice derrière lui, le jeunot aurait juste eut l'air d'un idiot. Ironiquement, ce n'était pas pour le déplaire que de se faire prendre de la sorte.
Il est des personnes dont le destin semble être d'être des victimes. Victimes des menteurs, des manipulateurs, des séducteurs, des baratineurs... Comment justifier sinon cette situation ? La coïncidence n'y suffit pas. Ce devait être un tour du destin. Celui de Jezabel, de se faire encore avoir ? Celui de Deeryn, de trouver quelqu'un pour l'aider ? Celui des deux, ou peut-être de quelque obscur événement encore indiscernable ?
Quoi qu'il en soit, Jezabel pêchait ce jour-là près des falaises, sur un petit récif coralien qu'elle avait trouvé. Son activité solitaire ne mettait pas en danger ce petit biome, mais elle y trouvait une matière première en quantité importante, et surtout de teintes plutôt rares : rarement elle trouvait des pièces d'un rose doux comme celui-ci, si prisé des nobles épousées. Mais elle ne risquerait pas de tarir cette manne, ne serait-ce que pour ne pas en diminuer la valeur. Quelques ramifications lui assuraient de manger pour un mois entier, et elle voulait conserver ainsi une forme d'épargne perdue en pleine nature.
Insuffisamment perdue, cependant. Alors qu'elle remonter d'une plongée, elle entendit une voix, juste derrière une avancée rocheuse sur lequel elle avait déposé ses prises. Elle plongeait ce jour-là sous sa forme humaine, afin d'être précise dans ses prélèvements. Ses vêtements étaient déposés au soleil dans un creux pierreux, et elle ne portait d'une pièce de tissu lui couvrant la poitrine et passée entre ses jambes, maintenue par deux cordelettes autour de son cou et de sa taille. La couleur brune du vêtement l'empêchait heureusement de devenir transparent. Il visait tout autant à préserver sa peau des abrasions du corail ou de la roche que sa pudeur en cas de rencontre impromptue, et en cet instant elle était ravie d'avoir pris le temps de le passer.
Curieuse, elle passa par-delà le rocher qui lui masquait la vue et la dissimulait, pour voir qui parlait ainsi, et à qui il s'adressait. Un jeune homme pâle aux cheveux clairs se tenait sur le rivage, et semblait s'adresser à un oiseau. Un cormoran, de la même espèce qu'elle, mais sans doute simple oiseau sauvage, à en juger par son attitude méfiante. Et surtout, pour autant qu'elle le sache, les cormorans sauvages étaient très fréquents dans les environs, mais elle y était la seule hybride. Pourtant l'homme semblait réclamer son aide à l'oiseau, si elle entendait bien. Elle s'approcha donc, en nageant lentement.
”Hum, bonjour ? Vous savez que pour qu'il plonge et pêche pour vous, il faut que vous le dressiez avant...”
Ce qui n'était pas très difficile, pour ce qu'elle en savait, mais nécessitait tout de même davantage que quelques mots.
En entendant la voix l'interpeller derrière lui, il fit un volte face si brusquement que l'oiseau s'était envolé. C'était avec ses grands yeux innocents et curieux qu'il la scruta. Il se doutait que jouer les jeunot innocent ne fonctionnerait pas sur elle. Dans ce cas là, il était temps pour un autre de ses nombreux personas. Il lui souria et cest d'une voix plus proche de sa voix naturel, bien qu'il avait un ton toujours aussi enthousiaste, qu'il s'adressa à elle.
« Oh! Forcément vous devez dire vrai! Je ne connais pas cet oiseau et d'ordinaire, je ne suis pas quelqu'un qui m'aventure sur la plage ou en mer. Cela dit, dresser les animaux, ce n'est pas dans mes cordes, puis, de toute façon, je préfères toujours demander poliment d'abord, on ne sait jamais~
Avoua-t-il. Pour tout dire, le charlatan prenait un malin plaisir à dresser des humains. Qui eux étaient bien plus conplexes que des animaux, mais dresser des humains lui semblait plus intéressant et amusant que de dresser des animaux... Il s'approcha de bord rocailleux en sa direction alors qu'il ne pouvait voir que sa tête mouillé. Puis l'argenté repris la parole.
« Et visiblement vous ne pêchez pas des poissons comme mon ami à plume alors que pêchez-vous?
Pauvre innocente, Jezabel apprécia la délicatesse dont l'inconnu disait faire preuve en prenant en compte le fait que chaque animal pouvait être un hybride. Et plutôt que d'y voir une façon d'obtenir ce qu'il voulait sans effort, elle y vit une grande ouverture d'esprit et une réelle attention aux autres. Et à ses paroles, elle répondit d'un sourire, oubliant qu'elle se devait d'être méfiante, de prendre garde aux mensonges qu'un beau visage peut dissimuler.
Sa méfiance revint, tout de même, alors qu'il jouait à son tour les curieux en l'interrogeant sur ses propres prises. Elle s'assura qu'elle n'offrait pas aux regards son trésor diaphane, avant de répondre évasivement.
”Je récolte simplement quelques ressources particulières, pour des clients.”
Il était visible qu'elle était mal à son aise, et cherchait à ne pas répondre sans le faire ouvertement. Elle tenta donc de retourner la question, sans guère de subtilité.
”Et vous ? Pourquoi est-ce que vous vouliez de l'aide d'un cormoran ?”
Peut-être qu'elle pourrait le tenir éloigné de son corail en l'aidant ?
Oh! Quel est ce jolie sourire qui venait l'adoucir lorsqu'il suggérait qu'il était possible de rencontrer un hybride? En était-elle une? Peut-être en connaissait-elle? Peut-être qu'il lui plaise que quelqun'un qui était près à donner le même respect qu'à n'importe quel race? Trop tôt pour tirer une conclusion net, bien qu'il prendrais en compte cette réaction notable. Soudainement lorsque le voleur s'intéressa de trop près à ses activités, sa méfiance revins au grand galop. Restant fortement nébuleuse comme de peur de se faire voler la possession sur lequelle elle avait jeté son dévolu avec une grande posessivité... C'était mignon ne put-il s'empêcher de penser.
« Je vois~
Rétorqua ce dernier avec légèreté n'essayant même pas à savoir ce que c'était exactement. Il est clair que la demoiselle avait établi une limite juste là et comptait la respecter. Par ailleurs, Deeryn commençait à se douter de quoi il s'agissait. Impossible de réagir ainsi avec de simples coquillages, mais avec des perles ou quelques chose d'autre de tout aussi naturel et précieux lui semblait fort probable. Notant son malaise, car il l'avait quelques peu froisé même s'il avait débuté en beauté, il répondit avec une sincérité détaillé sans détour :
« Hmmm... Je ne suis pas sûr si un comoran aurait pu, mais peut-être aurait-il sut me confirmer qu'il y a des grottes sous-marine là-dessus? Je l'ai observer suffisement longtemps pour remarquer qu'il plongeait plus profondément que les autres oiseaux. Peut-être aurait-il pû me guider dans une de ces grottes sans que je m'élance sur plusieurs plongés pour y finir noyer. Je suis un aventurier, certes, mais je suis tout de même prudent.
Bon, il n'était pas officiellement un aventurier, mais pour le reste c'était vrai. Puis, en bon menteur qu'était l'argenté, on pouvait difficilement douter de son honnêteté.
