Fuyu se trouvait dans son bureau en lisant un livre, avant d’entendre toquer à la porte, il ouvrit avant de voir l’inspecteur, il l’invita à boire avant de discuter avec lui.
L’homme avait besoin d’aider pour trouver une tueuse d’homme qui participait à des Speeds-Datings.
Le jeune détective a eu plusieurs informations en les écrivant dans son bloc-note. Quelques minutes plus tard, l’homme était parti et le loup s’inscrit au prochain speed-dating. Le jeune détective réfléchit un moment et le lendemain, il allait interroger des témoins et la famille des victimes.
Alors les victimes avaient du mal à trouver l’amour et c’était des personnes avec des postes différentes. L’âge était aussi différent, il avait mis toutes les informations en commun.
Quelques jours plus tard, il arriva au restaurant qui organise ce genre de choses, cela ne l’intéressait pas vraiment, mais il allait jouer la comédie. Son premier rendez-vous était non intéressant.
- Je veux vivre comme une princesse... tu m’écoutes ? - Excusez-moi je ne pense pas qu’on se correspond.
Il se leva avant de se retrouver avec une femme, il discuta avec elle, la personne était assez étrange, car elle voulait avoir des informations très privées, s’il avait déjà été violent avec les femmes. Il lui posa aussi des questions très précises en voulant l’intéresser, si c’était la tueuse, la personne allait le suivre pour l’éliminer, il avait déjà le contact avec l’inspecteur qui était pas loin du restaurant avec plusieurs policiers.
Après avoir terminé, il se trouva avec une autre femme, mais c’était très étrange...
- Bonjour, je m’appelle Shiki et j’ai 30 ans, je suis le PDG dans une entreprise de voiture.
Ce soir, je partais à la chasse. On manquant de tête à enquêter ou à éliminer. Donc ce coup-ci sera une mission de reconnaissance. Cependant, ma chasse est quelque peu différente, je ne portais pas mon uniforme blanc de chasseur de Lumini Templars. Cette nuit, je chasserais par la séduction. Selon mes ordres je devais pêcher sous ma forme féminine dans le contexte d'un speed dating... L'horreur. C'était ça, ou je-ne-sais-quelle punition qui m'attendait au bon vouloir de ma sadique génitrice. Alors aussi bien se mettre au travail.
D'abord, bien que je peux me faire passer au féminin avec plus d'aisance qu'au masculin, j'avais choisi de ne pas ménager mes efforts. Je choisissais une robe marine de ce genre là avec une veste légère sombre. Mon sac a main marine était assortis également. Je glissais sur mes jambes des collants de couleur peau. Mes pieds venaient chausser de petits escarpins rouges. Pour rehausser le tout, j'ajoutais un collier court et près du cou, portant le symbole que je détestais le plus : une petite croix en argent. Une fois vêtue, je masseoyais délicatement passant la jupe sous moi.
Me voilà devant mon miroir à peindre mon masque. Du fond de teint, puis au eyeliner & mascara qui venaient tout deux accentuer avec finesse mes yeux, en passant par une impeccable application d'un rouge à lèvre écarlate tout comme mes escarpins. Pour terminer, je passais le fer chaud raidissant mes ondulations naturelles de blé avant de les retrousser le bout vers l'intérieur soigneusement. Une fois terminé, toujours à cet instant précis, je pouvais halluciner d'entendre derrière moi la voix de ma génitrice me dire : "Pauvre petit monstre... Tu es bien trop laide pour être ma fille ~" Si vous pensez que ces mots sont cruels, lorsque je me déguise en homme ce n'étais guère différent. J'échappe un pénible soupire une dernière fois. Bien qu'elle me décrit comme étant "laide", et que je le pense aussi, ceux que je bernerais ne verrai en moi qu'une délicate poupée sortie tout droit des années 50. En revanche, il parraîtrait que les vieilleries vintage reviens à la mode, nous verrons bien. J'enfile mon manteau blanc, passe mon foulard blanc autour de mon cou.
Une fois prête, on m'escorta en ville avant de me laisser toute seule au tournant de quelques pâté avant ma destination. Maintenant que j'y suis, je regardais, le restaurant et j'eue le soudain désir de passer mon chemin et aller à la faq pour assister au cours du soir que j'allais râter. En dépit d'être dans cette tenue. Même si je me devais de coltiner des bouffons de jeunes adultes dont Djibril... Mon bouffon préféré... Pour l'instant! Ma peur de la colère de ma génitrice réussi à m'abstenir de commettre cette bêtise inutile. Je passais donc la porte et m'alignais au processus habituel et vraiment chiant que de remplir un formulaire. Lorsque je la remplissait, je ne faisais pas ma fine bouche, car laideur ou non, homme ou femme tous ces gens ne sont pas à exclure à s'avérer d'être des êtres comme moi un autre, un monstre. Il fallait que je perçoive le moindre indice, le moindre détail louche qui exposerait ma proie en l'espace de quelques minutes. Cela dit, cela fait près de 50 ans que je me dévoue à cette ignoble profession, peut importe dans quel environnement ou contexte je peux bien me trouver, alors je sais quoi chercher et comment.
L'animatrice un peu trop enjouée fit sonner le commencement. J'enchaînais les candidats.es les uns après les autres. Jouant à la douce timide, qui, je ne cacherais pas, n'était pas aussi simulé que j'aimerais y croire, cependant, par ma crédibilité involontaire, cela faisait de moi une être plus atrayant pour ceux qui se considère prédateur, une victime facile, une proie idéale.
Toutes ces odeurs à identifier à qui elles appartenaient. Ainsi que dégoter les parfums clés n'étaient pas facile, mais pas impossible. Déchiffrer toutes leurs paroles, identifié les tissus de mensonges par un sens habile de la conversation pour ensuite dévoilé la vérité. Des gens, il y en avait de tous genre, mais jusqu'ici ils ne semblaient pas avoir d'Autres si ce n'était que certains candidats pouvaient parraître suspects et qu'il serait bon d'enquêter sur eux plus en profondeur... Pas sous cette forme, ni ce soir en tout cas.
Après que ma candidate, qui me faisait de l'oeil m'avait quitter, un homme prit sa place. Il semblait m'avoir jeter un regard comme si j'étais une chose étrange... Inutile d'en faire des tonnes je le sais très bien! M'indignais-je intérieurement. À moins que le problème soit que tout juste avant j'ai vue une femme? Peu importe! Autre que du fait qu'il m'ai dévisagé un bref instant comme une étrangeté, il avait l'air plus âgé que moi, en dépit de son visage que certains aiment décrire comme une "baby face". 30 ans cependant? J'en doute fort! 26 ans et moins certainement au vu de ses traits. En plus de la première impression qu'il me donne, je n'aime pas trop ce qu'il dégageait. Cela, en revanche, je ne serais y mettre le doigt dessus pour le moment... Cependant, même si je ne l'appréciais guère, je me devais en aucun cas le démontrer, je me devais aussi en faire fit et me concentrer! D'un geste léger de la main repoussant nerveusement une mèche blonde derrière mon oreille de mon regard timide et fugace je me présentais aussi, sous un pseudonyme bien entendu.
« Eva Azelian, 26 ans, je suis comptable. Enchanté de faire ta connaissance Shiki.
Contrairement à d'habitude je ne portais pas mon masque de fer, endurcissant mes traits pour me rendre moins approchable, mais j'étais présentement libre d'exprimer ce que je ne pouvais exprimer ouvertement à travers la douceurs de mes traits naturels. Un drôle de silence plannait plannait entre nous avant que je finisse par avoir le courage de le briser de ma voix androgyne que j'avais nulle besoin d'adapter selon le sexe que je prétendais être.
« Sinon... Tu aimes que les voitures ou bien as-tu égallement d'autres intérêts?
[HRP :: C'est normal que les pronoms et l'avatar ait changés (disons que Mikaela en crossdress c'est impossible à trouver oups X'DD) pour les pronoms, comme iel agira en fille, j'utilise les pronoms et un avatar temporaire en conséquence (comme Eden a pris la peine de se coiffer différement à l'habitude). Merci de votre compréhension!]
Fuyu observait la jeune demoiselle, il l’écouta sans rien dire, alors elle avait 26 ans, il la trouvait étrange, il avait un ressentiment étrange...
- Enchanté de vous rencontré.
Le détective souriait à la jeune demoiselle avant d’entre sa question, même si son travail est de vendre les voitures, il peut ne pas forcément aimer.
- J’aime les voitures, après la lecture me plait, sinon j’aime la compagnie des femmes. Après j’aime faire la chasse pendant le week-end. Sinon qu’elles sont vos centres d'intérêt ?
Il savait qu’un PDG qui aime les femmes sera une bonne victime, il sentait un regard un peu insistant vers son côté droit, c’était la femme de tout à l’heure, elle était surement la suspecte numéro 1.
Le jeune loup devait faire attention en donnant les instructions au policier pour arrêter la criminelle, il fallait faire rapidement pour ne pas changer de victime. Il fixa la femme devant lui en ayant un large sourire.
- La comptabilité est intéressant, il y a quelques années j’avais voulu devenir expert-comptable, mais l’amour des voiture m’a poussé à travailler dans une concession.
… Il m’énervait déjà! "J’aime la compagnie des femmes" Disait-il. Oui, c’est bon, on a compris! Les femmes seulement et au diable le reste! Son parler hyper genrer m’énervais et pourtant j’avais l’impression que je n’étais pas au bout de mon irritation encore… Concentration Eden, concentration! Ou plutôt Eva, vu le contexte, bref! De mon regard fugace, je crois qu’il s’était pris des coup de couteaux dans le dos par un regard qui était dans notre direction. C’était une des femmes de la soirée que je n’avais pas rencontrer d’ailleurs. Probablement que les femmes ne sont pas son genre. Il faut l’avouer, je ne m’attendais pas à attraper tous les poissons sous cette forme dans mon filet non plus. Afin de cacher mon irritation, je répondis à son sourire du miens quoi qu’il se fit timide en mon cas.
… La chasse hein? C’est vrai que c’était un passe-temps répandu à Divinadell. Toutefois, souvent les chasseurs les plus passionnés sont des Autres ou bien des chasseurs humains… Dans les deux cas, il faut que je me montre très prudente afin de ne pas l’alarmer.
« J’aime bien lire des histoires qui me font rêver, et ceux qui aborde la romance est un bonus, sinon j’aime bien marcher, enfin c’est ça ou… m’intéresser aux passe-temps des autres et de les découvrir. Ce n’est pas grand chose je sais, mais je préfère écouté les autres ou, lorsque l’on me permet, me laisser entrer dans leur petit monde palpitant.
Plus palpitant que la mienne avais-je envie d’ajouter mais je m’abstiennes. J’avais bien appris ma leçon dans le passé! La négativité n’avait rien de séduisant et ils avaient bien raison. Sauf qu’il commençait à s’intéresser à parler métier et je voulais en revenir à nos passions, mais surtout les siens! Question qu’il développe un peu plus, ou comète une erreur monumentale!
« C’est vrai? Je crois que vous avez tout de même fais le bon choix que d’écouté l’appel à votre passion, car ce n’est vraiment pas aussi palpitant que cela en à l’air.
Je me repositionne un peu en adossant mon visage dans le creux de ma main prête à l’écouté longuement.
« Dis moi plutôt, ce qu’inspire les voitures pour toi? À quel genre de lecture tu te laisses emporter? Ou l’excitation qu’il y a dans la chasse pour toi?
Tranquillement, mais surement, mon persona se fit un peu moins timide et plus attentive. Jouant les intéressée alors que je le fixais intensément. Au vu du contexte, il pourrait croire que la mignonne en face de lui, c’est à dire moi, le dévorait des yeux de manière intéressée et intriguée.
Fuyu fixa le jeune femme en étant perdu dans ses pensés, en faisant le tri sur les jeunes femmes, donc on avait deux suspects, mais celle actuellement, elle était plutôt bizarre. Il revenait à la conversation en hochant la tête.
- J’ai lu par curiosité une livre d’amour entre un vampire et une humaine. Je me demande comment les personnes peuvent avoir une imagination assez débordante en mettant une histoire de cœur entre une créature imaginaire et un humain.
Il trouvait ça compliqué de jouer un rôle comme celui-là…
- C’est vrai que c’est un bon choix, sinon j’aime rouler avec un véhicule, en ayant la sensation de prendre les virages. Sinon quand j’étais petit je préférais les collectionner. Sinon vous avez déjà lu des livres d’enquête ou d’épouvante ? J’ai l’impression que des histoires sont inspiré de fait réel, vous ne trouvez pas ?
Il voulait un peu avoir quelques donner sur cette personne
Je simulais un rire. Ou peut-être pas vraiment, cela me semble tristement risible d'être en compagnie de quelqu'un qui avait une imagination si pauvre. À moins que ce genre d'histoire ne l'inspirait pas vraiment?
« Je ne crois pas que ce soit si difficile à imaginer même si c'est impossible. Qui n'a jamais rêver d'être séduis et amené par une créature fascinante aborant une beauté hors de ce monde? En ce qui me concerne, aussi honteux soit-il, j'y ait déjà rêver, à mainte reprises même.
Échappais-je repoussant la même mèche rebelle derrière mon oreille. Mais c'était en l'écoutant qu'il semblerait que la chasse ne soit pas mentionné de nouveau? Devrais-je en conclure que ce n'était pas réellement un passe temps, mais une obligation? Quelque chose à cacher monsieur Shiki? Bien sûr il s'intéressait à mon point de vu sur ses hobies, plutôt que de se questionner pourquoi je m'intéressais plus aux hobbies des autres que des miens? Étrange... Fortement mal habile de sa part. Enfin, heureusement pour moi, si on voulait me connaître un peu plus à mon sujet, ce serait raté.
« Oui j'en ait déjà lu et je dois avouer, cependant, que je n'apprécie pas trop le genre horreur ou ce qui fait peur. Quant aux livres d'enquêtes, ils sont intéressants au début, mais à force d'en lire, on commence à les trouver prévisibles et la prévisibilité, enfin, surtout dans les romans policier devient vite lassant... Il ne sont qu'excirant lorsqu'ils sont imprévisibles tout en restant cohérant vous ne trouver pas?
Surtout que toute ma vie n'est qu'un enchaînement de tout cela : enquêtes, interrogatoire, chasse puis meurtre. Toujours la même routine... En y songeant je portais une expression d'ennui, de déception voir de frustration malgré moi...
En ce qui concerne la peur, elle faisait partie de mon quotidien depuis ma venu au monde, elle est ma réalité et très malheureusement, ma meilleure amie. Alors côté peur je vis ma part tous les jours depuis 68 ans, cependant aussi étrange que ça le soit. En réalité, je pouvais apprécier le genre horreur. Étonnant n'est-ce pas? La raison est simple puisqu'ils sont assez prévisibles je pouvais prendre note toutes les mauvaises décisions que les personnages prennaient, je pouvais m'entraîner à percevoir tous les signes que le mal était sur le point de frapper. Tout ces indices m'aidais à évité à tout prix ces fins atroces! Du moins, dans ma réalité seulement.
« J'ai l’impression que des histoires sont inspiré de fait réel, vous ne trouvez pas ?
En ce qui concerne sa dernière question je ne pus m'empêcher d'éclater d'un rire crystalin. Les hommes qui me faisait rire le plus étaient ceux qui se croyait en contrôle alors qu'ils sont en réalité si incroyablement naïfs. Des enfants qui ont oublier de grandir on dirait? Ou peut-être jalousais-je de cette naïveté? Si seulement...
« Hehehe n'est-ce pas un peu naïf de croire que ces oeuvres fictives soient tirés d'histoires vrai? Enfin à condition que ce ne soit pas des histoires relatant Jack the Ripper, Hannibal, docteur Jekill & mister Hyde ou de cas réels. Les auteurs sont d'abord auteur pour leur maîtrise de l'écriture et leur imagination débordante, non?
À ces dernières réponses, je lui adressais un dernier sourire. J’étais sur le point de poursuivre la conversasion, mais l’animatrice nous signalait que le temps était écoulée… Dommage… Bien que cet homme soit dépourvu d’intérêts, il aurait été bien de réussir à le piéger s’il s’agissait bien d’un Autre.
C’est une mèche repoussée derrière mon oreille que je lui adressais une politesse qui ne voulait rien dire, mais je m’efforçais de faire comme si j’étais sincère, comme toujours.
« Bon, eh bien, j'espères que vous trouverai cette compagnie qui est toujours si plaisante à avoir. Bonne soirée à vous, monsieur Shiki.
Je me levais, dans l’intention de passer aux toilettes un moment. J’avais ce haut le coeur qui me montait aux lèvres… Probablement, ma famine qui faisait encore des siennes et cherchait à me torturer de ses milles et une façons, dont cette soudaine nausée… L’étourdis que j’étais et quelque peu pressé, je ne m’étais pas rendu compte que je poussais la porte pour les toilettes des hommes et non des femmes, j’entendis une voix qui m’avait suivis, celle d’une femme m’avais interpeller.
« Où crois-tu aller comme ça?
Je sursautais ne m’y étant pas attendu à ce qu’une femme me suive, un homme peut-être, ou une des femmes que j’avais rencontré.e, mais pas elle. Elle croisa les bras me scrutant de la tête au pieds d’un air suspicieux.
« Oh… M-merci… quelle tête en l’air je suis parfois~
Rétorquais-je innocemment dans l'intention d'aller vers les toilettes des femmes qu'elle m'empêcha d'y aller. Je croisais mon regard avec le siens puis dans ses prunelles, j'avais aperçu.e cette brillance surnaturelle... Je n'avais peut-être pas trouver d'Autres durant mon speed dating, du moins rien de concret, mais une est directement venue me voir et osait même tenter de m'hynoptiser. Si j'étais encore humain.e, je me sentirais mou.molle comme une genille, ayant la douce impression d'être dans un rêve, séduis par celle qui m'infligerait cet enchantement, en plus de n'avoir aucun contrôle de mes faits et gestes... Chose qui ne fonctionnerait pas étant moi-même vampire... Cependant, je joueais le jeu. Afin de la surprendre plus tard, et que la chasseuse devienne inévitablement MA proie. Il faut tout d'abord m'assurer de lui faire croire que son tour de magie avait fonctionnée. J'avais réagit tout comme, mais elle haussait un sourcil qui faisait naître le doute que son sort ait fonctionné...
« Réponds-moi franchement, es-tu réellement une femme?
Évidemment... Pourquoi me poserait-elle une autre question que celle-là?! Du calme... Du calme... Au moins, si j'étais vraiment sous hypnose, je n'aurais eut de choix que de répondre la vérité, mais étant donné qu'elle ne me faisait aucun effet, je répondais ce qu'elle voulait entendre. Le doux mensonge qui la condamnerait éventuellement à mes crocs!
« Non... Je suis un homme qui me travestie en femme...
Elle ria en prennant cet air de dégoût... Quelle garce... Mes gencives me démangeaient déjà de la goûter et de la tuer! Un sentiment probablement mutuel. Une connasse en moins et elle pourra me servir à adoucir mes brûlements de gorge et d'estomac.
« Dans quel but petit dépravé?! Pour espionner les femmes aux toilettes? Pour les attouchés plus facilement?
Je secouais la tête et procédais à lui raconter une histoire. J'aurais put acquieser tout simplement à ses supositions de perversion, mais ce serait être une proie trop facile. Déjà qu'elle se doutait que quelque chose ne tournais pas rond chez moi, il fallait que j'endors sa méfiance pour qu'elle m'approche d'encore plus près. Si elle était toujours aussi transphobe, elle ne le comprendra pas, mais au moins j'aurais calmer ses soupçons.
« Non... Je viens d'une famille très... très traditionelle, dis-je en tenant ma petite croix au cou, On prétends que Dieu ne fait pas d'erreur... Mais c'est faux... jamais j'ai n'ai été un homme et jamais je ne le serai... Il ne pourra me pardonner mon pêcher de me prendre pour un Dieu, ou plutôt une Déesse dans mon cas, et d'alterner ce corps qu'il m'a donné. S'il faut qu'il me punisse malgré sa propre erreur... Eh bien... qu'il en soit ainsi... Je ne suis qu'une victime de ses odieuses erreurs si ironiquement humaines... Après tout, ne sommes nous pas fait à l'image de Dieu lui-même? Si nous faisons des erreurs, pourquoi en serait-il exclus?
Lui expliquais-je de ce ton absent de cette expression morne que je portais. Elle n'était pas encore tout à fait convaincue de m'avoir sous son emprise...
« Si c'est vrai, pourquoi as-tu aussi rencontrer des femmes alors? Forcément si tu dois te sentir comme une femme c'est parce que tu n'aimes que les hommes? Non?
« Non... Cela ne m'importe que trop peu... Je veux juste être... Aimée, par une personne douce et d'aimante... Amour que je n'ai jamais ressentis ni avec ma famille, ni auprès de Dieu... Je souhaite seulement, qu'on m'amène et me libère de mon enfer...
Elle ne croyait pas plus à mon histoire, je le voyais, je le ressentais. Déjà que je n'étais pas d'humeur elle ne faisait qu'empirer son cas. J'étais si heureux.se de constater que je pourrai lui faire subbir mon couroux meurtrier en toute impunité. Néanmoins, elle put croire que son pouvoir avait fonctionné. Elle changea vite de sujet, désintéressée par la pauvre petite transgenre que je jouais.
« Qu'allais-tu faire aux toilettes au juste? Regarder sous les portes par ''accident''?
Ce qu'elle m'énervais! Non pire! Elle me rendait malade! Plus que les autres relous que j'ai rencontrer ce soir ou ce naïf imbécile de Shiki... C'était à croire qu'elle travaillait en équipe avec ma famine pour me faire gerber plus facilement par ses préjugés méprisables...
« Je me sens malade... Toute retournée... En faite... Je me sens malade parce que... J'ai tellement faim... Je me suis sauvée de chez moi depuis des jours déjà... et... je... je meurs de faim...
Elle ricanna toute fière. Riant d'avance à l'ironie du sort qu'elle me réservait. Une vampire en déduis-je donc... Tout comme moi. Mais, crois-moi ma chère, ma famine est plus forte et plus grande que la tienne! Et c'est moi qui te dévorerai au bout du compte! Personne ne pourras m'en empêcher! Pensais-je, ignorant qu'elle était déjà prise en chasse par un camp adverse, ni autre, ni chasseur non plus.
« Moi aussi je suis affamée~ Tu n'as qu'à venir manger un morceaux avec moi mon mignon~ Viens avec moi je vais t'enlever de ton enfer et te rendre heureux que pour une nuit.
Mon seul bonheur et soulagement que tu puisses m'apporter en ce moment; serait ta mort...
« Oui! Avec plaisir! Je te suivrai jusqu'au bout du monde! Prends moi, amène-moi loin d'ici, de tout mon amour!
Débitais-je de façon à la fois si heureuse, désespérée et, par-dessus tout, faussement séduite et conquise. Elle m'ordonna de l'approcher et je vins tenir son bras solidement, l'écrasant contre ma poitrine plate qu'elle reconnaîtra comme celle d'un homme. Je faisais de sorte qu'elle puisse toucher mes cuisses si elle le voulait, mais pas mes hanches et encore moins ma taille pour éviter qu'elle se pose davantage de questions que nécessaire. Si devant les toilettes nous étions qu'elle et moi, nous fûmes à la vue de tous peu après cette conversation. Je la serrais tendrement, avec un sourire niais, le regard complétement ailleurs alors que nous traversions la salle jusqu'à sa sortie. J'avais même simulé des rougeurs sur mes joues. C'était ainsi qu'on sortait du bâtiment et quittait l'activité en voleur sans dire aurevoir à qui que ce soit...
Mais forcément une personne nous avait vu... Le prédateur que je n'avais pas compté.e dans mes calcules à ce moment-là...
