[Terminé]The perfect couple [NC-18]

Une chose était certaine, Edith ne manquait pas d’idée. Il avait bien vu sa petite moue au sujet de la valise, et cela l’avait fait sourire. Il savait bien qu’elle aimait trop le contrôle pour lui laisser choisir ses vêtements, mais pour une surprise. Miami ? La plage pourrait leur faire du bien. Il aima son idée du hasard, puisqu’il était joueur de nature.

- Laissons le destin décider, alors.

Il termina son verre et le reposa sur la table. Les fabulations d’Edith le firent rire. Surtout vu l’activité de sa famille. Le pétrole les avait fait s’enrichir, le voir disparaître pour de la … Téléportation ? Lui semblait bien mal avisé venant de l’héritière. Comment pouvait-elle avoir ce genre d’idée ?

Jack haussa les épaules.

- Le voyage n’est-il pas une partie intégrante des souvenirs ? La destination n’est pas le seul attrait, l’important c’est de passer des bons moments.

L’alcool le rendait beaucoup plus… Doux et romantique, comme l’ancien lui. Celui qu’il ne voulait plus jamais voir apparaître. Il voulait se lever et aller prendre l’air, voir fumer. Cependant, l’idée de laisser Edith seule et alcoolisée à l’intérieur ne lui plaisait pas.

- Enfin bref ! Nos familles risquent de ne pas approuver ton idée de téléportation !

Toutes les idées de la jolie brune amusaient Jack. Il se laissa aller à rire, chassant par la même occasion ses pensées perturbantes. Il la vit finir son verre rapidement. Trop rapidement surement. Il ne pouvait s’empêcher d’être protecteur envers celle pour dont il avait juré de prendre soin jusqu’à ce que la mort les sépare. Il eut un nouveau sourire lorsqu’elle mentionna de l’énergie à dépenser. Il avait bien une petite idée sur la façon dont ils pourraient procéder.

- Allons-y !

Il se leva sans mal, bien qu’un peu ivre. La force de l’habitude le rendait stable. Il prit le bras de sa femme, pour qu’elle puisse s’appuyer dessus sans se sentir forcée non plus. Il appela leur chauffeur pour rentrer à bon port en toute sécurité. Pendant le trajet, il faisait glisser de façon nonchalante ses doigts contre la peau d’Edith : son avant-bras, ses doigts, le dos de sa main, sa paume. Il avait posé son menton contre son front pour qu’elle puisse se reposer un peu durant le voyage, et décuver légèrement.

Une fois à la maison, il s’assura que les voisins ne soit pas dehors et la souleva telle une princesse pour passer la porte d’entrée. Il espérait bien la faire rire. Une fois la porte refermer, il n’hésita pas et glissa ses lèvres contre celles de la jeune femme. Il n’était pas contre une douche, pour se débarrasser de l’odeur du speakeasy. Il n’était pas contre la prendre avec Edith.

- De quelle façon ma charmante épouse veut-elle dépenser son énergie ?

Il la reposa délicatement au sol, avant de l’embrasser à nouveau d'une manière sans équivoque. Il s'arrêta néanmoins, pour lui laisser le loisir de répondre.

Jack lui adressa un sourire lorsqu’elle confirma que l’ambiance n’est plus à la taquinerie. Ils étaient donc sur la même longueur d’onde pour la fin de cette soirée. Il répondit au baiser d’Edith avec douceur, puis hocha la tête lors de sa demande d’aide.

Jack, bien qu’impatient, était partisan du « Tout vient à point qui sait attendre ». Aussi, la requête de son épouse ne le dérangea pas. D’autant plus qu’elle était compatible avec son envie de se doucher avant de rejoindre leur lit, s’ils arrivaient jusque-là. Il se sentait la responsabilité de se maintenir en forme et se renouveler, pour contenter une aussi jeune et jolie femme.

Il lui prit la main, sur laquelle il déposa en tendre baiser en la regardant dans les yeux. L’air qu’il affichait montrait bien qu’il n’avait qu’une envie, mais il répondit :

- Bien entendu. Allons à l’étage.

Il n’allait pas se risquer à la porter dans les escaliers. Ils n’étaient pas non plus deux adolescents fou amoureux qui se retrouvaient après une longue séparation, aussi, il se contenta de lui indiquer de passer la première. Il ne voulait pas qu’elle tombe, à cause de l’alcool. Il préférait se tenir prêt à la rattraper. Une fois sur le pallier, il lui glissa quelques baisers dans le cou, avant de passer devant elle et de la tirer doucement par la main jusqu’à leur salle de bain.

- Comment puis-je vous être utile Mme Cartwright ?