L’eau contenue dans les fruits ne suffit plus à tenir les gens hydratés et la réserve d’eau embouteillée récupérée sur le Spumans sera bientôt épuisée. Même si tout le monde se rationne au maximum, ce n’est plus qu’une question de jours avant que vous ne manquiez d'eau.
Vous êtes donc en train de vous regrouper, vous, petit groupe de volontaires, et voilà que le second du Capitaine, Paolo Salvarez, vous attends pour vous donner chacun un baluchon ou sac-à-dos... Bref, un sac de transport improvisé contenant chacun : - Une petite bouteille d’eau de 50cL - 5 fruits divers (entre goyave, banane et fruit de la passion) - 1 barre de chocolat Mars - 5 petites portions de viande séchées de serpent et de boeuf (il restait encore un peu du boeuf du bateau)
Paolo, devenu chef du camp par défaut depuis la disparition du capitaine, endosse son sac à dos et se tient prêt à partir.
Quelques explications
Toute personne voulant participer à l’expédition pour essayer de trouver de l’eau potable n’a qu’à faire un rp à la suite en mentionnant qu’il a ramassé l’un des sacs disponibles et qu'il rejoint Paolo.
Mais à quoi il ressemble, ce Paolo ?:
Nous allons repasser d'ici une à deux semaines, afin de vous narrer la suite des événements. Suite à ce post, les inscriptions seront fermées.
Nous n’attendons forcément que vous soyez beaucoup à participer, car c’est quand même une expédition de recherche en petit groupe, mais ne vous inquiétez pas. Si vous ne participez pas à cette intrigue, il y en aura d’autres pour tester votre instinct de survie!
Merci de privilégier les posts courts (environ 400 mots) et efficaces afin de garder un rythme assez rapide entre les passages du PNJ.
Vilmos détestait tourner en rond. Il n’en pouvait plus de rester sur la plage à attendre les secours. Il ne savait même pas si quelqu’un avait pu établir un contact avec le monde extérieur. De toute manière, ils n’avaient plus le luxe d’attendre; l’eau commencerait à manquer bientôt, s’ils ne trouvaient pas de l’eau douce quelque part sur l’île.
Alors, autant se rendre utile. Vilmos prit donc l’un des sacs préparés par le capitaine et le rejoint à l’entrée de la forêt pour y attendre les autres, sans oublier d’amener son flingue, qu’il cacha dans le sac… Il ne partait jamais sans.
Oui, trimballer un pistolet à bord d’une croisière pour vacanciers était absolument illégal. Cependant, il préférait encore qu’on le surprenne avec une arme à feu plutôt qu’avec les sacs remplis de cocaïne qu’il devait ramener en Floride. Ceux-ci se trouvaient probablement encore dans les bagages de ses hommes de main, qui avaient malheureusement péris lors du naufrage. Ou heureusement peut-être dans ce cas là, il n’avait plus à gérer leurs conneries au moins.
Cependant, Vilmos savait qu’un jour ou l’autre, il devrait aller chercher ces sacs, et les enterrer quelque part pour pouvoir revenir les chercher plus tard, quand ils seraient tous sortit de cette maudite île. Tel un trésor pirate.
On parle quand même de plusieurs centaines de milliers de dollars putain!
Pour l’instant, Vilmos n’était qu’une homme d’affaires en vacances, et c’est ainsi qu’il se présenta au capitaine...
Je ne sais pas trop qui m’avait dit ça, mais on m’avait regardé en mode : non mais tu n’as pas un peu envie de te bouger le derrière? Bien sûr, la personne n’avait pas dit le mot « derrière », mais l’intention restait la même : on me prenait pour un poids, pour quelque chose d’inutile. Cela fait presque deux semaines que le bâteau s’est échoué. Évidemment, notre situation était digne d’un de ces films ou séries ou les gens sont perdus sur une île déserte : pas d’électricité, jungle hostile.
Comment peut-on encore souhaiter vivre après ça. Toutes ces personnes étaient décédées, à l’image du Titanic. La mauvaise gestion avait fait de notre croisière un enfer. Je ne suis pas prête à remettre les pieds sur un bateau de plaisance aussi rapidement. Pfeuh. Si quelqu’un nous trouve, je suis d’avis pour qu’ils nous ramène en avion.
Si on peut s’éviter un crash.
Bref, pour remédier au fait que l’on me traite à nouveau de feignasse, je m’étais levée, regardant la personne d’un air morne, haussant les épaules. Une expédition pour aller chercher de l’eau se préparait pour les prochaines minutes. J’allais la faire. Le pire qu’il arrive, après tout ce qui s’était produit ce serait quoi? Mourir?
On n’a plus grand-chose à perdre quoi. Ma mère doit penser que je suis décédée depuis fort longtemps, maintenant. Elle a eu de la chance de ne pas pouvoir venir finalement. D’un côté, si elle avait survécu, elle aurait été tellement chiante! Elle se serait plaint pour tout et n’importe quoi. Et d’un autre côté, si elle était décédée, je n’aurais pas supporté l’idée de perdre ma mère.
Malgré tout, oui, je l’aime.
Je suis allée voir le dude, j’ai oublié son nom quoi, qui me donna un sac, je le remercie d’un simple mouvement de tête, allant rejoindre les autres.
Mon optimisme habituelle est parti. Il a du s’échouer avec le bateau. Pour le moment, je m’en fiche. j’ai les nerfs à vif en ce moment. Je suis fatiguée, je ne me sens pas bien ici.
Qui pourrait se sentir bien ici?
Je prends mon élastique, je me refais un chignon sommaire, mon attention s’arrête d’abord sur le… Paolo je crois, puis sur l’autre homme qui a suivit. Un fils de riche visiblement.
Pfeuh.
Si nous allions que tous les trois, on ne va pas chier loin.
La discussion entre Vilmos et le capitaine allait de bon train lorsqu’ils furent rejoint par une jeune femme blonde à l’air bourru et fatigué. Eh ben… elle allait être ennuyeuse cette expédition.
En même temps, la plupart des naufragés étaient bourrus et fatigués. Il ne pouvait pas vraiment lui reprocher son visage long. Dans son cas, Vilmos considérait qu’il avait déjà vécu pires situations. C’était pas loin de la pire, mais pas encore tout à fait. Son lit, ses fringues sur-mesure et son loft lui manquait, sans parler de l’atmosphère presque claustrophobique du fait d’être coincé sur une île inconnue, séparée par des kilomètres d’eau du continent américain et de toute civilisation.
...Au moins, il faisait vachement beau aujourd’hui!
Lorsque la jeune femme blonde arriva près d’eux, le capitaine la remercia de s’être présentée comme volontaire en hochant la tête. Tandis que le capitaine s’éloigna, Vilmos, le dos appuyé contre un arbre, s’adressa à la nouvelle venu de façon assez directe, comme il avait l’habitude de le faire.
Pas du genre très très sociable ce Paolo, hein? J’espère qu’il sait ce qu’il fait au moins.
Ouais, parce que se perdre dans la jungle en plus d’être perdu au milieu du Golfe du Mexique, ça serait vraiment le comble. Il préférait encore se tirer une balle.
Vilmos, dit-il pour se présenter à la jeune femme, en croisant les bras sur son torse. Je ne crois pas vous avoir vu sur le bateau, quand il flottait encore. Probablement parce que vous n’étiez pas en première classe.
Et ça, c’était une affirmation, pas une supposition. Enfin, elle n’avait pas le look de quelqu’un qui aurait été en première classe. Tant pis si elle le prenait mal.
Mes cheveux attachés, je redescends mes bras, réajuste mon T-shirt trop grand qui cache mes shorts en jeans. Il parle de Paolo qui est devenu, bien malgré lui, est devenu la tête des survivants. J’ai envie de dire à l’homme que le fait d’être social ou non n’a pas d’importance dans notre situation. Il faut plutôt agir plutôt que de dire des bêtises. Pour sa part, ce fils de riche, semblait beaucoup plus du genre beau parleur, petit faiseur.
C’est juste une impression, hein.
- Je serais tentée de dire qu’il n’a pas trop le choix de faire au mieux, surtout après ce qu’il s’est passé. Puisqu’il est l’une de rares personnes en charge toujours présente…
L’homme se présente, il s’appelle Vilmos. Je ne peux m’empêcher de hausser les sourcils, fort peu impressionnée par ce qu’il raconte. Alors monsieur était en première classe. Pas étonnant, il suffit d’entendre son petit air suffisant pour s’en rendre compte. Ses vêtements donnent également un aperçut assez révélateur également. Je ne sais pas si sa remarque ce voulait particulièrement désobligeante, mais je m’en fiche en vrai. Sur île, ces classes sociales ne tiennent plus du tout.
Il a croisé les bras, j’ai l’impression qu’il ne veut même pas me parler. Je ne comprends donc pas pourquoi il tente de faire la conversation. Je prends tout de même le temps de lui répondre, bien que mes propos, ne sont pas des plus doux et gentils.
- Non, en effet, je n’étais pas en première classe, heureusement d’ailleurs. J’aurais eu peur de m’étouffer avec du caviar à 1 000$.
J’esquisse un très rares sourires depuis notre arrivée sur cette île. La seule autre fois que j’ai souri, c’est lorsque j’ai vu que j’avais réussi à réanimer un homme qui s’était noyé. Puisque Vilmos me demande mon nom, je lui réponds simplement.
- Moi, c’est Max.
Il est mieux de faire attention à ce qu’il dit s’il ne veut pas manger un sac à dos.
Sanhexia
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I'm not strange nor crazy, my reality is just different from yours.
Nyssa vivait un cauchemar depuis plusieurs jours. Le naufrage avait été ne scène digne d'un film catastrophe dont elle avait réchappé par miracle. Depuis, elle avait fait profil bas à l'image de son moral. Les vivres et surtout l'eau commençait à manquer et il fallait faire quelque chose. Elle avait fait partie des personnes qui avaient réussi récupérer un maximum d'effets personnel dans l'épave du bateau. Malgré tout ça, elle était abattue. Son frère lui manquait terriblement et elle était partagée entre le fait que c'était une bonne chose qu'il ne soit pas là et une mauvaise chose en même temps. Une bonne chose car il était à l’abri et en sécurité chez eux, une mauvaise chose parce qu'elle était seule sur cette île. Il avait bien noué quelques liens avec les rescapés mais ce n'était rien du tout pour elle. Au rythme où les choses allaient, ils étaient susceptibles de tous mourir du jour au lendemain. Autant ne pas s'attacher. C'est pourquoi elle avait fait sa vie dans son coin. Elle faisait profiter aux autres son savoir en survie mais cela s'arrêtait là.
Cependant, Nyssa savait que la clé de la survie était la collaboration avec les autres. C'est pourquoi quand une expédition pour trouver de l'eau fut lancée, elle décida de participer. Elle rejoignit les premiers volontaires et récupéra un sac à dos qu'elle endossa après avoir vérifié le contenu.
N'ayant pas spécialement envie d'entamer la conversation avec les deux autres personnes présentes, Nyssa resta sur le côté attendant le top départ pour l'expédition. Elle espérait quand même qu'ils seraient rejoint par plus de personne sinon ils n'allaient pas aller loin.
Ils étaient en vie. Ou du moins, ceux qui restaient.
Candice avait vu plusieurs de ses collègues y rester, une image qui restait ancrée dans sa tête et hantait ses nuits depuis le naufrage. Ça et cet ouragan qui était apparu sans crier gare, qui avait causé tant de dégâts et semé la mort dans les eaux des Caraïbes.
Cela dit, même si elle était prise en proie à la déprime et à l'horreur des récents événements, Candice essayait de tenir bon. Elle évitait de rester cloîtrée dans son coin ces derniers jours et s'était même motivée à aller chercher quelques fruits aux abords de la jungle, sans trop s'y enfoncer. Ces quelques fruits typiques des îles lui rappelait un peu ses origines et l'apaisait.
Ce jour-là, lorsque Paolo lui demanda de l'aide pour préparer des sacs, la demoiselle acquiesça sans broncher. Ils se rendaient bien compte que les réserves s'amenuisaient et il fallait faire quelque chose. Candice était un peu fatiguée, dû à ses nuits courtes et agitées de cauchemars, mais elle tenait toutefois à prendre part à l'expédition lorsque les sacs trouvèrent preneurs. L'hôtesse s'approcha en souriant pour rejoindre les autres :
Je me joins à vous également.
Elle alla attraper la lanière d'un sac pour le faire remonter le long de son bras et l'enfiler à son tour, puis s'étira pour chasser quelques crampes. Après tout, leur campement n'était pas à la hauteur des cabines du Spumans et dormir à même le sol n'était pas du plus grand confort.
PNJ
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Créa-Main
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Sam 16 Nov - 19:13
La soif justifie les moyens
Remplis de bonnes intentions et en quête de faire survivre les naufragés que vous êtes (et ceux qui sont restés au camp), vous vous décidez à attraper un sac et rejoignez Paolo.
Le second du capitaine, devenu votre chef de camp, vous remercie de prendre votre courage à deux mains pour lui venir en aide, vous rappelant au passage combien la jungle peut être périlleuse étant donné que les quelques personnes qui ont essayé n’en sont jamais revenues.
Afin de débuter votre expédition, vous vous avancez un peu plus dans la jungle et faites face à un chemin. Paolo vous demande alors une petite concertation de groupe afin de décider comment aborder cette aventure :
- Prendre le chemin un peu dégagé - Vous frayer un autre chemin dans la jungle
Quelques explications
Une fois votre choix fait à l’unanimité et clairement indiqué, vous pourrez avancer un peu dans la direction choisie. Ce choix aura des conséquences sur la suite et le PNJ viendra vous interrompre pour faire avancer l'expédition. (L’avis de Candice ne sera pas communiqué en RP ni ailleurs, ce serait de la triche.)
Vous avez jusque dimanche 24 novembre pour vous décider, sinon le PNJ fera le choix pour vous. N’hésitez pas à privilégier les posts courts pour favoriser les échanges entre vous dans le temps imparti. Il n’y a pas d’ordre établi pour vos réponses et cela restera ainsi jusqu’à la fin de ce RP.
Dimanche 24 novembre est également la date limite pour rejoindre l’expédition, vu que le groupe ne s’est pas encore trop éloigné du camp. Si vous ne participez pas à cette intrigue, il y en aura d’autres pour tester votre instinct de survie !
S’étouffer avec du caviar? Vilmos eu un rire bref. Quelque chose contre les gens en première classe on dirait. Bah, de la jalousie probablement. Aux yeux de Vilmos, ça n’avait pas vraiment d’importance, surtout maintenant, alors qu’ils dormaient tous à la belle étoile depuis deux semaines.
Deux autres personnes se joignirent à eux; une femme aux cheveux sombres qui, visiblement, ne tenait pas à avoir l’air sympa en se présentant, et une blonde qui, selon les souvenirs de Vilmos, était une quelconque employée à bord du bateau, car il semblait l’air déjà vu occupé à travailler. Au moins, elle souriait celle-là!
Aucun autre volontaire ne voulut les accompagner. Ils étaient donc cinq à s’enfoncer dans la jungle à la recherche d’eau. Paolo fut tout de même un peu dramatique en précisant que ceux qui s’était risqué dans cette forêt n’étaient jamais revenus. Sympa, mais il en fallait plus que ça à Vilmos pour avoir peur.
Le vrai truc pénible dans cette jungle était la jungle en elle même. Ça lui rappelait les Everglades. L’air était alourdi par l’écrasante humidité qu’il y faisait, le genre qui rendait la peau collante, sans parler de l’odeur de terre et de bois moisi, et des putains de moustiques.
Ils arrivent alors à un embranchement. À droite se trouvait un chemin un peu dégagé, et à gauche, rien. Que de la forêt. Vilmos profita de la pause pour se poser sur un rocher, et gratta sa joue, pensif.
C’est pas un peu bizarre ce chemin?
Sans doute était-ce la route la plus facile à suivre, et probablement que les risques de se perdre seraient diminués. Cependant, ce chemin le laissait perplexe.
Il faut bien que quelqu’un l’ai fait se chemin, non? C’est peut-être un animal qui s’est frayé un chemin, peut-être que cette île est habitée par des putains de cannibales, énuméra-t-il en haussant les épaules, j’en sais rien. Tout de même… je crois que je prendrais le risque de suivre le chemin. Se frayer un chemin là-dedans pourrait être long, et on a pas vraiment le luxe de perdre du temps.
À tous les coups, c’était un animal qui avait fait ça. Si c'était des cannibales, eh ben, ils se défendraient! Il fallait penser aux réserves d’eau qui s’épuiseraient très bientôt.
Les autres ne se sont pas faits chier, en tout cas. Les autres qui ne sont pas venus, je parle. Nous sommes cinq pour l’expédition. Ok. Ce n’est pas avec cinq personnes que nous allons ramener de l’eau… Ou découvrir une source d’eau potable. D’ailleurs, si nous voulons récupérer de l’eau et la ramener jusqu’au campement, il ne faudrait pas des contenants ? Perplexe, je regarde les heureux élus qui participent au voyage.
J’imagine que l’on va juste trouver la source d’eau et tant pis pour en ramener visiblement. J’hausse des épaules, au final, je ne fais que suivre les indications du second… Et éventuellement celles des autres qui nous accompagnent. D’ailleurs, j’ai salué d’un léger mouvement de tête les deux demoiselles qui se sont joints, à leur arrivée. La première ne me disait pas grand-chose, mais ça, c’est normal, compte tenu du nombre de personne qu’il y avait sur le Spumans. La deuxième, elle me dit vaguement quelque chose, elle travaille pour le navire, mais je n’en sais pas plus.
Bof, pour ce que ça change maintenant.
Avant de partir, Paolo nous fait un de ces speechs déprimants. En gros, il y a beaucoup de chance que l’on meurt avant la fin de l’expédition.
Bon, bah, ok. De toute façon, ce n’est pas comme si nous allions mourir si on ne fait rien aussi, hein. La seule différence, c’est mourir en faisant quelque chose ou mourir en ne faisant rien. La première solution me semble moins déprimante. Nous entamons notre grand périple, jusqu’à ce que nous nous trouvions devant deux semblants de chemins. Semblants, parce qu’il y en a un qui est formé et joli et le deuxième c’est la jungle directement.
Monsieur Fortuné nous propose de prendre le chemin. Ce chemin est plus praticable, en effet.
- Je crois que peu importe lequel nous prenons, ça risque d’être dangereux.
« Ça risque d’être dangereux. » Non, ce l’est déjà. Ils doivent penser que c'est une évidence même ce que je viens de dire. J’esquisse un très faible sourire, puis je regarde les deux demoiselles nous accompagnant.
- Vous préférez y aller par quel chemin ? On peut prendre la voie que Vilmos propose.
En vrai, je m’en fiche, je souhaite juste que nous nous ne disputions pas pour prendre un chemin plutôt qu’un autre. Ce serait complètement débile.
Sanhexia
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Une autre personne les rejoignit et ils démarrèrent leur expédition. C'était dommage qu'il n'y ait pas plus de personne mais il fallait bien faire avec. Nyssa se concentra sur le chemin devant elle, elle essayait d'économiser ses forces pour la suite.
Ils arrivèrent vite à un embranchement. Le chemin non-dégagé ne lui inspirait pas confiance et celui dégagé non plus à vrai dire. C'était un peu TROP dégagé à son gout juste pour les animaux.
"Je suis d'accord, n'importe quel chemin va être dangereux vu qu'on ne sait pas ce qui nous attends. On devrait prendre celui un minimum dégagé. Cela demandera moins d'effort pour avancer. Et personnellement, je préfère voir où je mets les pieds que de risquer de tomber dans un piège ou marcher sur un serpent."
Il ne manquait plus que l'avis de la blondinette pour décider. Nyssa espéra qu'elle décide comme les autres. Ils n'avaient pas non plus spécialement l'énergie d'argumenter sur le chemin à suivre.
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Créa-Main
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Mar 26 Nov - 13:00
La soif justifie les moyens
Vous avez donc convenu ensemble de vous avancer sur le chemin déjà piétiné et faites une bonne distance sans trop d’encombres. Vous ne dépensez pas trop d’énergie, mais après une bonne heure de marche -Ou plus? Qui sait?- la jungle semble se refermer petit à petit sur vous et le chemin finit par disparaître. Cependant, vous continuez encore tout droit pendant quelques minutes, car Paolo vous encourage de ne pas perdre la motivation et de continuer peu importe les obstacles. Il faut penser à l’eau!
Soudainement, Max se prend le pied dans une racine par inadvertance et tombe. Presque simultanément, dans un moment d’inattention, Paolo en tête du groupe, repousse une liane pour dégager le chemin et… s’aperçoit en fait, que cette liane qui tombe au sol est un serpent !
Il vous faut réagir vite, car le serpent semble très menaçant et regarde dangereusement la pauvre blondinette au sol. Pour éviter l’attaque du serpent venimeux, il vous faut fuir.
Deux directions s’offrent à vous: -À gauche: Là où la jungle est dense et où il y a pal mal de racines au sol. Des bruits proviennent des buissons et des herbes hautes. -À droite: Là où la jungle est dense et où il y a pas mal de lianes qui vous pendent au visage. Des bruits proviennent des arbres.
Quelques explications
Une fois la situations gérée et votre choix de direction fait à l’unanimité et clairement indiqué, vous pourrez avancer un peu dans la direction choisie. Le PNJ viendra vous interrompre pour faire avancer l'expédition. L’avis de Candice ne sera pas mentionné (ce serait de la triche).
Vous avez jusqu’à jeudi 5 décembre pour vous décider, sinon le PNJ fera le choix pour vous. N’hésitez pas à privilégier les posts courts pour favoriser les échanges entre vous dans le temps imparti. Il n’y a pas d’ordre établi pour vos réponses et cela restera ainsi jusqu’à la fin de ce RP.
Note aux passants: Il n'est désormais plus possible de rejoindre cette intrigue car le petit groupe est maintenant trop profondément avancé dans la jungle. Nous sommes désolées, mais ne vous inquiétez pas, d'autre intrigues s'offrirons à vous tout au long du semestre!
La seule chose de vraiment motivante, c'est que nous sommes tous d'accord sur le chemin que nous voulons emprunter. Oui, c'est une bonne nouvelle, comme ça, on ne risque pas trop de s'engueuler pour des conneries. On s'enfonce dans la jungle, c'est pas trop chouette ça. Après un moment, le chemin n'est plus trop un chemin. Bien entendu, c'est évidemment que c'est le genre de truc qui devait arriver. J'ai aussi la certitude que si nous avions pris l'autre chemin, ça aurait été l'inverse, nous aurions découvert un vrai chemin. Ce n'est pas un peu ça, la loi de Murphy ?
Enfin, si je veux que ça aille pire, bah, j'ai plutôt bien réussi. Paolo nous encourage à poursuivre dans notre voie, nous sommes assez silencieux. De toute façon, je n'avais pas envie de discuter avec les autres suicidaires. J'écoute les bruits de la jungle, ça a quelque chose de stressant, je me dis qu'une bête dangereuse peut pointer le bout de son nez à tout moment et genre, limite nous manger.
Rip.
Je devrais essayer d'être positive, me dire que ça devrait bien aller sauf que...
PAF !
Ah. Bonjour le sol.
- Merde !
Je bouge un pied, ça va. Le second, lui il est pris dans une racine. La loi de Murphy, dis-je.
Je me mets à me débattre avec la racine, autour de nous, il y a du mouvement. Y'a pas un dude ou une dudette qui voudrait bien m'aider !? Alors que je lève légèrement la tête je vois...
REMERDE.
Un FUCKING serpent. Je déteste les serpents, c'est dégueulasse les serpents, c'est dangereux les serpents. Je le regarde, dégoûtée. Je n'ai pas envie de mourir à cause d'une bête comme celle-là. Je ne veux plus le quitter des yeux, mais merde, il faut que je me relève.
Je serre les dents, dégage mon pied et me remet sur mes pattes.
Candice n’est pas rassurée. Tout le monde semble se diriger vers le chemin déjà en friche, mais n’est-il pas comme cela parce qu’un groupe y est déjà passé ? Groupe qui n’est jamais revenu d’ailleurs… Mais la jeune femme veut rester forte. Elle l’a promis et elle compte bien tenir parole. Après tout, elle ne veut pas mourir aussi tôt. Elle n’a pas d’attache particulière, mais elle tient tout de même à la vie. Et puis la présence de gens avec un peu de sang-froid la rassure, il faut l’avouer.
Eh bien allons-y, tant que nous arrivons à retrouver nos pas au retour...
La brune qui les accompagnait avait raison. Il est tout de même plus pratique de voir où ils mettaient les pieds, même si cela ne durerait pas. C’est donc avec détermination que la demoiselle suit le groupe, en fermant la marche.
Après une petite heure de marche, le petit groupe s’enfonce dans la jungle. Le chemin s’estompe peu à peu et le terrain est plus dangereux. Oui, dangereux puisque l’une d’entre eux se prend les pieds dans une racine et tombe à terre. Candice s’empresse d’aller l’aider à se relever. Le hic, c’est le sifflement qui surgit près du petit groupe, accompagné d’un sursaut de Paolo. Ce sifflement, Candice le reconnait pour en avoir entendu plus d’une fois sur son île natale : un serpent.
Ca va vous paraitre bête, mais surtout restez calme. Pas de gestes brusque, et il passera son chemin…
Candice se penche pour aider la blonde à se relever, lui faisant signe de contourner la bestiole en évitant tout mouvement trop brutal qui pourrait attirer l’attention du reptile. Il fallait qu’ils l'écoutent et qu’ils continuent leur chemin !
C’est certain que si les autres passagers étaient aussi « doués » que cette Max, ce n’était pas étonnant qu’ils ne soient jamais revenus. Vilmos leva les yeux au ciel en espérant qu’ils aient bientôt trouver de l’eau.
Un sifflement bizarre se fit entendre. Devant Max venait de surgir un serpent qui, visiblement, avait été dérangé par leur présence. Max l’avait peut-être écrasé en tombant, qui sait? Alors que la blonde se relevait en vitesse, l’hôtesse de bord les avertit tous de rester calme, et de ne faire aucun geste brusque.
Vilmos plissa les lèvres.
J’imagine qu’avec ce genre de précautions, on a pas affaire à une simple couleuvre…
Un serpent venimeux. Génial.
Puisque Vilmos ne tenait à se faire mordre et mourir dans d'atroces souffrances au milieu de nul part, il écouta l’hôtesse, et resta immobile, en espérant que le serpent décide enfin de s’en aller. Il faudrait bien qu’ils continuent leur chemin. Mais par où d’ailleurs? L’un n’était pas vraiment mieux que l’autre. C’était les racines, où les lianes.
Allons vers les racines. Personnellement, je préfère voir où je vais plutôt que d’avoir les vue obstruée par des putains de lianes. À condition de bien regarder où l’on va… dit-il en regardant Max, sourire en coin. Ça vous va comme plan mesdames?
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Sanhexia
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Ils progressaient bien et Nyssa réussit à économiser ses forces. Ce n'était pas très compliqué vu que le chemin était plus ou moins dégagé, ce qui l'amena à se poser des questions: qui était passer par là? Le groupe de disparu? Est-ce qu'ils allaient à leur mort en suivant leur pas? Elle fut tirer de ses pensées par une série d'évènements qui résulta dans une chute devant un serpent. Tout se passa tellement vite que personne n'eut vraiment le temps de réagir.
Nyssa se figea automatiquement. Elle avait déjà été confrontée à des serpents pendant un stage en Australie et son premier réflexe après la surprise aurait été de l'abattre avec un couteau... sauf qu'elle n'en avait pas sous la main. Elle resta donc immobile, prête à bouger si les deux blondes n'arrivaient pas à se dépêtrer toutes seules.
"Allons vers les racines. Personnellement, je préfère voir où je vais plutôt que d’avoir les vue obstruée par des putains de lianes. À condition de bien regarder où l’on va… Ça vous va comme plan mesdames?"
"On n'a pas trop le choix." dit-elle en serrant les dents. Cette situation commençait à l'énerver particulièrement.
"Il faut dégager le passage un minimum sinon, il y aura encore des risque de chute."
« Ça peut paraître bête, mais surtout restez calme. » Elle se moque de moi l’hôtesse, là!? Comment on peut rester calme devant un serpent qui a envie de nous faire des coucous avec ses crocs? Euh non merci, mais pas moi. J’ai du mal à rester calme, je le fais uniquement parce que je vois que les autres ne paniquent pas. J’aurais du être plus intelligente et rester au campement plutôt que de vouloir, visiblement, jouer les rambos. Merde. J’étouffe mes jurons, la demoiselle me donne un coup demain pour me relever et m’éloigner, doucement, du serpent.
Maintenant nous avons encore deux choix. Pourquoi on doit toujours savoir que deux choix? Pourquoi pas un troisième, genre : retourner par là que l’on vient et de faire des gros bonjours au campement? Mais non, il semblerait qu’il faut que l’on s’enfonce encore plus dans la jungle.
Pfeuh, n’importe quoi.
Tout ça pour de l’eau. Je veux dire, il n’y a pas de moyen pour faire en sorte que l’eau saline de la mer devienne buvable? La faire bouillir, je ne sais pas moi.
Bon, pour le moment, le choix c’est gauche ou droite. Des racines ou des lianes.
Va pour les racines. Après tout le monsieur riche est de cet avis tout comme l’autre dame, la dernière demoiselle, la demoiselle aux serpents, elle ne semble pas vouloir donner son avis.
Ah bah tant pis pour elle, hein.
J’ai le sentiment que le chemin va être dangereux. Loi de Murphy je disais tantôt. Je ne serais même pas surprise si l’on tourne en rond ou si on ne trouve pas d’eau.
Dans tous les cas, ça semble dangereux.
- Va pour la gauche et ces fichues racines.
Pfeuh, comme si je vais faire la même bêtise deux fois. Je ne compte pas tomber de nouveau.
Non mais, je ne suis pas une amatrice.
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Créa-Main
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Jeu 5 Déc - 18:33
La soif justifie les moyens
Vous vous éloignez du côté où les racines semblent plus abondantes, en reculant d’abord pour garder un œil sur le serpent qui finit par cesser ses menaces et s’éloigner en sens inverse. Le stress diminue et vous continuez votre chemin en avançant plus lentement étant donné l’état du sol. Paolo ne rate jamais l’occasion d’entailler de temps à autre un arbre avec une forme de X grâce à sa hache de secours afin que vous puissiez retrouver le chemin du retour.
Ainsi, vous marchez pendant trois bonnes heures, jusqu’à ce que tous commencez à sérieusement manquer d’énergie. Paolo annonce alors une courte pause repas, estimant qu’il était autour de midi vu la hauteur du soleil dans le ciel. Il y a autour de vous de grosses roches ou de grosse racines faisant facilement office de sièges. Pendant que vous vous installez pour la pause, un serpent siffle et passe rapidement sur les pieds de Candice…. Mais fausse alerte. Il poursuit son chemin profondément dans la jungle, n’étant pas intéressé par le groupe d’envahisseurs. Le repas se déroule plutôt bien. Bien sûr, vous ne mangez pas autant que vous l'aimeriez, mais au moins, vous n’aurez plus l’estomac vide pour un moment.
45 minutes plus tard, vous décidez qu’il est temps de repartir et Paolo semble avoir trouvé un nouveau chemin plus dégagé. À ce moment, des bruits de broussailles se font entendre et vous restez sur le qui-vive, jusqu’à ce qu’un petit lémurien apparaît devant vous, plusieurs fruits dans les bras. Il s’arrête et vous regarde. Vous le regardez à votre tour et lorgnez tantôt sur les fruits, tantôt sur l’animal qui, il faut l’avouer, vous arrache un sourire par sa mignonnerie. Tandis que votre attention est porté sur lui, un autre singe surgit des buissons et attrape au passage le sac de Vilmos. Les deux singes s’enfuient alors rapidement au loin, fiers de leur coup.
Deux directions s’offrent à vous : -Vers les singes : Vous remarquez qu’ils s’arrêtent de temps en temps pour prendre des choses dans le sac, les examiner rapidement et les laisser tomber au sol. Il est donc facile de suivre leur trace. Dans cette direction, il y a de plus en plus de mousse sur les roches et les arbres. Le sol semble de plus en plus boueux et donc glissant, sans parler de l’odeur d’humidité beaucoup plus présente dans cette direction.
-Vers le chemin qu’a découvert Paolo : Il n’est pas déjà piétiné comme celui du début, mais il semble aisé de se frayer un chemin pour s’y promener. Les arbres sont un peu moins couvert de mousses mais le sol a l'air également boueux plus loin.
Quelques explications
Une fois votre choix fait à l’unanimité et clairement indiqué, vous pourrez avancer dans la direction choisie. Ce choix aura des conséquences sur la suite et le PNJ viendra vous interrompre pour faire avancer l'expédition. (L’avis de Candice ne sera pas communiqué en RP ni ailleurs, ce serait de la triche.)
Vous avez jusque vendredi 13 décembre pour vous décider, sinon le PNJ fera le choix pour vous. N’hésitez pas à privilégier les posts courts pour favoriser les échanges entre vous dans le temps imparti. Il n’y a pas d’ordre établi pour vos réponses et cela restera ainsi jusqu’à la fin de ce RP.
3 heures! 3 heures à marcher sans but, sans jamais trouver le moindre point d’eau! Vilmos avait l’impression qu’ils tournaient en rond. Le campement commençait presque à lui manquer! C’était quand même incroyable qu’ils n’aient pas pu trouver de l’eau sur une putain d’île dont la majorité était recouverte de jungle. Il fallait bien que tous ces arbres, toutes ses plantes et tous ces animaux s’abreuvent quelque part! Peut-être qu’essayer de faire un puits aurait été une bonne idée. Ça leur aurait demandé du temps et de l’énergie, mais ils auraient peut-être pu trouver quelque chose!
Là, rien du tout.
Après leur pause, ils se levèrent tous pour reprendre. Vilmos s’apprêtait à reprendre son sac, mais près d’eux, une créature s’approcha. Une sorte de singe à gros yeux. Eh ben! Il n’était pas très farouche celui-là. À croire qu’il avait déjà aperçu des humains se balader dans leur forêt. Vilmos fut surpris que l’animal n’était pas plus sauvage que ça. Même, il avait plutôt l’air d'apprécier que l’attention sur lui, ce petit con.
C’est alors que Vilmos entendit quelque chose derrière lui. Il se retourna juste à temps pour apercevoir un deuxième singe s’emparer de son sac, et se mettre à courir.
HÉ!
Furieux, Vilmos se mit à la poursuite des deux macaques. Il ne pouvait pas perdre ce sac. Et surtout pas ce qu’il y avait dedans!
Par une chance inouïe, l’un des singes fit tomber son flingue lors de sa fuite. Vilmos s’en empara rapidement, mais il ne comptait pas laisser les singes s’enfuir à si bon compte. S’il avait récupéré son arme, les balles étaient toujours dans son sac. Son flingue avait beau être chargé, il devait récupérer ces balles…
Le craquement du loquet de sécurité résonna lorsque d’un geste du pouce, il fut désarmé. Vilmos ferma son oeil gauche et leva le bras droit devant lui. Il visa un arbre tout près des singes. Il ne voulait pas les tuer, seulement leur faire peur. Il appuya sur la détente. Le bruit de l’explosion effraya les singes, qui s’enfuirent en hurlant, en laissant le sac derrière eux. Les mâchoires serrées, Vilmos marcha jusqu’à son sac, qui tout comme lui, était couvert de boue. Putain de singes…
Voilà qui serait super à expliquer...
La soif justifie les moyens - Ft. Groupe
Sanhexia
Sanhexia
I'm not strange nor crazy, my reality is just different from yours.
Ils arrivèrent à se dépêtrer du serpent et ils continuèrent leur route pendant un bon moment. Le trajet semblait durer une éternité mais Nyssa en avait l'habitude donc elle ne se plains pas une seule fois. Elle avait déjà vécu des situations beaucoup plus critiques que ça. Jamais elle n'avait été aussi heureuse d'avoir eu un entrainement militaire aussi poussé. Comme si le destin l'avait poussé à être préparé à cette île bizarre.
Le repas fut frugal mais c'était assez pour regagner un peu de force. Nyssa en profita pour fermer les yeux quelques instants, le dos appuyé contre un rocher. Les autres étaient alertes et pouvaient monter la garde. Sa mini-sieste fut interrompue par des bruits d'animaux. Un petit singe était apparu devant le groupe avec des fruits dans les pattes. Puis un autre surgit pour voler le sac de Vilmos! Nyssa se leva d'un bond et couru après Vilmos qui se mit à la poursuite des singes. Elle le vit avec surprise attraper un flingue par terre et faire feu en direction d'un arbre pour effrayer les singes.
"T'es malade ou quoi? Qu'est-ce que tu fous avec un flingue? Donne le moi. Un civil n'a rien à faire avec une arme à feu." dit-elle en tendant la main vers Vilmos, les sourcils froncés.
Elle savait qu'il était louche. Qu'est-ce qu'il foutait avec ça?
J’ai perdu la notion du temps, je dois bien l’admettre. Ce n’est pas très grave. J’ai retenu que nous avons marché très longtemps avant de nous arrêté. Je suis un peu fatiguée, ça ressemble à une marche en forêt, cependant, on est beaucoup plus confortable lorsqu’on est dans la forêt que dans cette jungle. Et j’aurais de meilleures chaussures. Bref, peu importe.
J’ai failli mourir une deuxième fois lorsque j’ai aperçu de nouveau un serpent. J’ai grimacé, mais je n’ai pas émis de son, de toute façon, il semblait pressé et il est parti rapidement. Heureusement. J’ai pu me concentrer sur autre chose, en autre : manger un peu. Je mange un peu de viande séchée ainsi que des fruits. Généralement, le chocolat me donne envie de boire de l’eau, vaut mieux ne pas en prendre pour l’instant. Une fois que nous aurions trouver l’eau, je pourrais me le permettre comme récompense.
Tout va pour le mieux jusqu’au moment où nous allons partir de nouveau. Je n’ai pas trop compris ce qui s’est passé, je regardais ailleurs. Par contre, j’ai retenu deux choses importantes : d’abord une déflagration (qui m’a fait peur comme pas possible), puis que ce Vilmos qui court dans la forêt, après quelque chose, arme à la main.
DUDE. WTF.
Perplexe, je vois l’autre demoiselle se lancer à sa poursuite, j’hésite entre faire de même ou rester au campement. La demoiselle doit avoir la situation en main, non?
Prudemment, je m’approche du duo, restant plus près de la demoiselle que du monsieur. Je ne sais pas pourquoi, tiens.
Les questions de la demoiselle sont tout à fait légitime, je n’ajoute rien. S’il se met à faire des bêtises, je suis partante pour lui mettre mon poing au visage.
Dude. Pourquoi avoir une arme!? T’es supposé être en vacances.
![[Intrigue] La soif justifie les moyens Paolo10](https://servimg.com/r/5920107819/paolo10.png)
