Tout était calme, trop calme. Depuis longtemps les oiseaux qui chantaient autrefois s’étaient tus et jonchaient le sol, mort. L’herbe auparavant verdoyante, avait complètement brûlé sous les rayons écrasants du soleil. Seul le ciel semblait encore normal ; quelques nuages blancs parsemaient cet écran bleu. Quelques heures plutôt, tout semblait encore si calme à Hyde Park.
Cependant, cela ne dura pas. Rapidement, le ciel changea de couleur pour s’assombrir, les nuages se firent plus nombreux comme si un énorme orage allait éclater. Un orage de plus, témoignant des tempêtes qui entouraient la ville.
Dans le même temps, les anges étaient partis de l’ouest de Londres, les démons avaient eux aussi quitté leur camp à l’est, et tous convergèrent vers le même endroit. Même les renégats désertèrent leurs repères, choisissant alors de fuir et périr sous la maladie, ou de mourir en essayant de faire cesser la guerre.
Tous rejoignirent les abords du parc, chacun à une extrémité et la tension montait dans les rangs. Ils se faisaient face, se jaugeaient et tous savaient qu’il était temps de faire ce pourquoi ils se préparaient depuis si longtemps. Ils le sentaient au plus profond de leurs tripes. Ils attendirent le signal de leurs supérieurs et la rage parcouraient leurs veines comme les battements d’un tambour qui sonnait l’heure. Et l’heure fut arrivée, l’assaut fut donné.
Les troupes se rencontrèrent au centre du parc pour faire danser leurs lames et attaquer leurs opposants, venant alors recouvrir l’herbe d’une pellicule de cendres qui s’épaississait au fur et à mesure que les heures défilaient. Les ordres fusèrent, les cris venant rythmer la nuit et tous prirent part au combat.
Comment ça se passe concrètement:
Chacun de vos personnages sent l’envie de se battre le ronger (même malgré lui) et se joint au combat que ce soit ici même sur le front ou alors dans un autre RP à part.
Vous pouvez vous organiser comme bon vous semble, tant que l’intrigue est respectée et que vous preniez en compte ce qui se passe dans les posts des autres personnes pour que ça reste un minimum logique.
Dans tous les cas, chacun devra poster au moins une fois par ici pour indiquer ce qui arrive à son personnage, même s’il ne compte pas faire de RP pour la fin de l’event. Si l’action se passe ailleurs, vous pouvez faire un résumé de quelques lignes.
Cela a pour but de prévenir vos coéquipiers et adversaires pour éviter qu’il n’attaque votre personnage s’il ne se trouve pas là, ou alors pour lui indiquer au contraire que c’est à lui que vous avez affaire.
Et si vous comptez RP sur le champ de bataille, privilégiez les réponses courtes (environ 400 mots).
À vos armes et que les cendres se dispersent !
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Jeu 17 Oct - 9:40
Le monde a-t-il toujours été aussi sale et répugnant ? Depuis quand les couleurs se sont-elles éteintes ? Redrum contemplait la laideur grisâtre de cette ville toujours autant en ruine. Des nuages de cendres et de poussières vinrent maintenant couvrir ce ciel azuré qui semblait autrefois intouché des erreurs qui souillaient la terre. Ce monde était devenu si fade et déplaisant, bien plus qu'avant. Étrangement écœuré, le commandant cessa de regarder et enfila son équipement pour la bataille. Au fond de lui, il sentait que quelque chose le consumait. Qu'était-ce réellement ? Était-ce ça qui faisait brûler en lui cette folie belliqueuse ?
Un tumulte général, bouillonnant dans le cœur de chacun, bousculait chaque démon, poussant l'armée à aller guerroyer férocement. La légion des anges subissait le même accès de colère, de folie, de révolte. L'odeur de la guerre n'avait jamais été aussi forte. La dernière bataille pour la suprématie était-elle finalement là ? Hyde Park en serait alors l'arène ultime.
Dans le silence armé, Redrum pouvait déjà distinguer la fin du conflit. Bien sûr, sans pouvoir en déterminer les vainqueurs, cependant, il comprenait, ressentait intensément que le changement était en train d'arriver. Comme si le temps suspendu s'était remis en marche, le destin de tous s'embrasant dans les cieux, se mêlant puis s'agglomérant au ciel apocalyptique. Posté en flanc-garde, à la tête d'une compagnie, Redrum attendait comme tout le monde le signal sonnant le début de cette grande bataille.
Redrum : Quand toute cette poussière se dispersera, destruction il y aura. Nous serons alors tous rappelés au néant.
Ses paroles levèrent indignation et invitèrent certains à élever la voix, mécontents, enragés, indomptables. Redrum poursuivit dans le râle de ceux-ci, les faisant taire.
Redrum : Mais avant que cela n'arrive, les cendres de ces anges pathétiques joncheront ce sol, jamais ils ne retourneront vers leur Seigneur car lui-même tombera de sa voûte céleste.
Ainsi, il dégaina son sabre et le leva en direction du Général, en serment de gloire. Les autres démons de sa compagnie firent de de même.
Enfin, le signal fusa et les assauts commencèrent.
Sanhexia
Sanhexia
I'm not strange nor crazy, my reality is just different from yours.
La bataille finale approchait à grand pas. Tous le monde pouvait le sentir. Cette rage de combattre les avait tous prit d'assaut. Le temps était venu de mettre un point final à cette guerre perpétuelle. Le monde semblait dépérir à vue d’œil comme les espoirs de paix avec les démons. Jamais la situation n'avait été aussi critique. Leur destin était simple, soit ils mourraient aujourd'hui sous les lames ennemies, soit ils mourraient tous dans d'atroce souffrance à cause de la maladie qui ne semblait pas disparaitre ni périclité.
Ariadna de son côté n'avait pas comprit la rage de combattre qui semblait s’emparer des autres un à un. Jusqu'à ce qu'elle commence à la sentir elle aussi. Elle, pour qui tout semblait éteinte depuis si longtemps, retrouva la flamme qui l'animait à chaque combat, à chaque bataille. Ce qui était plus effrayant que rassurant. Elle était effrayée d'elle-même. Son impulsivité avait toujours été son point faible et elle savait que ça risquait de lui faire courir à sa perte. De toute façon, elle le savait, cette bataille serait sa dernière, l'issue était inévitable. Mais elle comptait bien emmener le plus de démons possible avec elle. Elle se battrait jusqu'à son dernier souffle.
En tenue complète de guerre, elle était à sa place dans les rangs d'anges. Son rôle et celui de son unité était de renforcer les autres positions et de venir au secours des unités affaiblies. Elle n'était pas donc pas dans les premiers combat. Ce moment d'attente disparu vite cependant. Le chaos démarra dès les premiers assauts.
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Lun 28 Oct - 21:42
Une colère sourde gronde en moi. Ce n'est pas quelque chose que j'ai toujours ressenti. Au contraire, cette guerre, j'en ai jamais rien eu à foutre. Alors pourquoi ? Ce n'est pas non plus la même colère que lui, mon katana. Lui est seulement assoiffé de son sang à elle. Pourtant, je perçois aussi une sorte de nervosité grandissante à l'intérieur de cette lame souillée. L'incompréhension me fait davantage péter un câble.
On nous dit de nous armer, de nous préparer, de mourir pour la défaite des anges. Je comprends pas le but, je comprends pas le sens, je comprends pas la clameur générale de mon armée. Je suis affecté à l'arrière-garde, paré de mes meilleurs fusils et pistolets, mon katana criant au sang des anges autant que la férocité de mes confrères. Vachement cons d'ailleurs ces confrères. Qu'est-ce qui leur prend ? Qu'est-ce qui nous prend à tous ? M*rde quoi.
Depuis mes rangs, je peux voir l'autre armée se déployer. Cette bataille est d'un tout autre niveau que celles que j'ai pu vivre jusque-là. La colère monte en moi. Bordel. C'est pas comme ça que j'ai envie de finir, pas avant d'avoir pu le forcer à me reconnaître. Je me mords la lèvre jusqu'à en saigner. J'ignore si c'est de la peur, de l'angoisse ou de l'insatisfaction, de la haine. En fait, je pense que c'est un mélange de toute cette négativité. Mourir avec des regrets, tu parles d'une mentalité de naze. Pas question que ça m'arrive à moi.
Subitement, je pense à mon foutu père. C'est pas vrai, à tous les coups, vu sa maîtrise, les commandants ont dû le balancer en première ligne. Je laisserai personne avoir mon père. Jamais !
Je quitte mon rang sans en parler à personne, un supérieur me repère et pense que je cherche à fuir la bataille mais j'ai pas que ça à foutre que d'attendre en arrière-garde. Je déserte mon poste et au même moment, le signal des hostilités est lancé, ce qui me permet de me barrer sans qu'on me poursuive. Je pars à la recherche de Volac. Il a pas intérêt à crever. Je buterai tous ceux qui s'en prendront à lui.
Tout mon être n’hurle qu’une seule chose : me battre. Au début, ce n’était que tout petit, mais de jour en jour, cette rage, cette haine, cette fureur ne fait que s’accroître encore et encore. Je ne veux qu’une seule chose. Tous les tuer. Ils ne méritent plus d’être en vie. Nous avons été trop gentils avec eux, cette guerre ne fait que durer trop longtemps.
J’ai décidé que j’irais sur le champ de bataille.
Je ne veux qu’une seule chose : que ce démon immonde tombe en cendre. Je ne fais que rêver à lui encore et encore. J’imagine sa mine déconfite lorsque je le l’aurais transpercer d’une de mes flèches et ce sentiment de victoire et de triomphe que je pourrais enfin ressentir.
Pour une fois, je pourrais savourer quelque chose de bien.
Une victoire personnelle. Lui qui a détruit l’être que j’aimais tant, lui qui m’a fait souffrir, m’empêchant ainsi de combattre pendant si longtemps.
Je me vengerais.
Cette bataille, elle est la dernière. Je le sais, je le sens. C’est lui ou moi, sans aucun doute.
Et je ne laisserais personne m’empêcher d’accomplir mon destin.
J’ai travaillé longuement. Mes mains ne tremblent plus lorsque je prends mon arc. Je tire avec cette grande précision que j’avais autrefois. Je suis prête.
Je suis placée avec les archers. Nous sommes légèrement en retrait. Je vois dans le regard de plusieurs que le combat sera important pour nous tous. Nous avons cette haine qui nous ronge de l’intérieur depuis maintenant longtemps, si longtemps. Lors du dernier discours, je caresse mon arc, puis je prends une flèche de mon carquois. J’attends le signal.
Il est enfin donné. Sans attendre, je me déplace rapidement sur le côté, puis je prends mon envol, cherchant des yeux ce démon.
Au fur et à mesure que les heures les rapprochaient de ce moment décisif, Volac sentait la colère monter en lui comme jamais auparavant. Les feux de l’enfer faisaient bouillonner ses veines de la même rage de vaincre que lorsqu’il accomplissait son destin en torturant des anges. Sauf que cette fois, cette frénésie le prenait d’un tout autre niveau. Il avait la rage de vaincre.
Le démon à sonnettes s’était frayé un chemin jusque-là première ligne, histoire de repérer l’agencement des troupes adverses avec le même œil que celui de son commandant lors de précédentes missions. Il leva les yeux vers Redrum pendant son discours, le regard brillant de fureur, puis chercha Valeron du regard. Tout ce qu'il esperait, c'était que cet idiot ne tente rien d'imprudent, comme il pouvait le faire habituellement.
Il reporta alors son attention sur ses ennemis. A force de passer du temps avec eux, il connaissait leur façon de se comporter, leurs réactions face au stress et au danger. Il devinait alors sans grand mal que les archers et les soins se trouvaient à l’arrière des troupes. Sa mission à lui, et à quelques autres, c’était de veiller à ce qu’il n’en reste aucun.
Lorsque l’assaut fut donné, il disparut en un claquement de doigt pour se téléporter entre les lignes ennemies, apparaissant entre deux archers qu’il prit par surprise en leur plantant ses dagues dans la carotide. Il retira ses lames sans se retourner, laissant leur artère se vider et l’hémorragie s’intensifier jusqu’à leur mort.
Volac : "Pauvres idiots. Vous allez tous périr ici même !"
Il se jeta ensuite dans un combat rapproché contre un ange habile de sa lame, esquivant au mieux ses estocades pour lui asséner des coups de dagues ciblés. Continuant ainsi dans sa lancée, faisant fit des lames qui venaient griffer sa peau, il finit par immobiliser la jambe gauche de l’ange avant de l’achever, prenant l’avantage sur le déséquilibre qu’il avait créé. L’ange parti alors en poussière, laissant tomber son arme, et Volac continua sa percée dans les lignes ennemies.
Après tout, il avait une mission à accomplir et une promesse à tenir.
Le combat fait rage. Le chaos est déjà autour de nous. Bon nombre de démons avait fait leur apparition dans nos tranchées et les voilà qui combattaient fièrement, comme s’ils étaient si convaincus qu’ils allaient remporter le combat. Pfeuh! Nous n’allons pas nous laisser atteindre aussi facilement. Du haut des airs, je vois certains démons qui se mettent à notre hauteur, j’en esquive un premier, transperce un deuxième. Je souris de satisfaction alors que je le vois tomber en poussière. Mes yeux se posent sur le champ de bataille, toujours à la recherche de ce démon débile aux cheveux blancs.
Je baisse mon altitude, même que j’en viens à poser les pieds sur le champ de bataille. Mes sens sont en alertes et je ne laisserais pas un démon m’approcher de trop près. Je fais siffler quelques flèches, parfois atteignant nos ennemis, d’autre fois non. En vrai, si je peux faire le plus de dégâts possible, cela m’arrangerait.
Un démon arrive derrière moi et tente de me frapper violemment, au dernier moment, je m’écarte, même si la lame de celui-ci me laisse une légère coupure sur le bras. Tant pis. Je m’en dégage et alors que je vais lui décocher une flèche.
Je le vois.
Un rictus particulièrement mauvais se forme sur mes lèvres, mes doigts glissent contre la corde et ma flèche, plutôt que de toucher mon ennemi immédiat, tente d’atteindre ce démon qui me hante depuis si longtemps.
Volac et ses lames sifflaient dans l’air comme les tornades qui rasaient l’extérieur de Londres. Le sang coulait à foison. Tantôt une carotide tranchée ou des membres coupés avec leurs propres armes, les anges tombaient un à un. Certes, les démons essuyaient des pertes eux aussi, mais le démon à sonnettes n’y prêtait pas vraiment attention. La frénésie l’emparait et tout ce qu’il avait en tête, c’était de donner de la couleur à l’herbe brûlé qu’ils piétinaient.
Le démon se donnait pleinement à sa mission et tuait les anges des lignes arrières, ralentissant la progression des archers et se dirigeant petit à petit vers les soldats qui s’occupaient des soins. Les « planqués ». Là où elle se trouverait.
Il la cherchait mais elle le trouva avant lui.
Volac eut juste le temps de se baisser qu’une flèche frôla son crâne, lui entaillant le sommet du front et lui arrachant quelques cheveux au passage. Il se redressa d’un geste vif, la voyant déjà attraper une nouvelle flèche, et se mit à zigzaguer entre les anges et démons qui combattaient pour lui brouiller le champ de vision. Sa vitesse lui permettait une certaine esquive et si elle tentait de décocher quelques flèches, certaines se planteraient dans le crâne d’autres soldats, alliés ou ennemis. Il se dirigea ainsi vers les arbres du par cet s’enfonça parmi eux, là où les ailes de la pigeonne ne lui seraient pas de grande utilité et les mettrait à armes égales.
Se plaçant à un endroit stratégique, son côté primitif prit le dessus et le chasseur qu’il était reprenait ses droits.
Made by Meuh
Spoiler:
Volac part de son côté en entrainant Estelle dans son sillage vu qu'elle veut sa mort et vice versa, c'est mon dernier post ici ! Merci tout le monde !
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Jeu 6 Fév - 9:24
Les renégats étaient agités. Leurs rangs vacillaient depuis la mort d'Adracei et de Lorelei. La plupart des renégats s'organisaient pour tenter de fuir Londres, d'autres se croyaient assez téméraires pour faire regagner la raison à leurs ennemis. C'était stupide ! Où fuir et pourquoi vouloir éviter l'inévitable ? Akaza n'apportait son soutien à aucun des groupes. Faisant cavalier seul, comme à son habitude, la démone se rendit là où l'affrontement final était sur le point d'éclater.
Orochi y serait sûrement... lui non plus ne pourrait pas fuir la guerre.
Elle se tenait à l'écart des deux armées qui se faisaient face dans l'un des parcs de Londres. Perchée en hauteur sur un bâtiment elle regarda d'un oeil sombre toute cette haine. Elle se focalisa sur ce qui était important pour elle. Akaza sentit que la fin était très proche. Elle en avait des frissons, plus déterminée que jamais à tuer Orochi.
Akaza
Onii-sama, c'est maintenant que ça se termine...
codé par Royals
Sanhexia
Sanhexia
I'm not strange nor crazy, my reality is just different from yours.
Mes forces me quittent à l'image de la fumée qui se dégage de mon bras à moitié brûlé par les flammes du commandant démon, Redrum, que j'ai achevé, il y a combien de temps déjà ? Je ne sais plus, je suis perdue. Perdue dans cette tempête de cendre qui ne semble pas vouloir se dissiper.
Partout où je marche, des restes d'armures et d'armes cognent contre mes pieds. Ce n'est même la peine d'essayer de voler, on ne voit plus rien à trois mètres et la température ne fait qu'augmenter. La fin est proche, je le sais, je le sens au plus profond de mon âme. Malgré tout, je cherche un abri à l'écart du champ de bataille. Ce combat ne rime à rien. Cette bataille finale n'a aucun sens. Personne ne s'en sortira. Le peu de soldats encore debout se battent sans relâche les uns contre les autres, dans quel but? C'est fini.
Fini pour moi en tout cas. J'ai accompli mon devoir en abattant la tête pensante derrière l'attaque du bastion que j'étais censée défendre. Dès qu'on a repris le contrôle, j'ai été incapable de retrouver mon bataillon. Alors je suis partie seule de mon côté. Malgré mon état, j'ai réussi à abattre tous les démons qui croisaient mon chemin. J'aimerais trouver Estelle mais c'est impossible. Alors, l'arme à la main, je me dirige vers ce que je pense être une zone hors combat.
Cependant… cependant, je sens mes jambes ralentir et mon esprit perdre conscience. Je ne fais que réagir physiquement aux attaques des pauvres âmes que je croise sur le chemin, mon corps parlant pour lui seul alors que ma tête est aux abonnés absents.
La chaleur est de plus en plus insupportable. Tout ce que je veux, c'est que ça finisse. Je veux retrouver Cassiopée et un monde meilleur. Je veux tout oublier. A peine j'ai cette pensée qu'un souffle d'air se fait sentir et une douleur comme nulle autre me traverse de part en part. Alors que mon corps se désagrège en poussière, ma dernière pensée va pour mon âme sœur disparue. Où que tu sois, je te retrouverais. Toujours.
