Dans les restes du Big Ben, repose un ange comateux depuis quelques années. À proximité, d'au moins quelques kilomètres plus loin, les bombardements faisaient rage et tantôt pas. Mais rien qui semblait proche des ruines de cette merveille du monde des humains. Les aiguilles se sont figés le jour où ce bâtiment avait été détruit. Le temps s'était mit en suspens, autant pour cette horloge que ce cocon de plumes qui ne s'était pas réveillé. Dreniel, encore prisonnier de son profond sommeil, devait être persuadé qu'il était mort. Les ruines n'étaient pas à proprement dit fermées, mais laissait simplement quelques rayons de lumières caressait ses ailes qui dissimulait Dreniel le reste étant plongé dans l'ombre n'ayant aucune autre issues si ce n'était que par le toit. Si on était au sol, il fallait endommager les parois précaires pour se créer une entrée.

Dans ce cocon de plumes, composés de six ailes, l'ange était recroquevillé sur lui-même, à poings fermés, il semblait si paisible, bien que sa cicatrice avait guéris depuis le temps, elle n'avait pas guéris au point d'en disparaître. Ses vêtements étaient en mauvaise état. Dans tout les cas, il n'était pas en état ni pour attaqué ou riposté. Un aubaine pour des punisseur de désertisation ou pour un démon. Si c'est un rebelle qui le retrouve, c'est que la divine providence qui lui souriait alors qu'il lui avait pourtant tourner le dos. Sera-t-il chanceux? Ou malchanceux?

Une embuscade, il fallait que ça soit une embuscade! Aussi loin de l’actuel combat, je ne l’aurais pas deviné. Ces sales démons ne reculent vraiment devant rien alors que la ville est la cible d’explosion en tout genre. Courant le plus vite possible, je navigue dans les ruelles. Ce n’est pas mon genre de fuir un combat mais je sais reconnaître un combat perdu d’avance. On était tout un groupe à être tombé dans ce piège et quand on a dû se replier, même si on avait tuer la plupart des démons, nous avions été très peu  à avoir réussi à s’échapper.

A bout de souffle, je m’arrête contre un bâtiment. Mon bras est douloureux et saigne trop à mon goût. Je profite de cette pause pour regarder les dégâts. Une méchante entaille sur le bras et diverses coupures un peu partout.

“Tsk”

Il faut que je trouve un endroit où me reposer et soigner ça. Des bruits de pas se font entendre non loin. Je me redresse, nerveuse et tend l’oreille.

“Retrouvez-les! On ne doit laisser personne s’échapper, ils ne pourront pas se cacher éternellement.”

Maudissant mon bras inutile à cause de la douleur, je suis incapable de faire quoique ce soit. Si ils me rattrappent, j’ai une chance sur mille de l'emporter. Et merde. Je regarde autour de moi et cherche un endroit où je pourrais me cacher. Je vois toute de suite cette grand tour en ruine mais elle semble si loin! Je n’y arriverais jamais à…

“En voilà un!”

Trois démons apparurent dans mon champ de vision. Ils avancent dans ma direction tranquillement, sûrement certains de pouvoir m’abattre. Quittant le mur, je recule dans l’allée dans laquelle je me suis cachée. Mon pied bute contre une surface solide et un coup d’oeil me confirme que c’est un cul-de-sac. J’avance suffisamment pour laisser de l’espace derrière moi. Avant qu’ils aient fait quoique ce soit, je fais apparaitre mes ailes et prends mon envol. Si la tour était trop loin à pied, elle n’était qu’à quelques mètres en volant. Par contre, ma prise d’altitude est interrompue quand une main agrippe mon pied.

“Lâche-moi saleté!”

Battant des ailes plus fort, je prends avec beaucoup de difficultés quelques mètres. Le bougre ne me lâche toujours pas mais je sens que sa prise est plus faible.

“DEGAGE!”

Dans un ultime effort, j’essaye de me dégager et je ne sais pas trop comment, j’y arrive miraculeusement. Je ne regarde pas le démon tombé et fonce droit sur la tour en ruine.
Je repère une ouverture et m’engouffre dedans. J’atterris lourdement parmi les ruines. Ma vue commence à se brouiller sous le coup de l’épuisement et remarque à peine les personnes présentes. Mes genoux lâchent et je tombe sur ces derniers quand je constate avec soulagement que les personnes ne sont pas des ennemis.

“Vous devriez fuir.”

Et là, c’est le noir.

Toutes ces années passée dans le noir, qu'il entendit enfin un murmure lointain... Difficile à être distinguer. Bien que l'ange est arriver à en interpréter qu'il s'agissait d'une voix... Mais l'interpellait-il lui? Ou quelqu'un d'autres? Une main secoua gentiment son épaule... C'était fait avec une si grande délicatesse qu'il n'était pas certain si c'était réelle ou une illusion. Sa voix qui s'était tue dans le silence devint une murmure encore plus lointain. Par curiosité, cela à fait de sorte à reprendre connaissance petit à petit. Sous la prière de l'ange, les ailes de Dreniel frémissaient légèrement tout comme ses paupières...

Alors qu'il allait se réveiller en douceur, c'est une phrase alerte et un corps tombant lourdement sur les fragments rocheux qui l'entourait que Dreniel ouvrit ses yeux vermeils d'un seul coup! Ce qu'il vit cependant était une jeune femme assis à ses côtés qui était tournée de dos regardant quelque chose qu'il ne pouvait percevoir toujours étendu... Il se redressa, quoi que difficilement, comme il y a longtemps qu'il ne s'était pas réveiller. Il songeait même que cette femme qui les sommait de fuir n'est peut-être qu'une prémonition dans un de ses derniers rêves avant son éveil, jusqu'à ce qu'il aperçoit le corps d'un ange étendue par terre sur qui la blondinette s'était inquiétée de son état.

Lui non plus, il ne restait pas lasse à regarder machinalement la scène! Il observe où il est tomber en dépit de sa confusion. Bien qu'il mit ce sentiment aisément de côté pour se rendre compte que le bâtiment, du moins, ce qui en reste pourrait tomber à tout instants. Mettant, comme toujours, le bien être des autres avant le sien. Si en plus elle était poursuivis à moins d'être en proie d’hallucination d'avoir perdu tout ce sang, il vaudra sans doute mieux ne pas rester dans le coin.

« Peut-être a-t-elle raison de ne pas vouloir rester là, si ce n'est pas un problème, me permettriez vous de vous prêter main forte?

S'enquit-il gentiment. Lorsqu'Estelle vit que Dreniel s'était enfin réveillé, elle s'enquit s'il allait bien. Il sourit face à l'inquiétude de la guérisseuse, mais ne voulait pas l'embêter. Bien qu'il a eut le temps de cicatrisé, ceux ceux brûlait encore un peu et qu'il se sentait déboussolé, ce quoi il décida de taire comme la brune était en plus mauvaise état que lui et considérait que ses maux ne valaient rien en comparaison.

« Je vais bien, ne vous inquiétez pas pour moi, mes plaies ce sont cicatrisés et non des plaies fraîches. Cela doit se faire un petit moment que je repose ici et le dernier souvenir que j'ai, je m'étais écrouler ici... Enfin qu'importe, je ne suis peut-être pas guérisseur comme vous, mais j'aimerais vous aider si c'est possible. Je ne souhaite pas plus que vous de la laisser dans cet état, elle pourrait y perdre la vie.

Exprimait-il avec inquiétude pour la vie de la brunette. Comme elle accepta son aide, vu l'urgence que la blessée a été tracé, et qu'il est probable que l'ennemi soit en route pour les retrouver, ils se mirent au travail. Dreniel se montrait particulièrement docile à toutes ses demandes et l’exécutait comme elle l'entendait... Enfin, jusqu'à ce qu'il perçoit la présence d'un invité de plus dans la tour qui était adossé de manière décontracté à l'entré. D'un autre côté, qu'aurait-il à craindre, d'un comateux, d'une guérisseuse et d'une bléssée? Rien. Et qui était-ce? L'ange l'ignorait encore, mais il n'avait pas d'ailes et semblait avoir un sourire mesquin de dessiner sur son visage. De son instinct, il se croirait en la présence d'un démon... Quelques minutes passent depuis qu'il a remarquer l'intrus qui, quant à lui, était rester passif, il l'observait en terminant une tâche que la guérisseuse lui avait donné avant de s'approcher de l'individu, à pas fragiles encore un peu en déséquilibre de ne pas avoir marcher depuis tout ce temps. Sans armes, et ce, même s'il avait dans l'hypothèse qu'il s'agirait d'un démon. Ce qui était du suicide! Cependant, s'il devait arriver quelque chose, Dreniel préférait que ce soit lui à qui il arrive malheur, plutôt qu'aux demoiselles derrière lui. L'ingénieur lui sourit, tout en prenant le premier pas pour savoir à qui il avait affaire exactement.

« Je suis l'ange Dreniel, et, si je puis me permettre de vous le demandez, vous êtes...?

Ria... Ari... adna. J'ouvre les yeux pour voir un champ de bataille. Au cœur de la bataille, tous semble se passer au ralentit comme si le temps était sur le point de s'arrêter. Cassiopée me fait face et prononce mon nom. Pourquoi je suis ici? Elle me saisi les épaules et me secoue. Réveille-toi. Je la regarde sans comprendre, je suis bien réveillée non? Réveille-toi. Elle me fixe puis son regard se porte sur mon bras. Je suis son regard et voit ma blessure. La douleur me frappe en plein fouet et je ferme les yeux sous le coup. Les clameurs du champ de bataille s'estompent, je ne ressens plus rien et...

Noir, c'est le noir complet et lourd. L'atmosphère est pesante. Je n'arrive pas à en sortir. Les ténèbres m'entourent alors que je sens le danger qui arrive. Il faut que j'en sorte pour survivre. Je le sens dans mes tripes, il faut que je trouve la sortie sinon quelque chose va arriver. Je commence à paniquer. Et si c'était la mort? Si je ne me réveillais jamais? Moi qui pensait qu'il y avait autre chose. Un endroit où notre conscience voyage pour trouver la paix éternelle. Non, ça ne peut pas être la mort, c'est bien trop douloureux et inconfortable. J'ai l'impression d'être étendue sur de la pierre et des cailloux me meurtrissent la peau. Alors que c'était le silence complet, j'entends une voix. Je l'ai déjà entendue plusieurs fois. Cette voix bienveillante et réconfortante. Sa voix me rappelle Cassie. J'aimerais tant la retrouver. Avec elle à mes côtés, j'aurais réussi sans problème à tuer ces démons de malheur et je n'aurais pas dû fuir comme une lâche. Fuir et finir dans une tour à moitié détruite avec Estelle. Attendez... Estelle? Je me rappelle avoir vu son visage avant que je ne sombre dans les ténèbres. Il faut que la sauve elle aussi. Jamais je ne permettrais qu'elle finisse comme Cassiopée.

Mes yeux s'ouvrent lourdement et un petit grognement m'échappe à cause de l'inconfort de ma situation. Tout me revient en tête et je me rappelle m'être effondrée au milieu des débris de pierre.

"Estelle?"

Je me redresse difficilement. J'ai la tête qui tourne mais je me sens un tout petit mieux, surement grâce à mon amie guérisseuse. J'ai l'impression que tout me semble flou et lointain, je crois entendre des voix mais je n'ai pas la force de me tourner pour regarder.

"Qu'est-ce qu'il se passe?"

Évidemment qu'il n'allait pas se présenter tout bonnement! Cela aurait été bien trop facile! N'empêche, même s'il laissait planner un doute sur son identité, Dreniel en avait maintenant la certitude qu'il s'agissait d'un démon. Bien que, même si son intuition avait raison, il ne céda pas à la panique comme les anges derrière lui. Il était même d'un calme étrange. Il faut dire qu'il était stupéfait que le démon affirme être "Le meilleur moment de sa journée". Cependant, une foir la stupéfaction passé il portait un sourire presqu'attendrit à son égard. Ce qui pourrait alarmer le démon ou le faire baisser sa garde croyant qu'il avait affaire à un idiot qui n'avait pas compris.

Lorsque l'étranger osait approcher, il étendit ses bras et ses immenses ailes pour l'empêcher de passé au de-là de sa personne. Protégeant ainsi les consoeurs de sa patrie. Même s'ils n'étaient qu'étranger, il n'hésiterai pas à donner sa vie pour les protéger. En dépit de son sourire, son regard était franc et il était facile de faire croire que Dreniel le voyait comme une menace pour elles. Et pourtant, ça n'y était pas tout à fait... Ce regard portait une détermination peu commune... Trop peu commune pour être exacte.

Puis un rire et une main vint à le saisir pour le prendre en otage, il ne se débâtit pas et rétracta ses ailes. Il s'était figé de surprise. Regardant à la fois cette créature aux cheveux d'argent avant de porter son regard sur le duo féminin.

« Fuyez, ne risquez pas vos vies pour moi... Partez vite! Tout ira bien.

Si le démon changeait d'idée, il se débrouillera pour leur acheter du temps pour qu'elles puissent s'échapper. En attendant il leur confit un sourire courageux espérant qu'elle n'argumente pas trop pour le sauver lui aussi.

Le brouillard dans lequel je suis se dissipe peu à peu. Mes sens reviennent eux aussi. Je n’ai plus mal au bras. Exit la douleur lancinante qui m’empêchait même de soulever mon épée. Je me sens quand même faible. Je pense avoir perdu plus de sang que je l’imaginais. Je n’ai pas vraiment le temps de faire le point sur mon état qu’un rire se fait entendre. Un rire à glacer le sang. Les seuls qui rient comme ça sont les démons et la phrase d’Estelle le confirme:

“TOI, Sale démon! Je… Je vais te tuer!“

Je me remets debout difficilement, seul mes très nombreuses années d'entraînement me permettent de tenir debout sans vraiment vaciller.

“Fuyez, ne risquez pas vos vies pour moi... Partez vite! Tout ira bien.”

Tout ira bien? Dans quel monde? Certainement pas dans celui-ci. Estelle tient Volac en joue mais je la vois trembler. La colère me gagne quand je croise le regard implorant de mon amie. Ma main tremble quand je saisis un des poignards à ma ceinture. L’un des rares que j’ai réussi à garder pendant ma fuite. Je réfléchis à toute vitesse à mes options. Elles sont limitées, je n’ai pas assez récupéré pour foncer sur l’adversaire et essayer de récupérer l’ange. Même si Estelle me donnait son énergie, il y a peu de chance que j’y arrive à temps. La seule option… ma prise se fait plus ferme sur mon arme au moment où je prends ma décision. D’un mouvement, je lance mon poignard droit sur l’épaule de l’adversaire. Il est plus grand que l’ange et donc, la partie supérieur de son corps est accessible. Le démon doit être restreint dans ses mouvements vu qu'il tient son otage. J’ai toujours été douée en lancer de couteau. Sauf que cette fois-ci mon arme rate sa cible  mais effleure très légèrement quand même Volac. Rapidement, je saisis l’autre poignard qu’il me reste.

“Le prochain va dans ton crâne si tu ne le laisses pas partir.”

J’avance d’un pas pour me rapprocher d’eux. Il faut que je sois plus prêt pour être sûre de ne pas rater cette fois.

Au moment où le démon l'avait capturé, ou plutôt, qu'il s'était laisser faire en figeant de surprise, il avait rétracté ses ailes. Alors qu'Estelle était du genre docile et apeurée, soudainement, la colère tranforma son visage adouci. L'émotion prit possession d'elle reconnaissant sans doute le visage du démon qui lui a vraisemblablement fait du mal d'une quelconque façon. Leur désespoir de le sauver et de se venger, lui faisait germer une triste frustration. *C'est absurde...* pensait-il *Ne comprennent-elles donc pas qu'il est inutile de sauver un mourant comme moi, il n'y a rien à sauver de ma personne je ne mérite que d'être condamné.* Par ailleurs, même si Adrianna parvenait à faire une attaque, qui avait toutefois échouée lamentablement, elle semblait vidé de toute ses forces. De toute façon, si Estelle était si déterminé à le voir mort, elle aurait tirée, qu'il soit dans ses bras ou pas. Ce n'est pas comme si des flèches en or pouvait lui faire du mal. Peut-être était-ce sa nature de guérisseuse qui se mettait sur le chemin de son désir de vengeance. À dire vrai, il n'y avait que ça comme explication plausible selon Dreniel. Comme il le pensait, ces mains tremblantes, n'étaient pas faites pour tuer, mais pour guérir. Cependant, les menaces du démons l'alarma! Qu'il lui fasse du mal, ça lui était égale, mais qu'il s'en prennent à ses consœurs était hors de question! Il haussa le ton avalant sa frustration de leur bêtises et s'adressaient à elle inquiet.

« Je vous en pris! Ne soyez pas ridicules! Rendez-vous à l'évidence, vous n'êtes pas en état de vous battre. Repliez vous pour vous battre un autre jour. Ne jetez pas vos vies en vain!

Puis il continua s'adressant à Estelle.

« Et Estelle, tu ne lui donnes pas raison en fuyant, tu ne lui donnes raison que si tu laisses ta camarade mourir à cause de ta haine pour lui. Si elle meurs ici et maintenant c'est lui qui aura gagner une fois de trop. Comme plusieurs anges, il est plus qu'évident que tu le méprise car il a fait du mal à toi ou à un être qui t'étais cher... Si c'est le cas, alors, je t'en supplie, ne le laisse pas prendre une amie chère à tes yeux, prend la avec toi et part... Maintenant avant qu'il ne s'en prenne à vous deux! Quant à moi, mon sacrifice résultera votre survie et servira à la cause des anges dans ce sens aussi, c'est tout ce qui compte! Partez maintenant!

En s'adressant à Estelle avec une détermination qu'elle arrivera difficilement à lui faire changer d'avis, si elle refuserait encore une fois de coopérer et de prendre la fuite, il réfléchissait déjà nerveusement à la prochaine marche à suivre tout en gardant la priorité de les garder en vie malgré leurs bêtises. L'ange espérait vraiment qu'elles écouteront les hommes et disparaissent.

Je grince des dents quand il balance mon arme à mes pieds, pour qui il se prends sérieux? J’ai envie de le massacrer. Cela fait longtemps que je n’avais pas ressenti autant de rage. Je m’arrête net quand il brandit sa dague. Ma main recommence à trembler, autant de colère que de faiblesse, je recommence à voir trouble et je suis sûre que je dois ressembler à une morte-vivante. Quand le démon dit qu’il tuera l’ange avant de se charger de nous, j’ai bien envie de lancer un “j’aimerais bien voir ça” par pure provocation mais l’otage se mets à parler.

“Je vous en prie! Ne soyez pas ridicules! Rendez-vous à l'évidence, vous n'êtes pas en état de vous battre. Repliez vous pour vous battre un autre jour. Ne jetez pas vos vies en vain!”

Que je sois en état de me battre ou pas, j’en ai rien à faire, mon instinct me crie de foncer sur cette enflure et le poignarder en plein coeur. La suite du discours de l’ange ne fait rien pour calmer la colère que je ressens, son sacrifice assurera notre survie? Il parle comme un homme qui a des envies de suicides. Il n’a donc aucun instinct de survie? Je serais à sa place, je me débattrais pour me libérer, je ne resterais pas à rien faire comme lui! Comment peut-il accepter la situation? J’étais prête à faire ré-apparaitre mes ailes et prendre de l’élan quand la voix d’Estelle m’arrête net. Les nombreuses fois où j’ai croisé sa route, je ne l’ai jamais entendue parler comme ça. Et surtout pour dire “Cassez-vous”? Stupéfaite, je la regarde sans comprendre. C’est vrai qu’il n’y pas d’intérêt de sauve un cas désespéré mais c’est un ange… on ne peut pas le laisser se faire tuer comme ça!

“Tu es sérieuse? On ne peut pas les laisser partir!”

Belle journée ensolleillée aujourd'hui, on arrive presque à distinguer les rayons du soleil à travers les cendres qui volent partout dans la ville et les fumées diverses. C'est donc la journée parfaite pour aller visiter les lieux. Hier j'avais visité un musée assez interessant sur les humains, créé par des humains, donc il savent de quoi ils parlent. C'était facinant. Bon beaucoup de choses avait été saccagés ou détruites pendant la guerre, pour tout vous dire, la moitié du batiment manque à l'appel. Heureusement que je n'avais pas payé l'entrée sinon j'auraisdemandé de me faire rembourser la moitié.

Aujoud'hui je visitais le centre ville, les ruines d'un énorme batiment à côté d'un pont écroulé y était encore présent. D'après certaines photos une grande "horloge" se dressait auparavant fièrement à côté, ça servait à indiquer le temps qui passe.Je vois pas trop l'intêret, autant regarder le soleil, mais bon pourquoi pas... C'était aussi surement pour compenser quelque chose ou pour montrer aux autres nations que c'est eux qui ont la plus grande...

La fameuse horloge était aujourd'hui en piteux êtat et je m'apprétais à me diriger plutot vers le batiment luxueux à côté quand soudain des échos de voix me parvinrent. Plusieurs voix, toutes différentes, pleines d'animosités et de tensions émanait des ruines de la tour. 

*C'est typiquement mon genre de fête ça !* 

Je me dirige curieux vers les éclats de voix à pas feutré, apparement c'est un conflit entre ange et démon. Quel surprise ! Je ne comprend pas trop ce qui se passe, ça parle d'abandon, de couteau,.. bref beaucoup de drama, mais de ce que je comprend, tout le monde veut juste rentré chez lui en un seul morceau.

C'est souvent le cas pour tout les soldats, après, malheureusement, la plupart des soldats ce disent que c'est tuant tout les gens en face que l'on pourra y arriver. Dans une guerre avec de la chair à canon infini ceci dit, ça ne fais aucun sens.

Enfin bref. Ca suffit les discussions phylosophiques, il est temps de se faire de nouveaux amis. Voir même amie... Je suis nul pour sociabiliser mais l'ambiance sera surement pas aussi mortel qu'aux fêtes des démons, si ?

Arrivant en pleins milieu de la cohue entre tout le monde je lance un :


"Bonjour, bonjour ! Belle journée n'est ce pas ! C'est quoi vos petits noms ? Ca vous dirait pas de baisser d'un ton et de repartir chacun dans votre campement ? Vous derangez le voisinage je crois ahah...."

Je regarde tour à tour chacun des visages avec un grand sourire. Ma grande épée est ancrée dans mon dos prête à être degainée en un mouvement de poignet au besoin. 

*Au pire des cas, ils ont pas l'air bien fortiche, si ils m'attaquent ça me fera mon sport de la journée. Même si je préfererais regler ça autrement... En tout cas les angelettes on de sacrés gambettes...*

Alors qu'ils devraient être sur leur départ, Estelle les foudraya d'un regard haineux. Son regard s'attrista, mais il garda le sourire. Il se rendait compte qu'il avait été idiot de croire qu'on l'écouterait. Avant, il était un ange prisé pour ses principes, à l'exception de son absence de dédain envers les démons. Depuis que la guerre s'était déclarés ses principes sont rapidement devenus vieilos et innaproprié en ces temps de guerre qui avait tout changer, par conséquent, il était maintenant méprisé. C'était ce que la haine de Estelle lui avait fait rappeller.

Tout juste qu'il allait lui rétorquer, qu'un démon fit son entrer. Souhaitant ouvrir subbitement des présentations ainsi que de repartir tranquillement dans leurs camps. Il ne savait pas trop comment réagir face à la situation à l'exception d'être atrocement confus et mal aisé.

« Je crois que le moment est mal choisi...

*Bien que l'idée ne me déplaise pas, réalise-t-il seulement que nous sommes en guerre?* Relevant la tête, il s'apperçu que le démon le gardant toujours captif semblait fasse à une décision difficile ayant les bras plein. Signe qu'il ne s'agit peut-être qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel démon. Cependant, Dreniel qui avait un couteau sous la gorge, sentit son bras s'entourrer autour de sa gorge pressent son esophage malgré son inconfort il fut horrifier d'avoor été témoin du faisseaux ténébreux abbattant le toit.

Aussitôt il étira une de ses mains créant une bulle de protection de lumière autour de ses consoeurs. *Je ne permetterai pas que quiconque me suive dans cette voie sombre qu'est la mort en ma présence!* songeait-il avec détermination en dépit de se faire étrangler. Il avait songé de faire de même pour l'intru, mais il n'en avait pas eux la force d'autant plus qu'il se faisait étrangler. Les débris tombèrent sur sa dernière parole, n'ayant pas trop le choix il le suivit. Il avait de la chance ou bien il a fait de sorte à ce que ces débris n'affecte pas trop la structure déjà bien précaire. Qui sait? Maintenant hors de la pièce, il entendit sa voix susurer un "Bonne nuit". Puis le noir. Pour la deuxième fois. Si l'ange avait sut qu'il allait l'assomer, Dreniel l'aurait arrêter répliquant que c'était inutile. Dans cette obscurité, il pria silencieusement que cette fois s'en était fini de lui! Élas, ce ne sera pas le cas. Le bouclier qu'il avait octroyé aux anges se fada au même moment qu'il perdit connaissance.

Un nouvel acteur vient d'apparaitre dans la scène pendant que j'étais trop choquée par les paroles d'Estelle pour calculer son approche.

"Bonjour, bonjour ! Belle journée n'est ce pas ! C'est quoi vos petits noms ? Ça vous dirait pas de baisser d'un ton et de repartir chacun dans votre campement ? Vous dérangez le voisinage je crois ahah...."

Je le regarde interdite, réfléchissant à toute vitesse à quoi faire. Deux menaces devant et ni moi ni Estelle ne sommes en état de nous battre. Sans compter l'otage. Je suis trop mal au point pour analyser la situation et ça me mets hors de moi. Volac me sauve du dilemme si on peut dire ça. Comme au ralenti, je vois le faisceau de ténèbres percuter le toit et là, c'est l'enfer. Il se mets à pleuvoir des débris sur nous. Je sens bien une protection autour de nous mais elle ne tient pas bien longtemps. Sans que j'ai le temps de faire un pas en direction d'Estelle pour l'entrainer avec moi dans un coin sauf, celle-ci me pousse avec force vers le dénommé Kali.

J'ai à peine reprit mon équilibre que je vois une pierre tombée sur mon amie.  

"ESTELLE!!"

Sans réfléchir, je me précipite vers elle et... une douleur atroce au niveau du sommet de mon crâne se fait sentir. Pour la deuxième fois en peu de temps, je sombre dans l'obscurité.

Alors que je vois Volac s'apprêter à tirer un faisceau de lumière en direction du plafond, je comprend assez rapidement ses intentions. Je pourrais dévier son tir, ou lui foncer dessus, mais les angelettes sont trop mal en point pour survivre à un tel effondrement sans mon aide. Le temps que je reflechisse, le tir part, un bouclier se forme au dessus d'elle pendant un temps mais il s'évanouit vite et un dilemme se pose à moi. Soit je laisse Volac s'enfuir avec l'angelo, et je sais très bien comment ça va se finir pour lui si il le ramène à la base. Soit je vais aider les deux angelettes qui risque de mourir ici.

Bon, je vais essayer de faire les deux. Je lance mon énorme épée avec toute ma force en direction de Volac, puis sans regarder si je l'ai touché je tire un grand faisceau d'energie à mon tour sur les rochers en train de tomber et j'en détruis la plupart. Malheureusement, les deux femmes sont déja inconscientes au sol quand je fais mon tir. 

Au moins j'aurais éviter que plus de gravats ne leur tombe dessus. Alors que la poussières de la pierre détruite retombe, je me rend compte que en tant qu'ange, de base de simple pierre ne devrait pas les blesser plus que ça... Donc j'aurais carrement dû aller sur Volac. Merde !

Je regarde du côté de mon épée, elle semble avoir fracassée le mur du grand batiment a côté que je voulais visiter et tout une partie de la facade c'est écroulée. Super...Volac a dû se téléporter à la base avant que je ne le touche en plus. C'est de la triche !

Bon... Empécher que les anglettes soient blesser: Fail. Empêcher que Volac se tire avec L'angelo : Fail. Super. Le calme reigne maintenant dans la ville, seul quelques pierres tombant casse le silence assourdissant qui suis l'affrontement. Je me rapproche des deux blondes ailés inconscientes sur le sol, je me penche vers elle et examine leurs blessures. Les deux anges semblent évanouis mais pas sévèrement bléssés. Elle récupereront avec le temps et des soins adaptés. Ceci dit je ne peux pas les laisser là. Si Volac signale cette position à la base, cette endroit va grouiller de démons dans peu de temps. Je ne peux pas les ramener à leur base, sinon je vais me faire capturer et surement executer. 

...

Ramener deux jolies filles chez moi aujourd'hui: Sucess. 
Malheureusement, j'aurais préféré  que ce soit dans d'autre circonstances. 
Je porte les deux angelettes a bout de bras et je vais rapidement chercher mon enorme épée qui était resteé encastée dans un mur interieur du batiment avant de moi aussi me téléporter vers mon repère pour les soigner et leur éviter de subir le même sort que leur ami.