C’est si curieux, si étrange. Vous n’aviez jamais vu un tel phénomène auparavant. De fines particules tombent du ciel, des particules froides, blanches. Ces petits éléments ne vous sont pas familiers, mais ne sont pas désagréable pour autant. Jamais sur les terres de Vardenberg les habitants n’avaient vu ce qu’ils appelleront de la « Neige ».
Comment réagissez-vous devant ces flocons froids tombant du ciel ? Que faites-vous en apprenant que ce n'est, en réalité, qu'un sort raté qui a fait tombé toute cette neige sur le Royaume?
COMMENT ÇA FONCTIONNE ?
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C’était le jour de repos pour Aki, ce dernier avait décidé de se balader tout seul en marchant dans les plaines, il avait que personne n’était là, alors il déposa ses affaires dans un coin en se transformant en Ours.
Le jeune hybride commença à courir sous cette forme en arrivant vers le fleuve, il regarda l’eau en voulant bien se jeter, mais une chose l’avait intrigué…
Des flocons froids tombaient, il était intrigué par ça, il essaya de les attraper, mais ce n”était pas possible.
Cela lui plaisait avant de continuer à jouer avec et il revenait sur son chemin avant de reprendre sa forme humaine et il avait mis des habits car cette substance était froide...
Le jeune homme retourna à son salon, pour prendre une tasse de thé bien chaude.
Valmet sirotait une tasse de thé lorsqu'il aperçut les premiers flocons de neige à travers la fenêtre de sa chambre. Il n'avait pas les mots pour les désigner, aussi les appela t-il simplement [poussières de nuages]. Car à ses yeux, ce phénomène étrange se présentait comme si les nuages perdaient leur manteau céleste. Refermant son livre posé sur ses genoux, il écarta également sa tasse sur le rebord de la fenêtre.
Il se contenta d'observer depuis l'intérieur de la maison puisque la neige n'infligeait rien de sensible à l'environnement extérieur et ne représentait donc pas de grand danger. Cela lui procurait une douceheureuse sensation d'apaisement. Les petites poussières tombaient lentement et délicatement, elles n'avaient rien à voir avec les gouttes de pluies si vigoureuses — qu'il aimait pourtant observer aussi.
De nouveau, il porta sa tasse à ses lèvres tout en ayant le regard rivé sur ce qu'il se passait dehors. Il resta un long moment ainsi, jusqu'à ce que son thé ne soit plus et que la neige ait recouvert le sol de blanc. Appréciant ce simple moment qui lui permit de méditer longuement sur le sens éphémère de la vie, Valmet ferma les yeux. Calé — bien que négligemment — contre le rebord de sa fenêtre, il s'endormit paisiblement.
Par la suite, il eut l'impression incertaine que Tristan était entré dans sa chambre pour lui déposer une couverture.
La journée aurait pu être normale. La journée aurait dû être normale pour Elmae et Teoni. Tous les deux dormaient paisiblement, couchés l’un contre l’autre, au bord de la forêt Thandvius. Tout était paisible et calme. Leur petite cachette était un abri de fortune qu’ils avaient construit la veille. Ce fut Teoni qui se réveilla le premier. Bien que la fée tentât de le garder contre elle, même si elle dormait toujours à poings fermés, le chien réussit à se défaire de son emprise. Teoni sortit finalement de l’abri, comme à son habitude. Cependant, le spectacle qu’il fit le figea sur-le-champ.
Des petites choses blanches qui tombaient du ciel. Des tonnes et des tonnes de petites choses blanches qui recouvraient les arbres, la terre et même que certaines se déposaient sur lui. Bien que cela ne puisse se voir compte tenu de son pelage, Teoni poussa un jappement de surprise lorsqu’une de ces petites choses tomba sur son museau. C’était si froid ! Mécontent, il se mit à japper encore et encore, comme s’il protestait que tout cela tombe. Les jappements du canidé réveillèrent la petite fée qui se dépêcha de se lever et d’accourir à l’extérieur.
- Teoni ! Mais qu’est-ce…
Elmae n’arriva pas à terminer sa phrase. Qu’est-ce que cela pouvait être ? Perplexe, Elmae tendit sa main, alors que son compagnon continuait à faire sa scène à côté. Si ce signe du ciel pouvait être un moment de bonheur et de joie pour certains enfants qui pourraient s’amuser avec ces petites choses, la jeune demoiselle, elle, était plutôt sceptique. Pour Elmae, il n’y avait rien d’amusant, bien au contraire. Ces choses tombaient comme la pluie, mais ne provenait pas des nuages… Cela voulait peut-être dire que…
- Tu as vu, Teoni ? Les Cetus pleurent…
À la fois peinée et charmée, Elmae leva la tête en direction du ciel, laissant ces petites choses blanches sur tomber sur le visage. Teoni cessa de japper, comme s’il avait compris la gravité des paroles de sa camarade. Elle ferma un moment les yeux, se laissant envelopper par ces sentiments partagés. L’angoisse la gagnait et, finalement, elle rouvrit les yeux. Une petite larme glissa le long de sa joue…
Un magnifique bouquet de chrysanthèmes rouges en main, tu avançais lentement dans les longues allées du cimetière de pierre. Cet endroit, tu ne le connaissais que trop bien. Depuis ce jour-là, il était un peu devenu comme une seconde maison que tu avais peu à peu arrêté de visiter au fur et à mesure des mois et de ta guérison. Si tu te trouvais en ces lieux cette fois, c’est que l’occasion était spéciale.
Approchant de ta destination, Adeline, la gouvernante qui te tenait compagnie comme à son habitude, s’arrêta devant l’une des petites sépultures du peuple, celle de son neveu, pour y prier quelque temps. Maintenant seule, tu te dirigeais toujours vers les sépultures de nobles, un peu plus loin.
La famille des Cyric ne disposait pas de caveau, aussi les tombes que tu venais visiter se trouvaient en plein air.
Bientôt, un petit chemin un peu à l’écart te mena vers deux stèles se tenant côte à côte. Tu te mis silencieusement à genoux devant celles-ci, attendant quelques minutes avant de parler.
— Notre fils aurait eu deux ans aujourd’hui, dis-tu en regardant la première tombe sur ta gauche. Je suis sûre que si notre petit Elwind était encore là, il ressemblerait comme deux gouttes d’eau à son père. Un jeune garçon, bon et honnête, comme toi…
Après avoir saisi une des chrysanthèmes du bouquet pour la conserver, tu déposas celui-ci sur la tombe de ton défunt mari.
— Tu me manques, ajoutas-tu alors que des larmes venaient brouiller ta vision.
Prenant une grande inspiration, tu te tournas ensuite vers la seconde pierre tombale, plus petite, et y déposas la fleur. Sur la sépulture, se trouvait la poupée que tu avais fabriquée deux ans auparavant, avant la naissance de ton enfant, et que tu avais laissée là, un an plus tôt. La poussière s’y était accumulée, et la pluie l’avait abîmé au fil du temps, mais le précieux petit objet était encore là. Saisissant la poupée, tu te recueillis sur la sépulture de ton fils tout en fixant les boutons servant d’yeux et caressant les joues froides du bout des doigts :
— J’espère que tu es bien, là où tu es, mon ange, et que tu n’embêtes pas trop ton père. Continue de m’attendre sagement, Elwind, maman vous rejoint dès que possible. Nous serons de nouveau tous les trois réunis, je te le promets...
Ton regard était toujours fixé sur la poupée, quand une minuscule poussière blanche vint délicatement se poser sur un des boutons, se changeant aussitôt en eau. Surprise, tu relevas la tête doucement, et vis que le ciel était empli de ces fines gouttes immaculées. Ne pouvant plus contenir tes émotions à la vue de ce spectacle, tu fondis finalement en larmes devant les sépultures, serrant la poupée dans tes bras, au plus proche de ton cœur. De là où ces êtres tant aimés se trouvaient dorénavant, ils avaient enfin décidé de répondre à ton appel.
