Le 3 août, durant un soir de pleine lune. Je passe rarement les soirs de pleine lune, de peur de rencontrer des Loup-Garous et qu'ils me mordent... Pas que sous ma forme spirituel ils peuvent me faire de mal, tout le contraire à dire vrai! Eh oui, certains ont rit de moi du fait que j'ai peur des Lycans, car je leur suis mortel... Je ne peux pas les blâmer c'est plutôt risible comme peur.
Cependant, je me devais de cueillir certaines plantes durant la pleine lune, qui se remplira d'énergie par sa lumière lunaire à son apogée. Il m'en faut pour des potions très spécifiques et complexes. Sous les nombreuses demandes et besoins spéciales d'autres évidement. Qu'il s'agissent de mes patient ou non. Il faut dire qu'il n'y a pas que ces plantes nocturnes qui se nourrissait de sa puissance, mais moi aussi. Étant moi-même fait d'un mariage de fleurs nocturnes.
Je commence à avoir rassembler tout les ingrédients que j'aurais eut besoin pour ces potions qu'alors j'entendis un son que j'entendait que rarement... Le souffle d'un animal sifflant de douleur. Attirer par cette détresse je me mis en chasse de ce son, jusqu'à trouver une bête entièrement noire et plutôt gros... Ayant maintenant ce loup sous mes yeux, je m'interrogeais alors... Il était plutôt gros... S'agit-il bien d'un loup ordinaire? Ou bien un loup-garous blessé? Je m'approche et m'accroupit pour que mon 1m90 soit moins intimidant, et ce, avec beaucoup de prudence. Je devais me hâté à ses côtés, car dans le doute que c'était grave je devais agir rapidement et pour cela il devra me laisser l'approcher pour que je puisse l'examiner de plus près. Connaissant leur agressivité trop bien connu, qui plus est il est blessé, il pourrait bien tenter de se défendre et ainsi hâté son départ vers l'au de-là. D'une voix tremblante tout en voulant conserver mon calme en dépit de mon alerte face à son état. Je lui chuchotais alors :
« Chuuuttt... Tu n'as plus rien à craindre... Je ne te veux aucun mal...
J'approchais ma main hésitante afin qu'il puisse sentir mon odeur même si de loin il devait la sentir, mais souvent les canidés avait besoin de sentir de plus près pour savoir s'il avait affaire avec quelqu'un de dangereux ou pas. Au moindre mouvement brusque de sa part et je la retirerais afin d'évité qu'il me morde. J'étais terrifié c'est vrai, mais je voulais désespérément l'aider aussi et cela transparaissait par mon doux regard de lilas. S'il est seulement encore conscient de ce qui se passe, animal ou pas, et s'il a ouvert les yeux pour me regarder je regardais ses iris avec intensité... Puis je remarquais, un loup noirs aux yeux bleus glace?! Cela ne fit que confirmer ce dont je suspectais... Il n'y avait plus de place pour le doute que je faisais affaire à un lycan! En retour, même s'il me distinguait mal, des effluves florales que je projette bon gré, mal gré, dû l'avertir de ma présence avant même que ma voix ne résonne dans ses oreilles.
Les pleines lunes avaient une autre saveur pour Morgan, depuis qu’il avait quitté Camors. Cette fameuse nuit avait été sanglante et lui avait laissé un arrière-goût amer. Mais c’était un souvenir qu’il avait enfouit au plus profond de lui et qu’il refoulait autant qu’il le pouvait.
En ce 3 Août, Morgan avait posé des jours de congés pour se libérer au boulot. Il avait prétexté un léger surmenage, en plus de profiter des heures supp qu’il avait cumulé et s’offrait donc quelques jours de repos pour une bonne semaine loin de la ville. La forêt l’accueillait alors à bras ouvert, après avoir enfouit ses vêtements, son téléphone et ses clés au pied d’un arbre peu commun qu’il était facile de mémoriser.
A la tombée de la nuit, le charme de la Lune fit son œuvre sur le beau brun, qui se retrouva alors transformé en un beau loup noir assez massif. Un loup noir aux yeux d’un bleu-gris perçant. Ainsi métamorphosé, il alors sa conscience humaine et fit corps avec son instinct animal. Ce dernier le poussa à s’enfoncer dans la masse d’arbres pendant plusieurs heures, au clair de lune, la nature reprenait ses droits. Il se mit alors en chasse pour trouver de quoi se mettre sous la dent, quand un lapin fit son apparition.
Son regard perçant le fixa avec intensité, ses babines se retroussèrent alors qu’il baissait la tête pour se cacher dans les hautes herbes avant de bondir. Mais le petit animal était vif et rapide. S’en suivit une course poursuite à travers les arbres, une course effrénée du loup après son gibier. Une course qui trouva fin non pas par une victoire, mais par un râle de douleur inattendu alors qu’une flèche venait de siffler dans l’air pour se loger dans son épaule.
Il reprit sa course tant bien que mal, poursuivi par une chasseuse, arc à la main. Une autre flèche siffla mais se logea cette fois entre ses côtes, lui coupant le souffle et le faisant tomber à terre. Dans un excès d’adrénaline, il retira la flèche de ses côtes à l’aide de sa gueule, mais le sang se mit à couler à foison. Il commença peu à peu à perdre son énergie, entendant des grognements au loin suivi par un cri humain étouffé. Elle était sûrement morte, ou en passe de le devenir, tout comme lui s’il restait là. Son souffle se faisait plus saccadé, essoufflé, alors qu’une odeur métallique s’épandait dans l’air. Il essaya de se relever sans succès et lutta pour ne pas fermer les yeux, quand une silhouette vint le surplomber.
Lorsque l’individu s’approcha, il retroussa les babines pour dévoiler ses crocs et lui grogna dessus avec méchanceté. Il déplaça ses pattes pour redresser la tête, avançant son museau vers la main qu’on lui tendait, toujours grognant pour se défendre alors qu’il fixait l’inconnu. Son odeur n’ayant rien à voir avec l’humaine qui l’avait mise dans cet état, il soupira fortement et laissa retomber sa tête sur le sol pour économiser son énergie. Les effluves qui lui parvenait alors semblaient un peu différente, plus florales, et semblait l’apaiser légèrement sa respiration alors que son sang continuait de couler...
Comme je le pensais il était sur la défensive et fallait y prendre toute les précautions plongeant mon regard doux de lilas dans les siens qui était d'un bleu clairsemé d'acier... Des yeux, comme celui-là était génétiquement impossible chez un loup... En conclusion, il s'agissait d'un loup-garou. Autre que cela, je n'y voyais presque que du sang, du sang, et encore du sang... Ce parfum métallique eut presque raison de ma propre odeur. M'animant ainsi une raison de plus pour me démontrer que la situation est plus urgente à chaque goûte qui s'échappa de son corps! Cela devait être bien avancé, car bien qu'il se montra menaçant qu'un instant seulement. À peine m'a-t-il frôler ma main de sa truffe que sa tête s'écroule et sa respiration se fit plus lente. Me laissant le champ libre pour l'aider! C'est malheureux pour lui de me dire cela, mais affaibli ainsi je pourrai mieux l'aider.
D'un regard vif, je vis une flèche planté dans son épaule gauche intacte! Heureusement, si elle aurait été retirer elle aussi en plus de cette plaie, même arriver maintenant, je ne serais arriver trop tard! Quoi qu'il en soit, cette flèche n'est pas la cause primaire de son hémorragie, en revanche son flanc droit était imbibé et bien qu'il est difficile de distinguer le rouge aqueux du noir de sa fourrure, c'était si évident que même sans vision nocturne j'aurai capter ou en était la source! Je devais stopper l'écoulement si je voulais sauver cette vie!
Je n'avais pas de quoi stopper l'hémorragie autre que ma toge blanche. De ma manche je nettoyais un peu la plaie pour l'observer et connaître ce quoi j'avais affaire. Je remarque que la lésion était la même que son épaule gauche, en plus élargie cependant. C'était une erreur fatale trop commune que de retirer l'objet perforant d'une plaie. Ce qui ne me tranchais toujours pas si ce loup est un animal ou un lycan, j'en aurai sûrement le cœur net si je regardais ses yeux. Mais, pour le moment, l'urgence n'était pas là! Cependant, je note bien la possibilité que la pointe de flèche soit encore dans sa chaire. Quelle y soit ou non je devais faire une pression pour arrêter le saignement. Je la retirerai de façon sécuritaire plus tard! J'appliquais donc une bonne pression sur toute la plaie, si l'objet intrusif y était il est possible que cela lui fasse mal ou sera-t-il trop faible pour réagir à cette douleur là?
« Il faut que tu tiennes le coup! Je me refuse de te laisser en proie à la mort cette nuit! Pas en ma présence!
Cinq minutes... Puis dix s'écoulèrent... Je déchirais les manches ma toge en lambeaux pour panser son flanc... Je n'était pas vétérinaire mais j'ai fait du mieux que j'ai pu pour y faire un pansement assez efficace. C'est sur que sans elle dans cette nuit froide, j'étais frigorifier, mais la vie était bien plus précieuse qu'un simple inconfort de température. Après tout, la plaie est plutôt profonde et nécessite une intervention chirurgicale, donc, le saignement pouvait recommencer éventuellement, je devrais me dépêcher de l'amener chez moi, je serais plus en mesure de le guérir là-bas qu'ici!
Maintenant que l'urgence est maîtrisé et le sachant être un lycan, la suite de la marche à suivre pourrait bien être compromettante... Soit je l'amène en ville pour des médicaments, tout en courant le risque de dévoilé la nature des autres, car je n'aurai pas le choix de brimer sa liberté. Soit, je vais dans la forêt, ou il pourra jouir d'une plus grande liberté, je pourrai aisément demander du sang pour une transfusion, pour les médicaments le temps qu'il se repose, je peux les concocter moi-même, mais cela risque aussi de compromettre nos vies humaines...
Rapidement, les bois semblaient être le choix le plus sûr pour l'instant, je m’occuperai de nous couvrir plus tard! J'incante alors d'une langue ancienne et oublier des humains, une formule magique. Demandant aux racines de l'arbre de grandir autour du corps de l'animal sous la forme d'un panier et former des roue à sa base. Faisant une charrette dans laquelle il sera plus facile de la transporter en dépit du terrain inégale de la forêt... Sans cela il m'aurait été impossible de le transporter dans mes bras sans le blesser ou réanimer le sang de sa plaie
Je traînais donc le chariot, d'un pas hâtif! Je gardais un œil inquiet de temps à autre si ce n'est pas à chaque cinq pas! Il était à l'article de la mort si ce n'était pas bien loin de l'être. Arriver chez moi sans trop d'encombre je le soulevait délicatement sur ma table.
« Ne bouge surtout pas, je reviens vite avec du sang--
Pas qu'il allait partir bien loin dans son état... Disons simplement que c'est pas simple précaution. Après tout s'il bouge il va rouvrir ses plaies. Aussitôt, je m'interrompis, car je sentis une présence qui était entrer dans ma demeure! Aux aguets je voulais activer mon pollen pour nous défendre, mais avec le lycan, s'il la respire je ne ferai que l'achever!!! Si un chasseur est entré, il ne me manquerait plus que ça?!
« … Décidément... Il fallait bien que cela arrive un jour ou l'autre... Que tu prennes un de ces sacs à puces puant pour les rescapés...
Si la vampire au soupirait découragé de ma bonté je soupirais de soulagement. Le lycan lui sa conscience devait tranquillement se fader ne voyant que des silhouettes floues, des voix lointaines, la seule chose de clair est probablement mon parfum florale.
« Heureusement que tu es là, je te demanderai--
« Ne gaspille pas ta salive, je sais très bien ce que tu veux... Il a empester toute la forêt avec son sang et je pouvais deviner sa race et la couleur de sa fourrure rien qu'à l'odeur, alors je te parle pas de son groupe sanguin...
Elle entreposait des sacs de sang qu'elle mit au frais pour ne pas les perdres.
« C'est bien parce que c'est toi et que j'aime bien les chiens que je vais l'aider, mais n'en fait pas une habitude, d'accord?
« J'aurai bien du mal et m'en empêcher...
Elle soupira une fois de plus. Je sais bien que plusieurs vampire n'aimait pas les Loup-Garous et elle n'en était pas exempter de cette exceptions... Mis à part l'ironie qu'elle aimait bien les canidés.
« Je me disais bien que c'était trop te demander... Bon petit samaritain naïf... Tu es un esprit trop bon pour ce monde...
Elle m'aida malgré tout pour la transfusion qui se faisait avec succès avant de disparaître. Je m'occupe du reste à commencer par effectuer une opération et lui retirer cette pointe qui s'était enfoncé dans son corps... Pour nous détendre je chantonne et susurre les petits mots rassurants qu'il sera vivant etc. J'ai pu retirer la pointe cassée et la flèche avant de le recouvre sans difficulté tout en le garder stable. Tout ce qui me restait était d'attendre et qu'il se repose pour reprendre des forces.
***
Au bout d'un moment, il se réveille sur un tas de coussins recouvert d'une couverture douillette, je joue très doucement un petit sonnet relaxant à la guitare sèche, j'avais veiller sur lui toute la nuit cette nuit-là et peut-être plus, j'ai perdu une fois de plus la notion du temps pour tout dire. Voyant ses paupières trembler, j'ai sut que son réveil ne tarderais pas, je m'approche de lui doucement Tout en lui souriant.
« Ah tiens te voilà debout l'endormi! Comment on se sent?
Ça m'étonnerais qu'il pète la forme... Je pouvais lire la fatigue encore bien présente dans ses traits de canidé Il avait même la tête un peu ébouriffer que je me retenait de flatter pour remettre sa fourrure en place. Cependant, J'ose espérer qu'il se sent un peu mieux. S'il regarde autour de lui le jour s'était levé, et bien qu'il pouvait reconnaître une résidence aux air champêtre, celle-ci est noyer de plantes diverses de toutes les couleurs et même des vignes un peu partout. Certains me disent à la rigolade que je détiens le jardin d'Eden ou bien on me demande si je compte ouvrir un jardin botanique publique un jour. Je ne saurai me passer d'un peu de verdure! Bien qu'ici c'est pire que dans ma résidence humaine.
« Je t'ai préparer un bol d'eau, mais je n'étais pas certain si tu aurais faim à ton réveil... Tu as faim? Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, mais il faut au moins que tu boives un peu d'eau.
Je pose la guitare plus loin et je m'assis en indien devant lui attendant une réaction de sa part. N'osant l'approcher que s'il le veut bien.
« En tout cas tu as eut beaucoup de chance jeune homme, et dire que tu aurais pu devenir carcasse et retourner à la terre avant ton heure. Je suis content que tu sois encore parmi nous~
S'il croit que je n'avais pas remarqué... Il se trompe!
« En ce qui me concerne je me nomme Lycanris Datura et tu es--... Oh! Hehe... Cela va être compliqué de te présenter pour l'heure... Surtout avec les blessures que tu as... Sans parler que cela va prendre un moment avant que tu ne regagnes ta forme humaine alors pour l'instant tu seras... Hmmm... *Viljar, qu'en dis-tu?
Au moment même un papillon se posa sur l'une des nombreuses fleurs qui parsemait mes mèches d'argent et je l’accueilli gentiment. On me reprocherai encore que je dégageait cette énergie de hippie incorrigible.
*Viljar : (vil) volonté/désire, (jar) guerrier, ou selon la perspective de Lìf :guerrier de la volonté.
Le loup geint de douleurs lorsque la pression fut exercée sur sa plaie, mais les paroles de l’homme lui semblaient trop lointaine, indiscernables pour être comprises. Son côté humain était bien loin maintenant, la Bête avait le dessus… mais perdait pied. Ses paupières étaient lourdes et il avait du mal à maintenir son esprit éveillé.
D’un coup, le loup se sentit légèrement balloté, élevé à quelques centimètres du sol sur des racines étranges. Il leva la tête, s’agita mais la douleur le repris, incapable de se sauver alors que tout s’animait bizarrement sous ses pattes. Il lança un regard inquiet à l’humain qui le surplombait, l’emmenant on-ne-sait-où dans la forêt. Il perdit peu à peu conscience, laissant ses paupières tomber de fatigue.
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Le réveil fut difficile tant son sommeil avait été lourd. Combien de temps avait-il dormi, une, deux, trois nuits ? Les premiers mouvements le firent grimacer, lui rappelant les évènements précédents son sommeil. Une course effrénée, les côtes ensanglantées, la douleur et… cet humain qui lui faisait face. Après avoir difficilement ouvert les yeux, le loup le fixa d’un regard mauvais. Il retroussa les babines et lui grogna dessus, méfiant et fatigué.
Ses narines se dilatèrent à plusieurs reprises, respirant plusieurs parfums différents qui différaient de la forêt. Où se trouvait-il ? Il redressa la tête et fit le tour de la pièce avec ses yeux bleu-gris. Sans aucun doute, il n’était plus dans la forêt mais chez cet humain étrange. Il le regardait parler, comme s’il pouvait comprendre quelques mots que ce soit mais n’en distinguait aucunement le sens. Il pencha alors la tête sur le côté, d’incompréhension, puis suivit la main de l’homme avec méfiance. A la vue du bol d’eau, sa langue ne put s’empêcher de passer sur ses babines. Il avait soif, mais serait-il capable de se déplacer jusque-là ?
Il tenta de se lever, mais ses forces étaient encore affaiblies. Il se laissa retomber sur le coussin moelleux et soupira. L’homme lui parlait de nouveau, pendant un long moment cette fois, comme s’il attendait une réponse. Morgan se contenta de le fixer, puis détourna le regard en soupirant une nouvelle fois, avant de se lécher les pattes. Quoiqu’il arrive, il était coincé ici jusqu’à guérison complète.
Le voyant vouloir se lever, mes yeux s’agrandirent! Il ne fallait surtout pas qu’il bouge! Sinon ses plaies encore trop fraîches pourraient s’ouvrir.
« Nononononon! Il ne faut surtout pas bouger! Je vais te le rapprocher.
Lui sourit-il en poussant le bol d’eau frais suffisamment près pour qu’il puisse boire sans bouger. J’en profita aussi pour m’approcher. Lors des présentations, le loup semblait s’en lécher les pattes. Cela dit, vu qu’il a bouger je ferai mieux d’inspecter ses plaies, il est aussi possible qu’elle soit à changer. Je regardais m’étirant légèrement le cou avant de l’aviser de ma prochaine action.
« Si, cela ne te dérange pas trop Viljar, il me faudra inspecter tes plaies, D’ailleurs... elles serait sans doute dues pour un changement de pansements tout neuf.
C’est pas comme si je lui donnerais trop le choix, je dois l’admettre... Mais forcément s’il a tenu bon jusqu’ici cela prouve qu’il a une volonté de vivre de fer! Du coup je crois qu’il me le pardonnera si j’en fait selon mes instincts de guérisseur basique et d’apothicaire. Enfin... De pharmaciens dit-on aujourd’hui. Doucement je me glissais pour faire face à son abdomen et doucement mes mains commençaient d’abord à se poser doucement sur son dos. Afin d’éviter de le surprendre et que par sursaut, il se fasse du mal. Afin de le détendre, je suis sans doute coupable de profiter de la douceur de sa fourrure, il est rare que je puisse m’approcher un lycan d’aussi près. Lentement, mais surement je m’approchais des plaie allégeant ma pression sur son corps. Délicatement, je défaisais les bandages pour les remplacer prenant le temps que cela faudra. Voyant ce que je voyais j’étirais un sourire et laissa échapper un léger soupire de soulagement.
« Jusqu’ici, tes plaies pour le moment sont très belles; elles guérissent bien. Ce sont de bonnes nouvelles! Il nous restent qu’à regarder celle qui m’inquiète le plus pour le moment...
D’ailleurs du sang neuf semble s’écouler un peu... je rapproche ma trousse que j’avais a mes côté, prend un petit coton humidifier d’antiseptique sans douleur à appliquer. Il m’aurait pas aimer si c’était de l’alcool et je le comprends! Heureusement qu’aujourd’hui la médecine moderne souhaite se pencher pour des remèdes de moins en moins douloureuses ou inconfortables pour leurs patients, ce dont j’encourage fortement! Il a de la chance de ne pas être née à une époque ou les amputation à vif était chose courantes... après avoir cesser le saignement je vois qu quelques points se sont défaits...
« Hmmm... C’est ce que je craignais. Malheureusement sur ta plaie la plus importante quelques points sont tombés et sont à refaire...
Je me posa un instant avant de reprendre la parole.
« Je penses être en mesure de les recoudre, cela dit, je peux chercher quelques chose pour atténuer la douleur afin de refaire les points. Il te faudra juste rester sage et ne pas bouger~
