Description
Un visage fin et un sourire espiègle, entourés par des mèches de cheveux noires comme une nuit sans lumière. Deux yeux verts comme le jade, une pierre qu'elle apprécie, surmontée par une paire de cils noirs. Il y a presque toujours quelques accessoires qui viennent décorer ses cheveux ou son corps. Il s'agit de quelque chose qui lui semble indispensable, bien plus que des vêtements. Pas très pudique, peut-être parce qu'elle n'en a pas encore compris le principe mais si vous la surprenez, elle fera mine d'en être choquée et de se cacher de vos yeux indiscrets.
Sa peau blanche a la chance de ne pas autant craindre le soleil que celle de sa jumelle, qui est très pâle, et d’ainsi voir sa peau se dorer légèrement si elle reste au soleil. Elle est tout de même consciente qu'il ne faut abuser pour ne pas attraper de coups de soleil.
Bien qu’elle ait passé de nombreuses années à se défendre et à danser, son corps est assez traître pour ne rien en laisser paraître. Il n'est pas rare qu'on la voit comme une frêle et faible demoiselle, facile à détrousser. Elle est curieuse d'apprendre, d'écouter des enseignements et histoires en tout genre. Elle vous observe, vous qui êtes si différents de sa race, ou même qui êtes un congénère, pour savoir vos habitudes, ce que vous aimez.
La demoiselle s'applique toujours dans ce qu'elle fait. Que ce soit une tâche qui lui fasse plusieurs ou non, il est important que tout travail soit bien fait. Un travail bien fait ne signifie pas un travail sans râler ni rechigner.
Elle est souvent seule sans que cela signifie qu'elle apprécie constamment cette solitude. Elle apprécie la compagnie même si en général elle reste silencieuse. Ne soyez donc pas étonné si elle vous dit avoir apprécié ce moment avec vous, même si parfois, c'est faux.
Histoire
Chapitre 1
Il était une fois, dans une contrée bien paisible, un petit couple d’amoureux comme on pouvait en trouver de partout. Si lui ne jurait que par sa belle, elle, ne voyait que son cher et tendre. Ils n'avaient pourtant pas grand-chose en commun, et leur union relevait plus d’une histoire de conte de fées que de la réalité. Mais les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre étaient véritablement sincères et cela, personne dans leur village ne pouvait en douter.
Chapitre 2
Peu de temps après leur union naquit un premier enfant, un garçon. De quoi rendre son époux l’homme le plus heureux au monde. Mais ce bonheur dura 4 ans. Quatre années durant lesquelles ce petit garçon aux longues oreilles vivait dans une bulle qui fut détruite par une nuit de fête. L’eau était si belle avec le reflet de toutes ces étoiles, alors s’il allait dans l’eau pour nager dans ce ciel, s’il allait essayer d’en attraper une pour sa mère ? Elle serait tellement fière de lui. Alors il rentra dans l’eau et, au tout début, il avait pied. Mais bien plus rapidement que prévu, ses pieds ne touchèrent plus le fond. C’était injuste, il y était presque ! S’il s’avançait encore, il pourrait peut-être… Il avait de l’eau jusque sous le cou avant de monter sur un petit rocher. Ouf !, il avait réussi ! Mais…chaque fois qu’il se penchait pour prendre de l’eau, les étoiles disparaissaient. Qu’est-ce que ça signifiait ? Pourquoi ? Il n’avait pas fait tout ça pour rien, et il ne pouvait pas retourner avec les autres les mains vides et tout trempé ! Alors il entreprit de lui ramener la fleur de ce nénuphar. Il n'était pas si loin, il lui suffirait de se pencher un tout petit peu et d'allonger le bras. Mais cette fois, il glissa dans l’eau. Et il avait beau se débattre de toutes ses forces, personne ne l’entendait à cause de la musique, des discussions et des rires.
Vous vous demandez sûrement quel genre d’horribles parents ne surveilleraient pas leur enfant ? Hé bien la réponse était toute simple : c’était aux nourrices de le faire. Et visiblement, elles avaient échoué. On retrouva son petit corps inanimé après 30 minutes de recherches, laissant nos deux amoureux dans une profonde tristesse.
Chapitre 3
Bien que les coupables aient été punies, rien ne parvenait à apporter du réconfort à leur cœur meurtri. Le temps ne pouvait les guérir de cette perte, et très vite, ils finirent par se plonger corps et âmes dans leur métier. Quand lui se levait pour aller s’exercer au maniement des armes ou donner ses enseignements, elle venait se coucher après une longue nuit soit d’orfèvrerie soit de danse. Mais à force de ne plus se voir que quelques instants, ils étaient en train de devenir 2 étrangers, et un vide encore plus grand déchira leur cœur. Pourquoi avaient-ils arrêté de se parler, de se regarder ? Pourquoi avaient-ils arrêté de rire ensemble malgré cette perte ? Pourquoi s’étaient-ils éloignés au lieu de rester soudés l’un à l’autre ? Ils devraient maintenant tout recommencer et, malgré la douleur, surmonter cela.
Chapitre 4
Le temps continua de défiler, les saisons se succédaient et 16 années après ce tragique évènement, voilà que le destin leur offrait pour la seconde fois le bonheur d’être parents. Et, comme pour se faire pardonner, ce fut une double naissance. Deux petites filles virent le jour. Et si l’une avait, comme son père, les cheveux aussi clairs que le cristal et tout comme sa mère les yeux bleus comme le ciel, la seconde était son inverse. Elle avait comme sa mère les cheveux aussi sombres que la nuit, et comme son père, des yeux de jade. Chacune était en bonne santé et pourtant, un léger détail passait encore inaperçu.
Chapitre 5
Les années passèrent et cette fois, tous les deux faisaient attention à leur progéniture. Cependant, bien qu’elles soient jumelles, elles ne donnaient pas spécialement l'impression d'être attachée l’une à l’autre. L’enfant aux yeux bleus passait son temps à observer et imiter son père, tandis que l’enfant aux yeux verts s’amusait à imiter sa mère quand elle dansait et l’aidait avec une certaine admiration quand elle la voyait confectionner de magnifiques pièces d'orfèvrerie. Pourtant, chacune s’adorait et si au tout début cela ne se voyait pas, plus elles grandissaient et plus cela sautait aux yeux. Tout comme un curieux détail chez l’une d’elles. Une paire d’oreilles en pointes qui ne semblaient pas pousser chez l’une alors que l’autre était une fière représentante de sa race.
Chapitre 6
Beaucoup de personnes semblaient s’interroger sur celle qui semblait si humaine et qui pourtant avait deux parents qui ne l’était pas. Comment 2 elfes auraient-ils pu mettre au monde un enfant humain ? Bien des rumeurs commencèrent à se répandre sur la conception de ses deux enfants. Confiant en la fidélité de sa femme, le père passait outre les rumeurs de ces mauvaises langues et décida d’emmener sa petite famille dans un autre village, afin que son épouse ne soit plus blessée par de telles accusations. Un voyage un peu plus long que d'ordinaire car fait à pieds mais qui sembla ravir les deux jeunes sœurs qui s’émerveillaient de ce vaste monde, de jour comme de nuit.
Dans leur nouveau village, elles ne connaissaient personne. Mais pourquoi parler à des inconnus quand on a une moitié qui ne nous quittait pas ? Bon enfin, ça, c’était ce que pensait la jeune brune. Elle répondait au prénom de Tinùviel. Avec ses longs cheveux noirs, ses étranges tâches de rousseur et ses petites oreilles qui commençaient à légèrement partir en pointe, elle restait dans l’ombre de sa sœur, Celeannar qui semblait se lier avec une facilité assez déconcertante avec les personnes qui l’entouraient. Pourtant, s’il fallait se méfier de l’une d’elles, c’était bel et bien de celle avec qui vous passiez votre temps à rire. Son admiration pour son père ne s’étant jamais éteinte, elle se battait aussi vaillamment que n’importe quel autre homme. Elle reproduisait ses gestes et postures tout en s’entraînant à améliorer ses techniques. Et si vous regardiez mieux, vous auriez remarqué que Tinùviel ne se contentait pas que d'observer sa sœur ou lire. Elle vous observait avec attention, pour essayer de deviner vos prochains mouvements, et elle gribouillait même quelques croquis pour de possibles ornements.
Chapitre 7
Si Celeannar était douée pour le combat, Tinùviel était douée en ce qui concernait la danse et le chant. Elle trouvait dans ces formes d’art un certain réconfort que l’art de la guerre ne pourrait jamais lui procurer. Elle élaborait des plans très minutieux et dans ces moments-là, comme un ours en plein hiver : elle ne sortait de sa tanière que pour manger et boire. Elle savait qu'il lui fallait faire preuve d'une grande minutie et de beaucoup de soin. Le maniement des armes ne l'intéressait pas mais elle acceptait les cours donnés, se pliant rigoureusement aux exercices de théories et de pratiques.
Chapitre 8
La tranquillité de la petite famille semblait enfin perdurer. Peut-être que ce nouveau village, bien plus grand que l'ancien et plus près des humains, avait une plus grande ouverture d'esprit. Peut-être qu'ils avaient directement compris qu'il ne s'agissait que d'une absence de croissance pour ses oreilles. En tous les cas, ils n'eurent pas à subir les mêmes regards, les mêmes messes basses. Peut-être que cela se passait dans leurs dos mais ils l'ignoraient, et c'était parfois une très bonne chose que de rester dans l'ignorance.
Les deux jeunes sœurs restaient très souvent ensemble pendant leurs premiers mois. Elles apprenaient à maîtriser et parfaire leurs dons, et pendant que l'une continuait à s'exercer avec les armes, l'autre continuait avec l'orfèvrerie et la joaillerie. Elles étaient encore très jeunes mais elles étaient pleine de détermination doublée d'une envie de rendre leurs parents et professeurs fiers d'elles.
Chapitre 9
Un matin comme un autre se levait et les rayons du soleil venaient chatouiller les joues des derniers endormis. En ouvrant ses yeux verts, l’elfe aux petites oreilles savait qu'aujourd'hui, pour elle et tous les autres jeunes de son âge serait un jour important. Ils n'étaient pas encore des adultes mais il était temps pour chacun d'entre eux de choisir leur voie après avoir touché à bien des corps de métier. Sa jumelle resta sur sa voie, désirant protéger et servir le Royaume ainsi chacun des autres peuples contre de possibles ennemis. Les fameux ennemis de la couronne présents dans cette si vieille histoire. Tinùviel elle, choisit de rester dans la création et confection de bijoux.
Chapitre 10
Vardenberg avait toujours semblé immense aux yeux des deux jeunes sœurs. Peut-être parce que c'était réellement le cas. Chacune suivaient sa voie mais aucune n'avait déjà parlé de leur lien de parenté aux autres. Non pas qu'elles en avaient honte, mais elles ne voyaient pas l'utilité de se présenter comme “Les jumelles”. Tinùviel ne disait pas non plus être une elfe pour la même raison. Si ce n'était pas nécessaire ou qu'on ne lui demandait pas, elle ne disait rien et se contentait de continuer à apprendre, faire ses affaires.
Chapitre 11
Aujourd'hui, Tinùviel travaille auprès d'un joaillier. Elle est contente de pouvoir exercer ce métier et d'en apprendre toujours plus. Elle ne voit plus autant ses parents et sa sœur qu'avant, mais elle n'en ressent pas un manque immense. Parfois, on peut la croiser dans une taverne, à danser pour gagner quelques écus de plus.
Détails
Elle a une malformation au niveau des oreilles, ce qui les a laissées “toutes petites” avec seulement le bout en “pointe”.
Son pouvoir est lié à la guérison. Elle n'est pas encore très puissante mais peut sans problèmes soigner douleurs et plaies si elles ne sont pas importantes.
Il lui arrive encore de partir ramasser quelques herbes médicinales, qu'elle dissimule parmi des fleurs.
Opinion sur les peuples
Humains :
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Nains :
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Hybrides :
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Hobbits :
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Elfes :
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Fées :
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