Description
La première chose qui saute aux yeux de la plupart des gens que je rencontre, c'est que je n'ai pas exactement le type breton. En même temps, je suis né au Bénin, alors bon... Mais je ne suis pas complètement black, plus dans le genre métis, plus café au lait que café noir.
Je suis plutôt grand, un bon mètre quatre-vingt-dix, large d'épaules, et musclé. La vie et le sport ont sculpté mon corps, et j'ai l'avantage de ne pas m'empâter facilement. Mon corps est plutôt plaisant, du coup je porte des fringues qui me mettent en valeur, débardeur, tuniques orientalistes, sarouels, pantalons droits, pulls colorés... Pas de style précis, donc, mais une grande variété de choix. J'aime les couleurs vives ou claires, qui contrastent avec mon teint, et les vêtements confortables. Je marche avec assurance, je l'ai toujours fait, ça me donne l'air effronté et ça m'a souvent posé problème.
Quand on me regarde de plus près, mon métissage est un peu plus flagrant, et pas que par la couleur de ma peau. Mon nez est fin et droit, presque en trompette même, mais mes lèvres sont épaisses et le reste de mon visage porte les traits de l'ancien royaume de Dahomey. En clair, et sans racisme, je tiens surtout du côté black de la chose. Mes yeux sont d'un brun ambré, clair, qui varie selon la lumière, du marron au presque jaune. Mes cheveux sont bruns aussi, bien plus sombres, et très crépus, mais ça vous êtes pas près de vous en apercevoir, vu que je porte de très longs dreadlocks, qui descendent jusqu'à mes reins. Enfin, j'ai un piercing sur la langue, une simple boule dont je change la couleur en fonction de mon humeur. Je porte aussi quelques bijoux, une chaîne en argent, des anneaux aux oreilles, un bracelet à pendeloques de la même matière, d'autres tressés de fils colorés...
Je ne suis pas un ange, si je dois être honnête. L'envie, la paresse, la lâcheté, la luxure... Je les connais, et pas juste en théorie.
J'en suis pas fier, mais je suis plutôt lâche, du genre à sauver mon cul avant tout. En même temps, on m'a pas fait pour les champs de bataille, moi je suis le type qui relève les macchabées et les envoie combattre à sa place, pas le leader charismatique. Si on doit comparer avec les jeux vidéos, je suis le nécro, pas le paladin. Je prévois à l'avance, je m'organise, je ne suis pas très doué pour sauver la situation à l'improviste. Enfin, j'ai de la tchatche, mais quand j'improvise, ça tourne mal en général... Heureusement, je suis plutôt un type futé, donc j'évite les ennuis. Je les évite aujourd'hui, en tout cas, après m'en être pris une pelleté dans la tronche.
Après, ça fait pas de moi un gars sage, j'ai des faiblesses auxquelles je ne sais pas faire face. Déjà, un beau mec ou une belle nana, j'ai du mal à y résister. J'aime draguer, séduire et être séduit, et j'aime me retrouver dans un lit en charmante compagnie. Et c'est là que mon bagout marche le mieux, pour convaincre la personne visée d'y aller, dans ce lit.
Bon, après je ne suis pas juste un sale type, j'ai aussi des bons côtés et des qualités, pas seulement au plumard. Je suis fidèle dans mon affection. Pas avec mes amants, mais avec mes amis, avec ceux à qui je donne ma protection, ceux à qui je tiens. Pour eux, je peux me montrer moins planqué, et même me mettre en danger en partageant mes ressources avec eux. Je leur fais souvent des cadeaux dont ils ignorent la portée, et dont je m'assure qu'ils le gardent sur eux. Un collier de fils qui est un porte-bonheur, une boucle d'oreille destinée à détourner la malveillance, etc... Et sous mes allures de beau gosse je-m'en-foutiste, je ne suis pas insensible, simplement je ne le laisse pas voir. Mais je suis plein de compassion, pour la souffrance des autres, pour les injustices du monde, pour les grands et petits chagrins, et je fais de mon mieux pour les atténuer. Je ne suis pas le genre de personne à qui on vient spontanément se confier, mais pour les désespérés qui le font, il s'avère que je suis une oreille attentive, et si je ne parle pas toujours, j'ai toujours un geste affectueux ou une parole gentille pour remonter le moral.
Par contre, je ne suis pas très doué pour voir mes propres sentiments, ça me tombe toujours dessus comme une brique alors que ça dure depuis longtemps. Et j'en suis toujours le premier surpris. Mais du coup, je ne les exprime pas, ou de travers, et je vais traiter avec légèreté ce qui est en fait très important. Ça me joue des tours, parce que je ne comprends pas certaines situations. Par exemple, je vais balancer à un ou une amant(e) « ce qui est cool, c'est qu'entre nous c'est que physique » pour m'apercevoir que cette personne m'aime, et que moi aussi, après qu'elle ait claqué la porte...
A un niveau plus léger, j'aime la mer, même si j'ai des sentiments ambivalents à son égard, et je déteste les bateaux. J'aime le chocolat, et le goût de la canne à sucre, le rhum, la viande et les légumes grillés, les épices, le goût du tabac sur ma langue. J'aime marcher, j'aime les rues pleines de monde, me balader dans les centres commerciaux et les marchés, tout ce qui grouille d'agitation. En revanche, je vis plutôt mal l'ennui, l'attente, l'inaction. J'ai horreur du goût des endives et de l'anis, des personnes moroses, de ceux qui se la jouent « tu ne peux pas me comprendre », c'est juste du cinéma pour attirer l'attention. J'aime le café, surtout le matin avec une clope, mais je peux en boire toute la journée sans problème, sans doute que ma nature me protège des brûlures d'estomac et de l'hypertension. J'aime les chevaux, mais je n'aime pas les cavaliers qui s'en servent pour la compétition.
Histoire
Je suis né très loin de la Bretagne et de son climat frais, à tout les niveaux : je suis né au Bénin, à Parakou. Une grande ville, mais pas assez peuplée pour avoir sa fac. Ma grand-mère paternelle est bretonne, c'est d'elle que je tiens mon teint métissé. Mon père Titus est quasiment blanc, alors que ma tante Esther est noire comme l'ébène. Mais de mon grand-père paternel, on tient tous le don de nécromancie. Parler avec les esprits des morts, relever les cadavres pour un temps limité... Ma mère est d'une lignée de sorciers aussi, plutôt des ritualistes et des enchanteurs. Moi je tiens de mon père, et mon frère de ma mère. Mais j'ai pu apprendre quelques enchantements mineurs, de quoi faire des portes-bonheurs, des trucs du genre, à condition que ça passe par mes rituels de nécromancie. J'ai appris peu à peu à maîtriser mes pouvoirs, en m'exerçant sur des animaux morts.
J'ai vécu pendant la majeure partie de ma vie avec mes parents et mon frère, en banlieue de Parakou. J'ai assez vite rencontré les mauvaises personnes, et prit pour amis des types que j'aurai mieux fait d'éviter. Les mauvaises fréquentations m'ont attiré pas mal d'ennuis. Alcool, drogue... Je m'estime heureux aujourd'hui d'en être resté accro seulement au tabac. J'arrivais à avoir de plutôt bonnes notes au lycée, même si je me pointais surtout pour les examens. J'avais prévu de partir à la fac, sans trop m'être décidé entre le Bénin et la France. Ma tante vivait en Bretagne et pouvait m'y accueillir. Fac de quoi, je n'en avais aucune idée, et je m'en fichais un peu. Après le bac, j'ai pris une année sabbatique pour y réfléchir. Enfin, c'est ce que je me racontais, mais je pense que je n'avais pas franchement prévu de reprendre les cours.
Finalement je n'ai pas eu trop mon mot à dire.
Ma cousine Zarafa, la fille d'Esther, était venue passer deux semaines de vacances chez nous, comme tout les étés. Un des mes amis n'a pas trop apprécié qu'elle lui dise non. Sauf que j'étais à côté. Et j'ai beau être un pauvre type, je n'allais pas laisser ma cousine prendre des coups sans réagir. Je n'ai pas pu lui éviter une gifle sonore, mais il n'a pas frappé deux fois. J'avais cogné. Fort. Trop, son crâne a fait un sale bruit contre l'angle du trottoir. On n'est pas resté pour savoir si j'en avais fait un macchabée ou juste un légume. J'ai fait mes bagages, et je suis parti avec Zarafa, direction la Bretagne. Esther était au courant de ce qui s'est passé. Elle est médecin légiste. Je suis arrivé au début du printemps 2018, mais elle a fait le forcing pour que j'entre en fac de médecine à la rentrée suivante.
Et finalement, ça m'a plu. J'en suis le premier surpris, parce que je suis pas du tout bosseur, mais j'ai réussi à passer en deuxième année, et finalement en troisième. Maintenant faut que je me décide : est-ce que je cherche à devenir kiné comme j'en avais l'idée au départ, ou je continue ? Parce que finalement, Esther m'a parlé de son boulot, et ça me plaît. Pas vraiment par sens de la justice, plutôt de façon très égoïste : si je reste trop longtemps sans utiliser mes pouvoirs, ils deviennent difficiles à contrôler. Et pour un nécro, le boulot de légiste, c'est parfait. Avec un bon salaire en plus. Et des trucs intéressants à faire. Mais j'ai encore un peu de temps avant mon externat ou ma réorientation, à la rentrée prochaine. Pas vrai ?
Détails
J'ai des pouvoirs de nécromancie : je parle avec les esprits des morts, j'anime les cadavres, mais je ne peux pas ressusciter quelqu'un. Je peux aussi créer des enchantements mineurs. Tout mes pouvoirs passent par des rituels façon vaudou, avec bougies, sang de poulet et tout le bazar... Vu la nature de mes pouvoirs, je suis discret dessus, même auprès des autres sorciers.
Opinion sur les Autres
Humains :
Neutre, tant qu'ils ne connaissent pas mon secret
Sorciers :
Mes confrères, plutôt positif
Vampires :
Neutre tant qu'ils demandent avant de mordre
Loups-garous :
Neutre, je compatis de leur manque de contrôle
Sirènes :
Je ne demande qu'à être séduit
Esprits :
Neutre
