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Divinadell - Liya Mei

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Inaalwyn
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Messages RP : 16
Dim 25 Juil - 6:10
Liya Mei

Divinadell

Âge :

196 ans (dit en avoir 28)

Date de naissance :

14 avril 1825

Race :

Sirène

Genre :

Féminin

Préférence sexuelle :

Hétérosexuelle non exclusive

Occupation :

Chanteuse et danseuse

Avatar :



Code:
<b>Child of the blue</b> de <i>Paola Pieretti</i> et <b>Zhang Ziyi (fanart)</b> de <i>Alexia034</i> :: Liya Mei


Description


Sous sa forme humaine, Liya est petite et menue, toute en grâce et délicatesse, avec des formes discrètes et des muscles fins de danseuse. Sa longue chevelure noire est presque toujours retenue sous des coiffures strictes, parfois agrémentées de bijoux. Les traits de son visage sont doux et arrondis, et elle fait plus jeune que les vingt-huit ans qu'elle prétend avoir. Toutefois, lorsque sous l'effet de la colère elle pince ses lèvres pulpeuses, ses grands yeux gris prennent une dureté métallique, trahissant un caractère moins affable qu'elle le laisse croire au premier abord.
Car la sirène, qui baisse modestement les yeux et rougit facilement, sous le maquillage discret qu'elle arbore, dans ses tenues toujours très élégantes et teintées d'exotisme oriental, n'est pas la fleur fragile qu'elle simule. Elle est orgueilleuse, capricieuse et colérique, bien qu'elle ait appris à le dissimuler. Elle joue la douce en face de quiconque lui parait plus puissant qu'elle, soumise comme le veulent les clichés racistes dès qu'elle y devine son intérêt.
Mais face à qui lui est inutile ou inférieur, à son sens, elle devient dure et mauvaise, tyrannique et cruelle. Sa voix enchanteresse peut cracher un fiel amer tout autant que les plus doux chants.
Car ce charmant minois dissimule sous plusieurs masques successifs un sentiment profond et incontrôlable : la peur. La peur de la douleur, la peur de l'abandon, la peur de la souffrance. Alors elle blesse, elle qui fut tant blessée. Elle fuit et chasse, celle qui fut poursuivie. Elle se cache, celle qu'on a voulu exhiber.
Il est un être qu'elle craint tout autant qu'elle le révère, qu'elle voudrait fuir tout autant qu'elle en a besoin : Celeas. Elle lui est soumise, du plus profond de son être, bien qu'elle ne s'y résigne pas.

Néanmoins, la sirène trouve dans la vie des plaisirs qui l'empêchent de s'abandonner à la peur. Les circonstances de son existence ne lui permirent pas d'acquérir une éducation classique avant son premier siècle, mais elle se découvrit alors une passion pour la lecture, sous toutes ses formes. Et plus encore pour tout ce qui lui permet de rêver et de voyager sans quitter le confort de son environnement. 
Car le désir de l'expatriée est de se créer un foyer, un endroit où elle se sente réellement chez elle et non juste entre deux fuites. Elle n'en a pas conscience. Mais cela se trahit par un goût du confort, par le plaisir de chiner et acquérir meubles et objets qui lui plaisent.

Sous sa forme de sirène, sa peau devient plus pâle encore, d'un blanc pur, orné de larges marques rouges aux reflets dorés. Sur cette pâleur tranche l'encre répandu de sa chevelure qu'elle dénoue au sein des flots. Elle est sous son véritable aspect mi-femme mi-koï, d'une longueur d'un peu plus de trois mètres.

Histoire


La légende dit que si une carpe remonte le Fleuve Jaune jusqu'à sa source, elle s'envolera alors sous la forme d'un dragon.

Il y a probablement une part de vrai dans cette légende, à moins que cela n'en soit la source, car une famille de sirènes vit dans les eaux du vaste fleuve. Des sirènes arborant toutes les couleurs et motifs des koïs ornementales que les amateurs s'échangent à prix d'or. C'est au sein de ce clan que naquit Liya, fille d'Ai, sous la dynastie Qing, durant une période des révoltes.
La famille était crainte dans la région. En effet, dans cette zone rurale, les sirènes imposaient des taxes personnelles à la population locale, sous peine de provoquer des naufrages et de noyer les imprudents. Elles en tiraient quelques richesses, des bijoux, un libre choix d'amants parmi les plus beaux hommes de la région, et surtout du pouvoir sur les humains. De cette enfance Liya tira son orgueil et son mépris des humains. Mais elle ne profita de cette liberté que durant quelques années.
Un groupe de chasseurs vint s'en prendre au clan, pour mettre fin au rançonnage qu'elles faisaient peser sur les pêcheurs. Nombreuses furent les sirènes qui périrent face à ces adversaires bien armés et équipés, si différents des malheureux qu'elles martyrisaient. D'autres furent capturées, ainsi en fut-il de Liya et de sa mère.
Elles furent vendues à plusieurs reprises, jusqu'à devenir la propriété d'un riche japonais possédant une concession sur le territoire chinois, ainsi qu'il était alors fréquent. Il fit des deux sirènes des ornements, le joyau de ses jardins bien clos, exhibées au sein d'un vaste bassin d'agrément peuplé de koïs. Les traitant comme des animaux, mais des animaux sauvages et dangereux. Il se voyait comme un collectionneur, aimant à montrer à ses visiteurs, aux côtés de tigres, d'ours et de panthères, des loups-garous enchainés durant les nuits de pleine lune, qui étaient au quotidien de simples serviteurs, acceptant cette exposition contre l'assurance qu'ainsi ils ne blesseraient personne. Et la visite des prestigieux invités dans cette ménagerie angoissante se faisait accompagné du chant des sirènes.
Liya acheva sa croissance dans ce jardin, sans jamais voir au-delà des murs, sans même poser le pied sur la terre.

Mais la chance sourit enfin aux deux femmes, lors de la violente révolution des Boxers. Le domaine du Japonais fut la cible des révolutionnaires qui voulaient chasser les étrangers de leur territoire, créant dans l'enceinte bien close une brèche par laquelle elles s'enfuirent.
Malheureusement pour elles, qui espéraient qu'ainsi leur propriétaire périsse ou soit chassé, les rebelles furent écrasés par ces mêmes puissances étrangères qu'ils voulaient chasser. Et l'emprise de ces puissances sur la Chine s'accrut encore. Rien n'empêchait leur maître de les traquer, avec des moyens humains et financiers contre lesquels elles n'étaient pas sûres de pouvoir lutter. Elles fuirent.

Elles se dissimulèrent dans la calle d'un navire étranger, car leurs écailles supportaient mal l'eau salée sur une période prolongée. Et pour se sentir à l'abri, le voyage serait long. Elles furent découvertes, bien sur, mais le capitaine du navire prit pitié de celles qui se disaient sœurs, car elles avaient l'air du même âge désormais, et qui prétendaient fuir la misère et les troubles. Nombreux étaient alors les chinois désireux de tenter leur chance ailleurs. Il leur permit le passage, à ces deux femmes peu jalouses de leurs charmes et qui pourtant savaient s'effacer sans un mot. Ainsi arrivèrent-elles, après un périple long, sur le territoire français. Dans la rade de Nantes, alors l'un des plus grands ports militaires du pays.

Impossible, ici, de reprendre les habitudes brigandines de leur terre natale. Les sirènes locales eurent tôt fait de les dissuader d'employer de telles méthodes. Elles s'enfoncèrent dans les terres, pour que leurs traces se perdent définitivement dans l'arrière-pays alors encore rural. Mais elles étaient avides de retrouver luxe, confort et sécurité. Ai charma et épousa pour cela un riche industriel, propriétaire de plusieurs fonderies. Liya vit sa mère vieillir auprès des humains, et cela l'horrifia. Elle avait pris ses distances avec cette nouvelle famille humaine, pour dissimuler sa propre jeunesse. Elle refusait de voir comme Ai son visage se creuser de rides, son corps s'alourdir. Elle refusait de mourir si vite, bien que Ai s'éteignit âgée de plus de trois siècles.

Liya trouva refuge à Kestroban. Elle y fit sa demeure, bien qu'elle peine toujours à y voir un foyer sûr. Tout juste un refuge. Ne pouvant sans risques graves vivre sur le dos des autres, elle se mit à chanter et danser dans les bars, restaurants et hôtels alentours. Pas de façon très régulière, mais assez souvent pour en vivre. Au début elle chantait surtout pour les habitants de la région, la Bretagne demeurant très à l'écart du reste du pays, presque arriérée. Mais avec les années 1950 le progrès parvint à se frayer un chemin jusque dans la campagne armoricaine.
Et dans les années 1990, il devint à la mode d'enregistrer des chants traditionnels pour les vendre aux urbains en mal de racines. Liya eut quelques propositions pour ce nouveau business, et ses revenus s'accrurent. Sans atteindre la richesse, mais confortable néanmoins. Bien sûr, elle enregistrait sous pseudonyme, anonymement. Par prudence, mais surtout parce qu'elle n'avait pas vraiment le type celtique...
Cela faillit cependant tourner court.
À la sortie d'une représentation, elle quitta l'hôtel qui l'avait embauchée pour s'enfoncer dans un lacis de ruelles qui lui permettrait de regagner le lac dissimulé. Est-ce un chasseur ou un simple rôdeur, visait-il la sirène, la chanteuse ou la femme ? Elle n'en sut rien, mais il l'attaqua. Et un vampire la secourut. Celeas. Mais il ne l'aida que pour mieux se repaitre de son sang. Il la garda. Devenant son garde du corps, son agent,  son amant et son bourreau. 
Elle était désormais plus captive que jamais, même libre. Car il y avait Celeas. Celeas accro à son sang. Violent autant que séduisant. Elle était sienne, comme jamais elle n'avait appartenu à quiconque. Bien malgré elle, mais incapable de s'en libérer. Car il y avait la peur. De lui, mais davantage encore d'une vie sans lui

Détails


Liya ment sur son histoire, elle prétend que sa venue avec ses parents sur le territoire breton n'est qu'une diaspora ordinaire, l'espoir d'une vie meilleure.
Elle dissimule soigneusement les mauvais aspects de son caractère jusqu'à s'être fait une idée précise de ses interlocuteurs. 
Elle vit à Kestroban.
Elle hait son attachement malsain à Celeas, mais est totalement incapable de s'en défaire.

Opinion sur les Autres


Humains :

Elle craint les chasseurs, et méprise les autres.

Sorciers :

Méfiance

Vampires :

Elle a peur qu'un autre développe le goût de son sang, elle les craint.

Loups-garous :

Elle les méprise pour leur manque total de contrôle sur leur don.

Sirènes :

Ses sœurs, elle en a une opinion favorable

Esprits :

Neutre, elle n'en a jamais côtoyé à sa connaissance



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