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[Terminé] Grandes festivités

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Patabeille
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Messiah
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Sam 9 Nov - 12:17

Vardenberg
La fête de l’harmonie rendait Yali particulièrement heureux. Non seulement il pourrait festoyer en bonne compagnie, mais en plus de cela, il avait une excellente occasion de revoir sa mère. Leur tendre mère était de passage dans la grande ville afin de veiller sur le Griffon d’Or, pendant que ses enfants pourraient s’amuser gaiement avec les autres.

Pour ces festivités, Yali et ses sœurs avaient prit part à la préparation. Les commerçants de Vardenberg et des alentours avaient été invités à contribuer au festin ou encore aux performances qui émerveilleraient les nombreux spectateurs. Tandis que Vani fit un travail remarquable en nettoyant de fond en comble l’auberge, le tenancier et Thalie avaient préparés de bons plats qui seraient servis. Ils avaient focalisé sur de nombreux desserts, de petites bouchées sucrées qui en raviraient plus d’un. Le tout préparé, ils avaient mené ces petites merveilles au château durant la journée et ils étaient ensuite revenus à l’auberge afin de parer de leurs plus beaux habits.

Yali, pour sa part, avait vêtu un capelet rouge, sa couleur de prédilection, sous laquelle se révéla une chemise blanche. Un pantalon de couleur foncée, une ceinture de cuir ainsi que ses fidèles bottes complétaient le portrait. Ravi, Yali avait désenchanter lorsque vint le temps de donner une belle allure à ses cheveux. Le jeune homme ne parvint a rien, nonobstant les nombreux efforts qu’il avait déployé. Mine basse, l’hybride eut des éloges de sa mère sur son accoutrement, lui souhaitant une agréable soirée alors qu’elle me mettait en dehors de l’auberge. Son fils tenait tellement à l’auberge, qu’il ne cessait de lui faire de multiples recommandations.

La dame savait faire, après tout, elle avait géré l’établissement bien avant la naissance de son garçon!  

Tout au long du trajet, ses deux sœurs échangeaient avec excitation, ayant bien hâte de voir tout ce qu’il se passerait, qui serait présent. Yali, pour sa part, ce faisait grandement silencieux, souhaitant, plus que tout, revoir la dame qui avait fait chaviré son coeur.

Une fois que le discours du roi fut terminé, la foule s’était dispersée, Yali perdant ses sœurs qui allèrent rejoindre des amis, ou danser. Pour sa part, il échangea avec quelques commerçants du coin, ou encore de vieilles connaissances, assiette remplie à la main.

Il ne vit pas celle qu’il cherchait…

Cependant, autre chose attira son attention…
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Anonymous
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Sam 9 Nov - 19:23

Vardenberg
Même pour un jour de fête, Veiren n'était pas sûr de revoir ses camarades de guilde. Cela dit, pour ce jour-ci, le renard fit de son mieux pour revenir à la cité, espérant ainsi croiser les siens, qui avaient sûrement fait le déplacement eux-aussi. Veiren loupa le discours du roi mais arriva à temps pour les festivités. Quelle ne fût pas sa joie quand il rencontra alors Vani qu'il salua avec grande galanterie. Il l'invita par la suite à danser, ce qu'elle lui accorda nonobstant une incertitude et une grande timidité. Bras dessus-dessous, le renard dansa avec sa charmante cavalière, au rythme d'une musique joyeuse. À la fin de la danse, il prit les mains de la jeune hybride et la complimenta sur ses talents de danseuse. C'était sans compter l'instant où il sentit alors la présence de son Griffon tant aimé, messire Yali. Veiren le vit parmi la foule et l'interpella sans peur de mourir.

- Messire Yali ! Quelle joie de vous revoir !
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Sam 9 Nov - 21:51

Vardenberg
La main de Yali allait prendre un morceau de pain, mais elle s'était arrêtée dans son élan. Au loin, l'aubergiste voyait sa cadette en compagnie d'un homme fort peu agréable. Yali eut une grimace de mécontentement, bien que la musique soit particulièrement joyeuse et sympathique.

Parmi tous les hommes de Vardenberg et des environs, sa soeur avait eu la brillante idée de danser avec ce cher hybride renard fourbe et mesquin. L'homme-griffon hésitait. Il avait cette envie de beugler à sa soeur qu'elle ne devait pas se tenir aux côtés d'un homme comme lui, mais d'un autre côté, il devait bien faire quelques efforts, après tout, c'était la fête de l'harmonie. N'était-ce pas un moment pour ce réconcilier et repenser à autre chose ? Malgré les bonnes intensions de Yali, ce dernier avait toujours les mots de Messire Veiren en tête : «  N'oubliez pas que vous ne pouvez empêcher vos sœurs de s'épanouir. Si ce n'est pas moi, quelqu'un d'autre viendra un jour vous les prendre, vous savez. »

Le grand homme souhaitait tout simplement pas que ce soit Veiren. D'ailleurs, le Griffon s'approcha de sa soeur et de son cavalier, Vani regarda son grand frère d'un air timide, mais s'approcha de lui, faisant d'abord un câlin, puis lui volant un aliment se trouvant dans son plat. Yali ne s'en formalisa pas plus que cela, regardant Veiren, restant le plus neutre possible, bien qu'il bouillait légèrement intérieurement.

Bonsoir, Messire Veiren. Il semblerait que vous ayez du bon temps en compagnie de ma chère soeur. J'espère que cela est réciproque...

Yali ne put s'empêcher de jeter un regard sévère à Vani qui, pour sa part, rougit fortement, ne sachant plus où se mettre.
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Anonymous
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Dim 10 Nov - 22:30

Vardenberg
Ça alors ! Messire Yali ne partageait pas l'enthousiasme de Veiren quant à leurs retrouvailles. Le vil renard se délecta de ce moment, sachant pertinemment à quel point le brave griffon devait être en plein dilemme psychologique. En un sens, la présence de Vani lui sauvait la mise et lui épargnait l'éventuelle mauvaise humeur de l'aubergiste. Veiren s'offusqua toutefois par rapport aux propos de celui-ci.

- Comment ? JAMAIS je n'oserais imposer mauvaise compagnie à dame Vani. C'est mal me connaître, messire Yali. Je vous accorde toutefois que j'ai beaucoup apprécié ce moment.

Il termina en s'adressant aussi à Vani, tout sourire, galant comme aucun homme ne pourrait l'être. La jeune femme, un peu embarrassée, sans doute par égard pour son frère aîné, décida par la suite de s'éclipser, laissant les deux hommes entre eux. Veiren préféra ne pas trop tenter le diable et se passa de confier au griffon à quel point il trouvait Vani ravissante dans sa belle robe. Il ne la regarda pas trop s'éloigner non plus, par précaution. Il complimenta plutôt le griffon qui avait fière allure ! Il le reluqua de haut en bas, l'air conquis et le timbre taquin.

- Oh mais regardez-vous messire ! Vous êtes sous votre plus beau jour !

Le pire était qu'il le pensait presque vraiment.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Jeu 14 Nov - 22:01

Vardenberg
N'était-il pas mieux qu'il reste calme ? Yali n'avait pas d'autre choix en réalité. Avec ses soeurs dans les parages et un bon nombre de connaissance aux alentours, il ne pouvait pas se permettre de faire exploser sa colère. Cependant, il se promit que le lendemain, il parlerait franchement à Vani et de cette vilaine fréquentation. Pourquoi ne profiterait-elle pas de la présence de Virgil, à la place ? Après tout, bien qu'il soit plus âgé qu'elle, il était un parti fort agréable. Du moins, beaucoup plus respectable que cet hybride renard qui ne manquait pas de culot !

Yali du faire un effort considérable pour ne pas sembler importuné par les paroles de l'homme. Le Griffon avait tout de même celle envie de lui balancer gentiment son poing au visage, mais il semblerait que cela doive aller à une autre fois.

- Je ne doute pas que vous ayez pris du bon temps avec ma charmante soeur.

Vani s'éclipsa doucement, laissa les deux hommes bavarder entre eux. Yali aurait grandement préféré que sa soeur reste en leur compagnie, elle aurait été une bonne excuse pour le Griffon afin de laisser Messire Veiren à ses propres occupations. Le grand frère regarda sa cadette se mêler à la foule, ce demandant si elle irait rejoindre quelques-unes de ses amies. Elle était jolie sa petite soeur. Il avait cette soudaine envie de la retrouver et de la câliner dans ses grands bras.  

Cependant, il était plutôt en compagnie de Messire le renard qui le complimentait de ses accoutrements. Perplexe, Yali ignorait comment prendre le commentaire. Il ne pouvait pas être sincère dans ses propos. La sincérité et Messire Veiren, cela ne pouvait pas aller ensemble.

- Oh, je vous remercie. Une fête comme celle-ci mérite que l'on porte nos plus beaux habits, après tout.

Yali sourit légèrement, plus par la forme que part plaisir. L'aubergiste dit simplement :

- Vous profitez bien de ces festivités ? Enfin, il semblerait que vous avez bien débuté la soirée en compagnie de ma soeur.
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Sam 7 Déc - 13:43

Vardenberg
Veiren devait saluer la modestie du griffon. Décidément, il avait l'éloquence de rester poli en toutes circonstances. Le renard en profita pour le flatter davantage, usant les bons mots et les bonnes références. Il enviait cette bonne présentation, lui n'avait guère eut le loisir ni le temps de s'apprêter convenablement.

- Seridunn vous trouverait tout à fait à son goût, croyez-moi.

Yali le tira de ses pensées, celui-ci lui demandant ce qu'il en était de lui et de l'appréciation de cette soirée. Bien sûr, la façon dont le griffon le lui demandait trahissait tout ce qu'il avait pu entrevoir de son amusement. Naturellement, Veiren sourit et savait comment répondre à Yali pour le faire réagir. Il avait un tel sérieux, ça lui rappelait presque celui de ce cher Halthim, qui ne semblait s'accommoder d'aucun moment de fête. Son cas n'était pas aussi désespéré, sinon il ne serait pas présent en ce moment. D'ailleurs, Veiren le lui fit remarquer.

- En effet, il y avait longtemps que je ne m'étais pas arrêté pour les fêtes. Et, vous savez, votre compagnie m'est aussi très agréable !

Le renard eut envie de l'embêter encore plus. Il fit une magnifique révérence et lui présenta sa main.

- Et si vous m'accordiez une danse, messire ?

Le ton employé semblait tellement sincère et intense, qu'il était impossible d'indiquer s'il plaisantait ou s'il était sérieux. Evidemment, il n'était pas très sérieux, toutefois il n'avait aucune honte à lui demander son escorte. Cela n'était pas impossible non plus.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Lun 9 Déc - 18:27

Vardenberg
L’aubergiste eut un pincement au coeur lorsque Veiren lui dit que Seridunn le trouverait agréable à regarder. Yali avait bien conscience que la charmante demoiselle n’était pas présente aux festivités, sinon, Messire le renard n’aurait pas prit le peine de lui dire une telle chose. Yali voulait chasser cette tristesse; il aurait tellement apprécier que la dame de son coeur soit présente, qu’il puisse danser gaiement en sa compagnie, lui faire découvrir quelques merveilles culinaires.

Cependant, cela ne serait pas pour cette fois-ci. Yali eut bien grand mal à cacher son immense désarroi. Finalement il semblerait que Veiren ait trouvé quelque chose qui faisait encore plus de mal à Yali que de parler de la généreuse poitrine que sa sœur cadette. Parler ainsi de la jolie dame, faisait en sorte que l’homme griffon ressentait un vide, un trou sans fond, comme si, celui-ci, ne pourrait jamais être comblé.

En guise de réponse, Yali esquissa un faible sourire. Si le Messire souhaitait se moquer de lui, et bien soit, il prendrait toutes les railleries pour lui. Cela lui importait peu pour le moment. En plus de cela, Veiren continua, lui disant que la compagnie du grand roux lui était agréable. Yali savait pertinemment que l’aventurier pourrait être en compagnie beaucoup plus charmante que la sienne. Il n’avait pas encore du trouver quelqu’un de plus agréable à embêter.

D’ailleurs, celui-ci continua de plaisanter – était-ce réellement une plaisanterie, à ce stade, Yali l’ignorait -  en lui demandant si l’aubergiste voulait bien lui accorder une danse. Perplexe, le Griffon resta momentanément bouche bée.  Que pouvait-il répondre à cette invitation?  

Yali décida d’user de sa franchise.

- Veuillez m’excuser, mais je crains que je ne doive refuser votre invitation. Vous l’ignorez peut-être, mais je suis un bien piètre danseur. Je risquerais de faire du mal soi à vous, ou à d’autres danseurs.

D’autant plus que sa taille ne pouvait présager quelque chose de bon.
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Anonymous
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Mer 8 Jan - 12:45

Vardenberg
Le voilà qui refusait de danser par pudeur. Veiren lui lança un de ces regards taquins, l'air d'entendre mais de ne pas réellement écouter ce qu'il lui disait. Enfin soit, il ne comptait pas insister et embarrasser ce pauvre Griffon. Ceci dit, il le trouvait sévère avec lui-même.

- Ne dites pas ça voyons, messire Yali. Vous savez, Seridunn attend peut-être que vous l'escortiez un jour alors ne tardez pas trop et apprenez rapidement à vous améliorer, hum ?

Le renard lui adressa quelques tapes amicales sur l'épaule en guise d'encouragement. Mais bon, en attendant que ce moment arrive pour de vrai, ils n'allaient pas rester plantés là ! Veiren invita ce brave Yali à le suivre.

- J'ai quelque chose à vous montrer, messire Yali. Accompagnez-moi, je vous en prie.

Il avait pu voir quelques prestations de magiciens très intéressantes et il souhaitait en faire profiter une en particulier à son griffon préféré. Il commença déjà à se diriger vers le magicien en question.
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Patabeille
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Messiah
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Mer 8 Jan - 14:21

Vardenberg
Il semblerait que chaque fois que Yali doutait de lui, Veiren trouvait un excellent moyen pour accentuer cet effet. Cette fois-là ne fit pas exception. Grâce à lui, Yali avait maintenant la certitude d’être un piètre danseur – encore plus qu’il ne le supposait – et, nonobstant la pratique, il n’arriverait jamais à être assez doué afin de pouvoir danser avec Dame Seridunn. D’ailleurs, peut-être que si cette charmante dame souhaitait danser, Yali pilerait sur son orgueil afin de lui faire passer un doux moment au rythme de la musique.

Par contre, pour le moment il était avec Messire Veiren, à qui il répondit simplement :

- Je tâcherais de m’exercer.

Avec un peu de chance, Vani ou Thalie voudrait bien lui donner un coup de main pour l’entraîner. Il devrait d’ailleurs leur demander. Peut-être avec un peu de chance, elles voudraient danser quelque peu avec leur grand frère. Soudainement, le Griffon espéra de tout cœur que ses deux sœurs soient en sécurité et qu’il n’y ait pas de vilains hommes qui veuillent les courtiser. Au moins, il était en compagnie de Veiren, il y avait donc peu de chance qu’il s’approche un peu trop près de sa cadette.  Son interlocuteur changea alors de sujet, intriguant l’aubergiste immédiatement.

- Qu’avez-vous à me montrer, Messire ?

Mine de rien, Yali ne pouvait qu’être curieux de savoir ce que l’hybride souhaitait lui montrer. Avec un peu de chance, se serait quelque chose d’incroyable, quelque chose d’inédit, quelque chose qui le rendrait heureux. D’un autre côté, il ne fallait pas oublier que c’était Messire Veiren qui allait lui montrer quelque chose, il valait mieux rester sur ses gardes.

Yali emboîta le pas de l’aventurier, cachant son scepticisme.
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Mer 8 Jan - 22:20

Vardenberg
Veiren conduisit Yali jusqu'à un étrange vieillard facétieux qui tenait un genre de stand très coloré et très animé. Ça avait un certain succès, si bien que le griffon ne mettrait pas longtemps avant de comprendre ce qu'il se passerait. Veiren s'adressa au tenant du stand.

- J'aimerais une cape incandescente pour ce brave homme que voilà !

Il désigna son bon Yali. Le vieux magicien et le renard détaillèrent le roux puis donnèrent l'impression de se mettre d'accord. Veiren attrapa une grande cape aux allures de manteau de meneur. Il s'approcha alors de Yali et tendait grande ouverte la cape dont la fourrure embrasée par magie avait un magnifique cuir luisant.

Cape incandescente :

- Ne soyez pas timide, messire Yali.

Veiren avait très envie de le lui enfiler. Il était prêt à le coincer si celui-ci refusait.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Mer 8 Jan - 23:53

Vardenberg
Yali et Veiren se dirigèrent vers un stand présentant de nombreux éléments colorés et dont un nombre considérable de personne regardait les objets du vieillard avec beaucoup d’admiration, de curiosité et de joie. Yali ne comprenait pas exactement pourquoi ce stand semblait avoir beaucoup plus de charme que tous les autres, mais décida de laisser l’hybride faire, n’ayant aucune raison valable afin de s’esquiver subtilement. Ce n’était pas bien grave, peut-être réussirait, pour une rare fois, à avoir un semblant d’amusement en compagnie de messire Veiren.

« Une cape incandescente »

Qu’est-ce que cela pouvait-il bien signifier. Yali comprenait parfaitement, mais les mots ensembles, ne semblaient pas avoir de sens. Enfin, si. Mais Yali ne comprenait pas comment la cape pouvait être incandescente… une cape de feu… Complètement en feu ? Ce n’était pas possible. Enfin, si c’était possible, mais jamais l’homme ne souhaitait vêtir un tel habit.  

Le Griffon regarda l’homme, puis Veiren prit une grande cape, visiblement pour l’aubergiste puisque la quantité de tissu était beaucoup trop importante pour que cela soit pour son compagnon de fête. Donc, une cape pour lui.  

- Qu’est-ce…, murmura-t-il, incertain.

La cape était plutôt jolie. Elle était également bien loin à ce que portait Yali habituellement, lui qui appréciait les éléments plutôt sobres, quoi qu’une pointe de rouge ou d’oranger ne lui faisait jamais de mal. L’aubergiste ne pouvait s’empêcher d’être sceptique de nouveau en regardant la cape. Elle n’allait certainement pas lui faire de mal, mais Yali ne comprenait pas ce qui pouvait pousser Veiren à vouloir qu’il la porte.  

Sentant qu’il n’avait guère le choix, Yali vêti donc la cape. Les manches enflammées impressionnaient grandement le Griffon : elles réchauffaient sans brûler. Un feu infini. Cependant, il se sentait quelque peu… pompeux dans cet accoutrement, il lui donnait des airs de seigneurs, quelque chose que Yali ne souhaitait pas du tout.

- Vous n’en prenez pas une pour vous ? N’y a-t-il pas quelque chose qui vous intéresse ?

Yali s’ouvrait légèrement à Veiren. D’un autre côté, c’était une façon de cacher sa gêne de porter un vêtement qui lui semblait aussi onéreux et précieux.  
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Mar 14 Jan - 0:21

Vardenberg
Veiren écarquilla les yeux, toujours plus conquis, quand il vit à quel point son oeuvre était magnifique. Un bel homme, fier, monté comme un meneur audacieux. Certes, l'image était à l'opposée du caractère de Yali, ce qui accentuait justement le charme occasionné. Il applaudit modestement, jaugeant toujours plus le griffon, très satisfait de sa manoeuvre.

- Superbe, vraiment.

Yali lui demanda alors s'il souhaitait quelque chose. Veiren resta muet un petit instant face à cette question. Il était assez surpris car il ne s'attendait pas à cet égard en retour. Il finit par sourire avec malice, déclinant tout doute à son sujet.

- Inutile.

Le renard s'en alla payer gracieusement le magicien puis rejoignit Yali. Il ne restait plus qu'une chose à faire. Certes, Veiren appréciait le griffon mais ne lui offrait pas ce présent par charité simple. Non, il avait des projets et entrer dans ses faveurs était nécessaire pour y parvenir. La cape n'était donc qu'une mise en bouche de ce qu'il avait prévu pour le griffon. Il lui demanda à nouveau de le suivre gentiment.

- Venez avec moi, messire. Ce ne sera pas très long, je vous le promets.

Il l'emmena vers le buffet où l'attendait Seridunn, joliment vêtue. De là où elle était, Seridunn ne pouvait pas les voir arriver. Veiren l'appela alors elle se tourna. Yali ne tarderait sûrement pas à lui faire la conversation. Le renard les regarda se retrouver puis il s'éclipsa comme si de rien n'était. Il fit tout ça pour distraire Yali et lui donner des raisons d'impressionner Seridunn. Ainsi, il pourrait passer du temps avec Vani, et plus si affinités, sans l'avoir sur le dos et sans que celle-ci ne s'inquiète du regard de son frère. Il partit la retrouver et Dieu sait comment Veiren passa le reste de la soirée.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Mar 14 Jan - 20:20

Vardenberg
Veiren semblait particulièrement satisfait du résultat qu’il avait obtenu avec cet ajout vestimentaire, ce qui embarrassa tout de même Yali qui ne savait pas comment réagir. La solution la plus simple serait de remercier l’hybride, cependant, le temps que cette solution arrive à l’esprit de l’aubergiste, Veiren discutait avec le vieil homme à qu’il donna des écus, mais lorsque Yali eut son attention, il dit simplement :

- Je… Je vous remercie… Messire Veiren.

Ces mots sonnèrent particulièrement étrange et Yali ne parvenait pas à comprendre comment Veiren pouvait faire pour être parfois si mesquin et d’autre fois… Gentil ? Yali se disait qu’il disait que l’hybride devait avoir quelque chose en tête, mais le Griffon n’arrivait pas à trouver ce que s’était réellement. Suite à cet achat, Veiren lui demanda de l’accompagner pour un instant, pour quelque chose qui ne fut pas très long.  

Lorsque Yali la vit, il eut l’impression que le temps s’était arrêté. En fait, il ne croyait pas avoir l’immense privilège de partager ce moment de festivités avec cette charmante Dame. Le cœur battant, il se sentait si petit lorsqu’elle se retourna vers eux.  Non, elle n’était pas jolie ; elle était absolument magnifique ! Seridunn avait quelque chose de particulièrement troublant, du moins aux yeux de Yali. Son décolleté lui empêchait d’admirer ses jolis yeux bleus. Cependant, son décolleté avait quelque chose de particulièrement séduisant, mais également indécent. Le Griffon aurait préféré de loin être le seul à avoir posé les yeux sur cette beauté.  

S’il l’avait pu, Yali l’aurait pris dans ses bras et l’aurait amené à l’écart de tous, afin de l’admirer sous toutes ses coutures, la voir sourire, l’entendre rire… Yali ne pouvait pas se permettre de rêver autant, il devait être de retour à la réalité. L’aubergiste regarda à droite, puis à gauche et se rendit compte que l’aventurier s’était éclipsé, le laissant seul devant cette femme qui faisait tant battre son cœur. Yali ne pouvait plus reculer, il ne pouvait faire si leurs regards ne s’étaient pas déjà croisés. Lentement, le Griffon s’approcha de Seridunn, arrivé à sa hauteur, il s’inclina, en guise de bonsoir. Il n’avait pas encore trouvé les mots justes qui exprimerait à quel point, elle était à ses yeux absolument magnifique.

- Il me fait tant plaisir de vous voir en cette soirée de festivité, ma chère Seridunn…

Yali trouva ses mots particulièrement ridicules, mais il n’avait pas trouvé de mieux. Il ne trouverait jamais les bons mots à lui adresser, l’aubergiste en était bien conscient.

- Sachez que vous êtes absolument ravissante…

Ces derniers mots furent soufflés, murmurés, comme une caresse qu’il aurait voulu déposer sur ce visage d’ange.  
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Mar 11 Fév - 19:28

Vardenberg
La soirée est magnifique, mon coeur est en fête à chaque fois que le royaume célèbre le jour de l'Harmonie. Surtout que cette année nous avons accueillis deux nouveaux membres dans la guilde ! J'ai exigé que Eryn et Kharlensse se joignent à la fête après leur mission commune. Surtout que Halthim, Jed et Freyadour ont décidé de passer leur tour sur les festivités du moment. Enfin bref, je ne m'en fais pas pour eux. Ils entendront parler de moi au retour de la guilde !

Je me suis mise toute en beauté pour la soirée, optant pour un kimono qui tient chaud (la saison est encore fraîche) et qui met en avant mes atouts (rires). Je dois dire que je suis très satisfaite du résultat ! Je suis arrivée assez tardivement, avec ma petite Kérénisse et Ladia, nous avons donc manqué le discours du roi. J'ai laissé les filles vaquer à diverses occupations, alors que je rencontrais Vani et Thalie. Soudain, je me demande où peut bien être Yali. Il se met à occuper mes pensées tandis que je me retrouve seule l'espace de quelques minutes... Ah, mais où ai-je donc la tête ?

Tiens ? Qu'entends-je ?

Je me retourne doucement, cherchant à l'oreille celui qui vient de m'appeler. Je suis très étonnée de découvrir Veiren, moi qui pensais qu'il se défilerait aussi. Et que vois-je ? Yali ? Je salue mon acolyte Veiren mais mon regard se pose sur ce cher griffon. Quelle élégance, quelle majesté. Ce grand manteau de feu lui sied à merveille ! Jamais n'aurais-je cru le voir ainsi apprêté ! Il me charme, il est si beau. J'en ressens des palpitations et une vive émotion, que je ne parviens pas à cacher. Mes mains viennent couvrir une partie de mon visage conquis. Je regarde Yali, toute heureuse que je suis. Je suis si fière de ses efforts !

- Messire Yali ... ! Oh lala. Je vous retourne le compliment. Vous êtes absolument ravissant vous aussi !

Main sur mon coeur, je souris tendrement quand il me parle d'être heureux de me revoir. Je le suis également.

- Je suis contente de vous voir également, Yali.

Je fais une petite révérence élégante. Puis, je me perds à nouveau sur son allure ! C'est tellement inattendu de sa part, ce manteau lui donne un charme si particulier. Juste pour le taquiner, je décide de m'approcher rapidement de lui, m'immisçant sous ce grand manteau qui doit sûrement bien réchauffer grâce à ces flammes vivaces !

- Faites-moi un peu de place ! Ouuuh, ce qu'il fait bon ici...

Je m'émoustille comme un petit poussin, presque totalement blottie contre Yali.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Mar 11 Fév - 20:22

Vardenberg
Alors qu’elle se retourne, Yali fut immédiatement conquis. Il se demandait comment il pourrait survivre, comment il pourrait tenir une conversation avec une demoiselle aussi éblouissante que l’était Seridunn à ce moment. Bien entendu, il la trouvait toujours ravissante, mais cette robe lui convenait si parfaitement, qu’il en perdait déjà la tête. Elle était si parfaite ! Le Griffon se disait qu’il pouvait maintenant mourir heureux, puisqu’il avait vu cette chère demoiselle aussi joliment vêtue.  

Elle le complimenta en retour et déjà, l’hybride ne savait plus où se mettre. L’idée de se cacher était la seule solution possible, cependant, ses pieds refusaient qu’il se meuve. Maudissant son corps de ne pas vouloir lui obéir, il n’avait pas d’autre choix que de regarder les adorables mimiques de Seridunn qui ne semblait, elle non plus, où se mettre.  

- Je vous remercie, bredouilla maladroitement l’aubergiste du Griffon d’Or.

Alors qu’il tentait de dire les bons mots, la demoiselle le surpris, lui demandant de lui faire une petite place, puis allant se loger confortablement contre lui, à l’abris dans ce manteau magique. Yali souhaitait qu’ils restent ainsi indéfiniment. L’avoir contre son cœur eu l’effet d’un baume. C’était si apaisant, si doux, que l’aubergiste en arrivait presque à oublier, durant un très court instant, tout les troubles qu’il avait lorsqu’il posait son regard sur cette jolie dame. L’idée de passer des grands doigts dans ses cheveux effleura son esprit alors qu’elle était blottie contre lui, mais Yali se disait qu’une telle marque d’affection pourrait être aisément mal perçue, bien que son cœur lui criât que cela soit une bonne idée.

Le commentaire de l’herboriste fit sourire le Griffon, en effet, la température était des plus confortables dans ce manteau si élégant. Cependant, Yali ne put que penser que c’était grâce à la présence de Seridunn si, maintenant, il était aussi confortable.

- Vous pouvez y rester aussi longtemps que vous le souhaitez.

En réalité, l’aubergiste n’avait qu’une seule envie, c’était qu’elle restât ainsi fort longtemps, pour ne pas dire jusqu’à jamais.  Les deux amis se mirent à bavarder de tout et de rien, prenant, comme à leur habitude des nouvelles de l’un et de l’autre. Yali en profita également pour s’informer d’Eryn qu’il n’avait pas vu depuis son départ pour la guilde. Cela lui faisait grandement plaisir de savoir que cette petite s’en sortait à merveille. Il n’avait jamais douté de ses capacités. Leur conversation fut interrompue par le bruit des feux d’artifices. Comme à chaque fois que Yali voyait de ces merveilles, il ne pouvait s’empêcher d’être particulièrement impressionné par la beauté de ces effets. Quoi que cette fois-ci, Seridunn volait la vedette aux feux.

Alors que ces éclats de lumières touchaient à leur fin, Yali décida qu’il était le moment d’offrir un petit quelque chose à la douce demoiselle qui lui tenait compagnie depuis un moment. Le cœur battant, le rouge aux joues, Yali tenta de prendre contenance et demanda simplement à sa tendre amie :

- Ma chère Seridunn, j’ai un petit présent pour vous. Veuillez seulement fermer les yeux un court moment, je vous en prie.

Impatient et particulièrement nerveux, Yali attendit que la demoiselle s’exécute. Le Griffon se demandait si tout cela était une bonne idée, il en doutait fortement déjà, mais il ne pouvait pas, ne pas le faire. L’occasion était terriblement parfaite.  

Il suffisait que la dame de son cœur veuille bien accepter cette requête fort simple.  
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Mar 11 Fév - 21:01

Vardenberg
Il me fait rire, ses égards sont si généreux. Je ne me gêne pas pour rester là où je suis ! Il prend rapidement des nouvelles de moi, d'Eryn, de la guilde. Je lui réponds que nous allons tous bien et je lui confie mon enjouement vis à vis de nos nouvelles recrues. C'est alors que les feux d'artifices fusent vers le ciel et illuminent la pénombre de leurs éclats aux milles couleurs. Je suis éblouie par un tel spectacle ! Cette magie est magnifique. Je me perds dans l'infinité des lumières dansantes à travers la voûte étoilée. Hélas, tout ceci se termine assez rapidement, par une conclusion spectaculaire, resplendissante ! Ma joie et mes applaudissements se mêlent à ceux de la foule en liesse.

Soudain, Yali s'adresse à moi sur un ton que je ne lui connais que très peu. C'est si... solennel, intense. Je sens qu'il lui faut beaucoup de courage pour s'exprimer. Je le regarde d'abord avec surprise, curieuse que je suis. Un présent dit-il... que cela peut-il bien être ? Je n'attendais pas de cadeau ! Sous l'effet de l'étonnement, mon coeur palpite et je sens une certaine excitation monter en moi. Mais je lui fais confiance, je ferme les yeux sans discuter, me tenant droite, tournée vers lui.

Impatiente, je cherche à dénicher quelques indices. Toujours les yeux fermés, je ne peux m'empêcher de parler avec pudeur et curiosité.

- Hmm... vous m'intriguez messire Yali.
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Patabeille
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Messiah
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Mar 11 Fév - 21:37

Vardenberg
Yali contempla un moment Seridunn. La voilà quelle avait les yeux fermés et attendait son présent probablement avec une pointe d’impatience. Voilà que la nervosité le prenait. Devait-il se raviser ? Lui offrir autre chose ? Il n’avait pas autre chose à lui offrir, fort malheureusement. Il n’avait que le choix d’assumer ce qu’il voulait lui donner, en espérant que la douce demoiselle accepte ce présent.

Ainsi, l’aubergiste prit une profonde inspiration. Il avait l’impression que ce moment était important, qu’il pourrait changer sa vie. Il avait également cette forte impression d’être en chute libre et l’atterrissage dépendant uniquement de la réaction de Seridunn. Il suffisait qu’elle soit positive afin qu’il soit le griffon le plus heureux du monde.

Ne pouvant plus reculer, les doigts de Yali effleurèrent tendrement la joue de sa chère amie. Il vint déposer quelques-unes des mèches foncées derrière l’oreille de la demoiselle. Le champ maintenant libre, il n’arrivait plus à retirer sa main, sa peau était si douce qu’il ne pouvait s’empêcher de continuer de la caresser timidement. Le Griffon se pencha alors, le cœur battant si fort qu’il croyait qu’il allait tout simplement exploser. Sa respiration était plus rapide, il n’arrivait pas encore à assumer ce qu’il s’apprêtait à faire. Leurs visages se touchaient presque, il sentait le souffle de Seridunn contre sa peau.

Et si… Et si elle n’appréciait pas ?

Yali usa de ses dernières onces de courage afin de se permettre de goûter délicatement les lèvres de celle qui faisait battre son cœur depuis si longtemps. Ce doux présent maintenant offert, Yali s’écarta légèrement, restant tout de même à la hauteur de Seridunn, afin de lui murmurer :

- Je voulais vous souhaiter une bonne prochaine année avec un petit présent. J’espère que celui-ci ne vous a pas trop choqué… Si oui, j’en suis terriblement navré et je vous promets de ne plus recommencer.

Mort de honte, Yali détourna le regard, trouvant que ses bottes étaient particulièrement magnifiques à ce moment-ci des festivités.

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Anonymous
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Mar 11 Fév - 22:11

Vardenberg
Je sens qu'il passe ses doigts dans mes cheveux, j'ai un réflexe de recul quand ça arrive mais je tiens bon. Qu'a-t-il donc l'intention de m'offrir ? Est-ce une broche ? Ou bien ? Je me questionne toujours plus. Cette attente est palpable, vraiment !

Soudain, quelque chose vient se presser doucement... contre mes lèvres. Une chaleur douce et passionnée qui se colle contre ma bouche. Mais qui me fait rouvrir les yeux et reculer tout à coup. Prise de stupeur, je me défais lentement de Yali, le regardant de mes yeux ronds. Je réalise que nos visages sont proches, puis il s'éloigne de lui-même pour me témoigner son amour. Mon visage est couvert d'embarras, je peine à réaliser que ça s'est vraiment passé... Vient-il vraiment de m'embrasser ? Ses mots semblent si profonds, c'est une voix que je n'avais jamais entendue de lui. Une voix transie d'un amour pour moi. Je ne sais pas quoi en penser. Tout se mêle dans ma tête, mon coeur s'emballe. Ces mots n'ont pourtant rien d'explicite mais ils ont la force et le caractère d'une déclaration et, à son regard, je sais qu'il ne ment pas.

Toutefois, c'est... c'est si soudain que j'en suis paralysée.

- Je...

Mes mots refusent de sortir de ma gorge, des sueurs froides me parcourent et les larmes montent irrémédiablement à mes yeux. Pourquoi donc ? J'ignore ce que je ressens. Ai-je aimé qu'il m'embrasse ainsi ? En suis-je rebutée ? Je ne sais pas ! Tout se bouscule, mon coeur explose, mon esprit s'égare. C'est comme si, ce simple geste a fait tout basculer. Que quelque chose entre lui et moi s'est brisé. Prise d'anxiété, je fais quelques pas en arrière, dévoilant une expression troublée. Mes larmes coulent silencieusement jusqu'à ce que je parvienne enfin à parler.

- Pardonnez-moi, je... ne peux répondre à vos sentiments. Pardon, ... pardon !

Je passe mes mains sur mon visage en pleurs, puis sur mes cheveux, soufflant à intervalles dans ce tumulte qui me rend folle. Je n'arrive plus à regarder Yali dans les yeux. Je veux partir. Il faut que je retrouve Kérénisse, Ladia et... Kharlensse puis Eryn. Oui, ma guilde a besoin de moi, je ne peux pas les laisser. Je dois m'en aller. Vite, maintenant. Avant que mon coeur ne tombe en miettes.

Je m'enfuis en pleurant doucement, le coeur déchiré car je sais que je l'aime moi aussi. Je me suis toujours bien sentie avec lui. Hélas, les choses ne peuvent se passer ainsi. Tout mon instinct en moi me le hurle. Je ne peux céder.

Pardonnez-moi, messire Yali.

Dans ma fuite, je bouscule quelque peu Thalie qui se trouve sur mon passage mais je suis incapable de m'arrêter. Je file, je m'éclipse dans la foule, espérant que Yali ne me suivra pas.
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Patabeille
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Messiah
Messages RP : -1
Mar 11 Fév - 22:55

Vardenberg
Pourquoi n’avait-il pas écouté cette idée qu’il avait eu de finalement changer d’idée, ou tout simplement lui offrir un petit quelque chose de matériel qu’ils auraient pu choisir ensemble, un petit quelque chose qui l’aurait fait sourire ? Pourquoi avait-il décidé de faire l’égoïste, pourquoi avait-il décidé de laisser aller ses sentiments ainsi ? Peut-être cela avait été causé par cette grande célébration. Yali l’ignorait. Cependant, tout ce qu’il savait, c’était qu’il avait été d’un égoïsme sans limites. Le griffon devait maintenant assumer les conséquences de ses actes.

Pouvait-il tout simplement y parvenir ? Il avait le cœur absolument déchiré, comment avait-il osé faire pleurer celle qu’il aimait tant ? Le chagrin le rongeait plus que jamais. Il n’osa pas rattraper Seridunn alors qu’elle prenait la fuite. La douce, la si douce… Quand aurait-il l’occasion de la revoir ? Maintenant, il y avait peu de chance que cela se produise. Plus jamais il ne pourrait la voir rayonner, briller de mille feux, plus jamais il ne pourrait la voir sourire… Plus jamais il ne la reverrait, il en avait bien conscience. Après tout, n’avait-elle pas dit qu’elle ne ressentait pas la même chose pour lui. Quel affreux sentiment de honte, de culpabilité.

À ce moment, Yali se détestait. Il serra les poings, furieux contre lui-même, furieux d’avoir été beaucoup trop avenant envers cette femme si douce, si chaleureuse, si charmante avec lui. La perte de cette amitié lui pesait déjà si lourd dans son cœur, il se demandait s’il serait possible, un jour, de pouvoir s’excuser auprès d’elle.

Le cœur chaviré, le Griffon se mit à errer dans cette foule qu’il trouvait maintenant beaucoup trop joyeuse. Comment cela se faisait-il que tous ces gens ne comprissent pas la peine qu’il ressentait ? L’aubergiste n’avait qu’une envie : crier sa peine à tout le monde. Cependant, même s’ils le voulaient, les festivaliers seraient sourds à son incommensurable chagrin.

Alors qu’il regardait à droite, puis à gaucher, cherchant quelque chose à faire ou tout simplement une bonne âme, il tomba nez à nez avec sa sœur qui semblait le chercher. Thalie semblait inquiète et voyant la tête de son grand frère, elle comprit qu’elle avait raison. Sans attendre la cuisinière questionna le Griffon.

- Que s’est-il passé, Grand frère, j’ai vu Seridunn se sauver en larmes… J’aurais bien voulu la retenir, mais elle a filé trop rapidement. Hey, ça va ?

Yali n’arrivait pas à trouver une réponse convenable pour sa sœur. Il ne pouvait pas lui dire que tout cela était de sa faute. Enfin, si, il le pouvait. Cela se faisait aisément. Le grand bavard qu’était habituellement Yali s’était éteint, au profit d’un second qui n’avait qu’une seule envie : de broyer du noir bien loin de Vardenberg. Thalie, voyant que son grand frère ne répondait pas, elle s’approcha de lui afin de le serrer dans ses bras. Sentant que sa sœur se souciait de lui, Yali se recroquevilla afin de la serrer également contre lui, se fissurant lentement, jusqu’au point ou il fondit en larmes. Même son cœur lui faisait mal. Son mal être était si intense, qu’il avait cette impression qu’il n’avait plus rien de bien ici pour lui.

La jeune femme, attristée de voir son frère dans un tel état, préféra lui prendre la main et, ensembles, ils quittèrent la grande célébration, afin d’aller à l’auberge où aucun des clients n’étaient encore revenus de la soirée.


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