Prénom & Nom :

Edith Cartwright

Genre :

Féminin

ge au moment de la mort :

28 ans

Circonstances de la mort :

Accident de voiture

Date de réincarnation :

1er avril 2004

Physique: 1m60 - 50 kg - cheveux brun foncés qui descendent en dessous des épaules - yeux bleu-gris - sportive - forme harmonieuse et bien proportionnée
Caractère: affirmée - sûre d'elle - orgueilleuse - intelligente - peu empathique - égocentrique mais qui le cache - un poil manipulatrice - fêtarde

J’étais… Edith Cartwright dans les années 20 à la Nouvelle-Orléans. Je suis née dans une famille ayant fait fortune dans le pétrole. Je n’ai jamais manqué de rien en grandissant, mon père cédant à tous mes caprices. On m’a élevée pour être la parfaite épouse, cultivée et quand j’ai atteint l’âge convenable, j’ai été mariée à Jack Cartwright, de dix ans mon aîné. Nous sommes devenus très vite complices et nous formions le couple parfait. Il n’y avait pas d’amour, que de l’amitié sincère et qui faisait que notre mariage était solide. Il était peintre et j’organisais ses expositions. On faisait la fête, on était riche, on avait tout pour être heureux et un jour, en partant en voyage pour se changer les idées, nous avons eu un accident de voiture…

Je ne me rappelle pas de l’accident, je me rappelle juste que j’étais heureuse d’être en voyage pour découvrir une ville que je n’avais jamais visité. Je me souviens de l’apparence de Jack en détail, ses cheveux noir, ses yeux bleu-gris, son sourire, l’odeur de tabac froid dans la voiture et puis… plus rien. Le noir total. Quand j’ai ouvert les yeux, j’étais quelqu’un d’autre.

“Olivia ! Olivia je t’en prie ouvre les yeux !!” s’exclamait une voix inconnue et féminine quelque part dans les ténèbres. Comme pour lui répondre j’ai ouvert les yeux et là, j’étais entourée d’une femme inconnue et d’un homme à l’air inquiet. Allongée dans un lit, mon corps me semblait étrange. Plus petit, plus menu. La main que la femme tenait, la mienne était petite, trop petite. Je me suis relevée d’un coup et après l’étourdissement passager, je suis sortie du lit sans faire attention aux exclamations des personnes présentes. Je me suis précipitée sur le miroir le plus proche et là, je me suis mise à hurler. Une enfant. Ce n’était pas possible. De longs cheveux bruns foncés -plus foncé que mon brun chocolat si habituel- encadraient mon visage encore un rond de petite fille. Des yeux de la couleur de ceux de Jack et non marrons. Impossible. Je crois que j’ai dû m’évanouir peu après.

Je me suis réveillée dans le corps d’Olivia Duval…

Elle avait eu un mauvais coup à la tête dans sa chambre et ses parents l’avaient mise au lit, en attendant les secours. Elle avait 8 ans et par on ne sait quelle malédiction, j’avais pris sa place. Il a fallu un mois pour que je sorte de l’état presque catatonique dans lequel j’étais à mon réveil. Il a fallu accepter cet état de fait. Il fallait accepter que j’étais probablement morte dans cet accident de voiture. Il fallait accepter la mort de… Jack. Une incommensurable tristesse m’a submergée quand j’ai compris que je ne le verrais plus jamais. Et puis, il a fallu faire le deuil de ma vie d’avant.

Les médecins ont mis mon amnésie sur le coup que j’avais reçu sur la tête. Pareil pour mon changement de caractère. Olivia était une petite fille pleine de vie et turbulente, pourrie gâtée par ses parents. Un peu comme moi. Je l’ai su car j’ai entendu les parents, les employés de maison en parler. Leur princesse s’était réveillée en ayant perdu toute envie de vivre. Je ne pourrais pas quantifier le temps qu’il a fallu pour que j'accepte cette nouvelle vie, tous ses changements. Le plus dur étant de se comporter comme une enfant en rongeant mon frein en attendant de grandir. D’avoir l’âge qui correspondait à ma maturité.

Tout était étrange dans ce nouvel environnement, le statut des gens avait changé, notamment celui de la femme, la technologie ne s'était pas arrêtée et à continuer à se développer, la mode, le quotidien, tout était différent.
J’ai fait énormément de recherches pour me mettre au goût du jour en cachette via des livres d'histoire et en posant énormément de questions aux personnes de mon entourage. La phase du "pourquoi" a donc duré beaucoup plus longtemps pour une petite fille de mon "âge".

Le temps perdu a été difficile à rattraper mais j'y suis arrivée. M'être réveillée dans le corps d'une fillette avait au moins cet avantage là. Je pouvais apprendre tout en grandissant et personne ne trouvait ça étrange.

Quand j'ai eu l'âge d'aller sur internet et utiliser un ordinateur, j'ai fait des recherches sur mon passé pour découvrir les circonstances de ma mort, si ma famille avait continué à prospérer, celle de Jack également, si j'avais encore de la famille vivante à l'heure actuelle... Il semblerait que ma mort n'ait pas changé grand-chose à tout ça. Peut-être qu'un jour, je retournerais à la Nouvelle-Orléans pour rencontrer cette famille perdue.

En tout cas, en grandissant, je me gardais bien de donner mon avis ou de faire des comparaisons à voix haute pour ne pas passer pour une folle. J'ai fait profil bas, en écoutant les autres, en analysant et en apprenant les ficelles d'un monde bien plus moderne que celui que j'avais quitté. Ce n’est que quand j’ai réalisé les possibilités qui s’offraient à moi que j’ai commencé à aimer ma nouvelle vie.

Riches entrepreneurs dans la mode, ma famille est aussi aisée qu’avant. Les codes du milieu n’ont pas vraiment changé. Mes nouveaux parents m’ont offert la meilleure éducation possible et me former à reprendre l’empire familial un jour. Cependant, en grandissant, je me suis plutôt dirigée vers la gestion d'événements, un clin d'œil à ma vie d’avant.  

Aujourd’hui, j’ai 24 ans et je suis libre. Je vis la vie que je veux, sans contrainte ou presque. J’ai beaucoup voyagé avec mes parents pour leur travail en grandissant, j’ai rencontré énormément de gens, j’ai renoué avec une partie familière de ma vie : la fête, la séduction, l’amusement pur et simple. Après mes études, j’ai voyagé avec mes “amies” à travers les Etats-Unis et je suis revenue pour reprendre un boulot tout donné: gérer les défilés de mode et en partie l’administration de la filiale de l’entreprise basée à Montréal. Une vie parfaite.

Olivia parle français, anglais et mandarin (pour le travail), elle a pris beaucoup de cours particuliers dans plusieurs domaines pour assimiler le maximum de savoir. Ayant eu une éducation solide dans sa précédente vie, il suffisait de se mettre au goût du jour ou découvrir d'autres connaissances. La science lui échappe toujours par contre.

L'ancienne Olivia pratiquait la danse classique et c'est un sport qu'elle a continué longtemps après sa réincarnation avant d'arrêter une fois arrivée à l'université. C'était plutôt un loisir qu'une véritable vocation, ainsi elle n'y consacrait que quelques heures par semaine.

Elle a fini par aimer ses nouveaux parents et famille, même s'ils n'étaient pas souvent présents.

Elle a un style vestimentaire assez varié mais toujours de bon goût et plutôt simple.

Fidèle à elle-même et son ancienne vie, elle ne s’attache pas particulièrement aux gens et ne les côtoient que s'ils ont quelque chose à lui apporter. Son passé amoureux est chaotique, elle ne trouve personne à la hauteur de son défunt mari et se contente donc de jouer avec les hommes qu'elle rencontre, sans vraiment s'engager plus loin que les premiers rendez-vous.

Ses parents habitent en périphérie de la ville dans une belle maison mais elle vit seule dans un appartement du centre-ville.

Elle prône un mode de vie healthy et responsable mais ne dit pas non à des fast-foods et aux petits écarts de temps en temps