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[18+ Violence] Hindmost devils

 :: Cité des démons Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Anonymous
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Ven 4 Oct - 1:08


Voilà maintenant quelques jours que Redrum avait pour esclave un certain démon sous-discipliné, Valeron. Le commandant démon montrait un certain intérêt pour ce jeune démon impertinent. Il y avait plusieurs raisons à ça, notamment sa parenté avec le démon à sonnettes bien connu dans l'armée. Une autre raison était plus obscure toutefois mais se confirmait de jour en jour...

Demeurant dans ses quartiers, affairé à consulter tous les rapports des activités récentes, Redrum ordonna à Valeron de l'assister, ou plutôt de faire la bonniche en lui détaillant un compte rendu lui-même. Pendant ce temps, le commandant était confortablement installé sur un fauteuil en acajou et si le compte rendu ne lui plaisait pas, il le faisait savoir par coups de semonce. C'était assez sommaire comme méthode, mais amplement suffisante, toujours mieux que des coups de fouet.

Redrum : Qu'en est-il du ravitaillement des bastions nord et nord-ouest ?

Le commandant sirotait une coupe de vin démoniaque, le remuant doucement de temps à autre.
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Anonymous
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Lun 28 Oct - 21:18
J'ignore ce que le commandant Redrum cherche à faire en me prenant pour son larbin mais je suis obligé de me plier à ses ordres. D'un côté, il inspire le respect dans l'armée. Il a la même notoriété que mon père, ou le Général. D'ailleurs, il a été le premier à m'aborder franchement au sujet de mon père, allant jusqu'à dire devant tout le monde que j'étais le rejeton de Volac. Je ne tiens pas à la cacher à tout prix, c'est plutôt la surprise d'être considéré comme ce qu'on a jamais été, même si on en a toujours été persuadé depuis la vérité. Bref, je me comprends. Je supporte les caprices de sa seigneurie tant bien que mal. J'arrive pas à le mépriser jusqu'au bout. Je sens qu'il est mon supérieur à plusieurs niveaux et par dessus tout, il émane quelque chose de différent. Différent de tous les autres commandants.

Enfin, je le respecte au fond de moi nonobstant l'envie actuelle de le saigner. Déjà que devoir lire à voix haute le résumé des affaires de l'armée est un calvaire, le commandant Redrum s'amuse bien à me faire plus chier que nécessaire. Dès qu'un mot lui plaît pas, ça détonne. Ce n'est pas le bruit du tir qui me gêne ou me  fait peur. Quand il m'interrompt, ça signifie surtout que je dois recommencer une énième fois. Et ça, c'est ce qui me rend malade. De toute façon, il pourrait bien me tirer dessus avec une balle en or, j'en serais plus heureux que de rester bloqué ici avec lui et ses caprices de salaud.

- Le bastion nord-ouest a été ravitaillé correctement, sans incidents. En revanche, le bastion nord connaît quelques difficultés d'accès à cause de la détérioration de quelques bâtiments alentours. Une missive vous est d'ailleurs adressée au sujet du déploiement d'une cavalerie de patrouilleurs supplémentaire pour le bastion nord.

Je parle lentement et sans convictions, ni intérêt visible. Mon speech est plus monotone et morne que la mort. Je m'approche de lui, pas trop, et je lui tends la lettre.
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Anonymous
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Sam 14 Déc - 13:39


Redrum ne prenait pas de malin plaisir à martyriser ce malheureux. Bien sûr, il appréciait asseoir son autorité. Il lui enseignait la discipline ou, tout du moins, l'expliquerait ainsi à quiconque se demanderait. Ce jeune démon avait l'intelligence de lui obéir, même si son enthousiasme n'était pas au rendez-vous. Il se débrouillait assez, en dépit des quelques coups de feu que Redrum avait volontairement tiré jusqu'à espérer le faire flancher. Le commandant avait l'habitude de se faire briefer rapidement par des subalternes très compétents mais il avait fait exprès de laisser se tasser les rapports de missions pour les faire lire par Valeron. Il attrapa la lettre et la lit avec attention. C'était une missive simple et audacieuse. 

Redrum mit feu à la lettre et porta sa coupe de vin à ses lèvres.

Redrum : À votre avis, pourquoi demander un renfort militaire quand il est question d'un problème tactique avec le terrain ?
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Lun 6 Jan - 22:39
J'ai qu'une envie et, franchement, c'est de lui répondre que j'en sais foutre rien du pourquoi du comment. Le bastion nord est peut-être en sous-effectifs ou les convois de ravitaillement sont plus longs et plus exposés à cause des contournements à faire en raison des bâtiments qui gênent ? Qu'est-ce que j'en sais, honnêtement ?

Je pense que mon air mécontent m'échappe et se voit sur mon visage comme sur le nez à la figure. Il espère quand même pas que je sois capable de faire la conversation avec lui ? Ordre ou pas, j'en suis incapable et je préfère me prendre un blâme plutôt que de mentir ou essayer de bidouiller une réponse qui me semble plausible. Ça me plaît pas mais je dois m'y forcer.

- Je l'ignore, mon commandant.

Je me mords le coin de la lèvre inférieure jusqu'à en saigner tellement ça me dégoûte de devoir lui répondre. Je le hais et je comprends pourquoi la légion des anges n'arrive pas à vaincre notre armée. Avec pareille damné aux commandements, y'a de quoi se tirer une balle dans la tête.
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Anonymous
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Jeu 9 Jan - 16:23


Redrum : Vous l'ignorez ? 

Le commandant démon dévisagea le jeune démon. Il en venait à se dire qu'il devrait féliciter cette insolence audacieuse. Il n'était pas étonné de cette réponse désinvolte et s'attendait à ce que celui-ci perde patience bien plus tôt. Il arbora quelque rictus avant de terminer son breuvage. Après quoi, Redrum tira trois balles dans la jambe de Valeron. Bien sûr, il n'en mourrait pas et se régénérerait assez vite mais la brutalité du geste le ferait s'agenouiller. Il ressentirait aussi la douleur.

Redrum : Vous me rappelez vraiment votre père. Cette insolence doit être héréditaire, n'est-ce pas ? 

Le démon à sonnettes n'était pas du genre à cacher son mécontentement, prêt à tout pour tromper son ennui et assouvir ses désirs sadiques. Quand quelque chose lui déplaisait, il le faisait savoir. Certes, de façon plus raffinée et subtile que l'avorton avec lequel il était présentement. Toutefois, sur ce point, Redrum admettait qu'ils se ressemblaient vraiment. 

Le commandant se leva de sa chaise et se tint debout devant Valeron. Il releva son menton, usant de son pied pour le forcer à le regarder. Là, il tira à nouveau une balle au visage du soldat.

Redrum : Vous devez avoir des questions à me poser, j'imagine. Ne vous gênez pas.

Redrum n'avait pas engagé ce jeune démon uniquement pour son manque de discipline. Il était évidemment très irascible mais obéissait aux ordres basiques malgré tout. Et pour Redrum, ça suffisait. Non, il y avait une autre raison qui n'appelait que Valeron. Bientôt, il allait le savoir. Le commandant démon s'éloigna et alla se resservir de vin.
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Anonymous
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Lun 10 Fév - 20:03
Je dois dire que je m'attendais à une sal*perie de réprimande. Ça m'étonne pas tellement quand il me canarde de coups dans la jambe. Je serre les dents et je contiens un gémissement de douleur avant de m'écouler à terre, presque à quatre pattes. Ce sont que des balles en argent. Je m'en suis déjà tiré dans le bras ou la main quand je voulais tester la déflagration d'un tir à bout portant.

Redrum se remet ensuite à me parler de Volac. Et ça me perturbe. Personne ne m'a jamais désigné comme ça. Les gens n'ont fait que deviner, toujours. Pourtant Redrum le fait depuis notre première rencontre, comme si j'avais son prénom marqué en gros sur ma tête. Volac lui-même sait sûrement pas que je suis sorti de ses boules. Ma mère n'a jamais été qu'un palliatif à l'ennui pour lui. Je savais qu'il avait une réputation dans l'armée mais c'est pas possible que je lui ressemble autant.

Je m'efforce de tout garder pour moi et je me préparais à me faire malmener un peu plus... mais pas à me prendre une balle en pleine tête. C'est clairement pas du placebo, je l'ai bien sentie passer et me trouver la cervelle. Le choc et la douleur me font tomber en arrière, j'ai une absence d'une seconde le temps de comprendre.

L'enflure.
Si seulement je pouvais-... mais non.

Je me redresse sur le côté, usant de mes bras pour me pousser à me relever.

Si j'ai quelque chose à lui demander, sérieusement ? Il me défonce le crâne avant de poser ça tout gentiment ? Ça sent l'emmerde à des kilomètres.

Alors pourquoi est-ce que je mords à l'hameçon ? Qu'est-ce qui va pas chez moi ?

- Comment pouvez-vous être si sûr de vous à propos de moi et Volac ? Il... en sait quelque chose ?
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Anonymous
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Mar 18 Fév - 1:54


Cela lui faisait une belle jambe de savoir que Valeron était en mal de reconnaissance de son père. La façon dont il appréhendait que Volac soit au courant de son existence était évocatrice de tout ce que Redrum n'avait fait que deviner. Il sirota sa coupe de vin avant de retourner tourmenter ce pauvre démon. Redrum se fichait bien de ce qui pouvait motiver Valeron, ou de son attachement vis-à-vis de Volac. Il ne pouvait comprendre ce genre d'affection, lui n'en avait jamais ressenti pour sa fille Lorelei.

Redrum : Vous ne l'avez jamais nié que je sache.

Il n'y avait rien à ajouter. Personne n'avait envie d'être associé au démon à sonnettes. À moins d'avoir un véritable lien avec.

Redrum termina sa gorgée de vin et sortit un étrange katana enchaîné dans un faux mur dissimulé. Ce katana dégageait une aura terriblement néfaste. Le commandant le sortit de son fourreau scellé, dévoilant une lame sombre. Si sombre que cela semblait absorber la lumière ambiante.

Redrum : Apprenez que c'est lui qui a senti l'odeur de votre père en premier sur vous. Ce n'est pas une arme ordinaire. Ce katana possède une âme qui peut s'emparer des démons. Personne ne le contrôle, c'est lui qui vous contrôle.

Redrum faisait l'apologie du sabre. Ses paroles parurent mystérieuses et hérétiques. Il avait un penchant pour les sabres mais il était très respectueux de celui-ci. Hélas, ils étaient en désaccord et ne pouvaient faire bon ménage ensemble. En outre, Redrum cherchait depuis longtemps celui qui pouvait en hériter, écoutant les désirs de cette lame démoniaque. Depuis leur première rencontre, ce katana avait jeté son dévolu sur Valeron.

Le commandant démon s'approcha de son subalterne à terre puis il lui planta le katana dans le coeur. Brutalement. Le sang de Valeron jaillit et la lame s'en reput, déchirant ses battements cardiaques. Le katana s'imprégna de la douleur, s'appropria le coeur de ce nouvel hôte. Redrum maintint le katana fermement, empêchant Valeron de s'en dégager s'il essayait. Il laissa ensuite la lame démoniaque plantée là où elle était et recula lentement, comme si de rien n'était.

Redrum : Ainsi nos chemins se séparent Orochi.

Qui était donc cet Orochi ?

Le nom du katana, de l'âme qui y résidait.
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Ven 21 Fév - 1:27
M*rde il a pas tort. J'ai jamais dit le contraire non plus. Je me mords la lèvre, furieux contre moi-même. Il m'a sorti une réponse pompeuse en plus de ça, même s'il a raison. Évidemment, à quoi je m'attendais ?

Tout à coup, je perçois une aura menaçante, étrange, unique, démoniaque mais différente d'un confrère. Je tente de me relever mais, sans comprendre pourquoi, le commandant me perce le coeur ! Il fait exprès de me trouer de balles et maintenant il m'embroche carrément ! Je dégueule un bon crachas de sang et bordel que ça me détruit. Le coup me transperce et le salaud maintient le katana. Je me coupe la main en essayant de retirer la lame mais quelque chose m'étouffe et je ressens une énorme pression.

Là, j'entends une sorte de murmure dans ma tête, suivi d'un sifflement insupportable. Je comprends pas ce que la voix me raconte. On dirait une autre langue. Ma vision se brouille puis des souvenirs défilent dans ma tête alors que mes yeux sont scotchés au plafond. Des images rémanentes envahissent mon esprit. Ce sont des fragments flous et rapides, qui se succèdent chacun comme une cinématique infernale. Je saisis pas le sens de tout ça.

La vision d'une démone à l'apparence de fillette se fige. Elle me fait face et me regarde. J'ai envie de la tuer, j'ai ce sabre en main et tout ce qui m'importe, c'est de lui trancher la gorge, de m'en emparer et de... la voir périr de ma main. En un instant, le décor change et je vois cette fillette qui me serre le cou. C'est bizarre parce que je ne me sens pas en danger. J'ai même envie de rire comme un damné. J'adore voir son visage tourmenté comme ça. Mais. Je connais pas cette gamine, bon sang ! Qu'est-ce qui m'arrive... ?

Une voix qui ne m'appartient pas sort de ma gorge.

- A... ka... za.

Dès l'instant où je prononce ça, je retourne à la réalité. Je suis en sueur et la première chose que je fais c'est retirer ce foutu sabre de ma poitrine ! Je tire de mes deux mains et je balance le sabre sur le côté. La douleur me fait gémir à l'agonie et ma blessure se referme lentement.

Je lance un regard meurtrier à Redrum.

- Commandant, qu'est-ce que vous m'avez fait ?

La voix haletante, j'ai l'impression qu'un poids est encore en train d'oppresser mon thorax...
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Anonymous
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Sam 22 Fév - 5:31


La réaction du soldat était terrible mais Redrum n'en sourcilla point. Il regarda le pauvre damné souffrir et se perdre dans l'illusion de la lame démoniaque. Il remuait doucement le vin dans sa coupe, attendant que Valeron revienne à lui. Dès qu'il entendit un certain prénom, il détourna les yeux et but une gorgée de vin. Il démentit toute implication dans ces effets que Valeron sembla lui attribuer de facto.

Redrum : Rien.

Il marqua une pause, le temps de finir son verre, puis reprit la parole.

Redrum : Désormais ce katana vous appartient, n'essayez pas de vous en débarrasser, il reviendrait vers vous de toute façon car Orochi vous a choisi.

Le commandant démon ne voulut pas lui en dire davantage car il ne jugeait pas cela nécessaire. Il ne savait pas tout non plus sur le katana. 

Redrum tourna le dos à Valeron et partit s'installer à son bureau pour consulter quelques plans de bataille. Au même moment, deux soldats de sa milice entrèrent dans la pièce, prêts à débriefer sur une mission imminente. Le commandant démon s'adressa une dernière fois au soldat maudit.

Redrum : Je vous congédie pour aujourd'hui, retournez dans vos quartiers et attendez que l'on vous fasse parvenir votre ordre de mission.
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Sam 22 Fév - 9:28
Encore une fois, les réponses sont vagues. Je m'attends même plus à grand chose au final, ça m'étonne pas. Je me redresse en me soutenant le torse, je me sens faible. J'ai pas tout à fait compris ce qui m'est arrivé mais je me rends à l'évidence que ce foutu katana n'est pas ordinaire. Je sens une sorte de vibration émaner de lui. Les questions fusent dans mon esprit et j'essaie de trouver un sens à tout ça. Redrum ne m'aidera pas de toute façon.

Une fois levé, j'attrape le katana et je me sens encore plus bizarre. J'ai jamais été à l'aise avec les armes blanches. Pourtant, c'est pas le cas avec ce katana. C'est comme si je l'avais toujours eu en main. Ça me laisse pantois. Je préfère me retirer maintenant que j'en ai l'autorisation.

- Compris.

J'acquiesce brièvement avant de quitter la pièce. Dès l'instant où je franchis le pas de la porte, un murmure résonne dans ma tête. La même voix que tantôt. Cette fois-ci, j'en comprends le sens. Je l'entends me raconter ses désirs, ses ambitions et me susurrer à l'oreille des tentations vis-à-vis de mon père, chaque frustration qui m'enserre le coeur. J'ai l'impression qu'une partie sombre se révèle en moi. L'on me possède, j'ai la sensation que je ne suis plus moi-même. Quand je tente de converser avec cette voix intérieure pour en savoir plus, une seule réponse me vient : Orochi. Un nom mystérieux qui cache un passé étrange. Une lame souillée par les humains, vengeresse et assoiffée de sang de l'ennemie ultime.

Je sais que toi aussi tu es obnubilé par une personne. Nous sommes pareils.

Je regagne mes quartiers, vaquant à des pensées qui ne m'appartiennent plus. Chaque pas que je fais est dépossédé, je me sens partir.
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